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Une science de l'esprit est elle possible?

Publié le 04/04/2005

Extrait du document

esprit
●      A cet argument on peut ajouter l'idée que la caractéristique de l'esprit étant la liberté, cela n'a pas de sens de vouloir en faire une science. C'est ce que remarque Kant dans la Critique de la Rason Pure : toute science suppose de placer son objet sous des lois générales et nécessaires. Mais alors cela suppose que l'objet est déterminé par le savoir que l'on a. Or, l'esprit étant liberté, il ne peut être réductible à de telles lois. Ce dont on a la science ne peut donc jamais être l'esprit. ●      Avec ces deux arguments, on montre qu'une science de la nature de l'esprit n'est pas possible, soit parce que de fait on ne possède pas d'idée de la nature de l'esprit, soit parce qu'en droit une science de l'esprit nie sa particularité qu'est la liberté. Nénamoins, on accorde qu'une science de l'esprit au sens d'un savoir de l'existence de l'esprit, est un savoir premier qui rend possible les autres sciences. Se pose alors la question du statut de la psychologie. 3. Le statut de la psychologie ●      Dès lors il faut rendre compte de  l'approche de la psychologie.

Analyse du sujet

                   Le sujet interroge la possibilité d'une science de l'esprit. Il faut donc interroger la compatibilité de la notion de science et celle de l'esprit. On remarque que l'expression "science de l'esprit" peut renvoyer à la psychologie.

                   Possible : peut renvoyer à une possibilité de droit ou de fait.

                   Une science : toute science porte en elle l'universalité de lois, donc de la généralité et de la nécessité. La science est un savoir certain, elle porte sur l'existence (savoir que) et sur l'essence (savoir le comment et le pourquoi).

                   L'esprit : l'esprit doit être distigué de la matière. Celle-ci renvoie à l'étendue, celui-là à la pensée.

Problème

Connaître, c'est ramener l'inconnu au connu. Or, il paraît bien que nous sommes les plus présents à nous-mêmes, en sorte que notre esprit nous est le mieux connu. En effet, la conscience de soi, signe de la spiritualité, est ce qui nous est donné en premier. De ce point de vue, une science de l'esprit paraît non seulement possible, mais est même une condition de la pensée en général, et donc de toute autre science. Toute science présuppose en effet la conscience de savoir. Mais d'un autre côté, l'exigence de scientificité conduit à exiger une certaine généralité de l'objet que l'on considère, et donc la formulation de lois. Or, une des déterminations de l'esprit est la liberté. De ce point de vue, il paraît impossible de produire une science rigoureuse de l'esprit. Peut être alors faut-il distinguer deux sens de la notion de science : savoir que et savoir comment.

Connaître, c'est ramener l'inconnu au connu. Or, il paraît bien que nous sommes les plus présents à nous-mêmes, en sorte que notre esprit nous est le mieux connu. En effet, la conscience de soi, signe de la spiritualité, est ce qui nous est donné en premier. De ce point de vue, une science de l'esprit paraît non seulement possible, mais est même une condition de la pensée en général, et donc de toute autre science. Toute science présuppose en effet la conscience de savoir. Mais d'un autre côté, l'exigence de scientificité conduit à exiger une certaine généralité de l'objet que l'on considère, et donc la formulaiton de lois. Or, une des déterminations de l'esprit est la liberté. De ce point de vue, il paraît impossible de produire une science rigoureuse de l'esprit. Peut être alors faut-il distinguer deux sens de la notion de science : savoir que et savoir comment.

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