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La science peut-elle faire le bonheur de l'homme ?

Publié le 27/02/2008

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La science peut-elle faire le bonheur de l'homme ?

 

    On peut se demander si en s'affranchissant des contraintes naturelles, l'homme ne va pas faire son bonheur...

Le progrès technique est une condition du bonheur de l'homme.

       D'abord, l'invention des machines va faciliter la vie de l'homme. L'invention d' « une infinité d'artifices « donc de machines est présente dans les textes de Descartes. Le développement de la mécanique va rendre possible le machinisme donc les machines vont se substituer au travail des hommes : c'est la force mécanique qui est utilisée dans les machines. Avant, les machines, les besoins de l'homme n'étaient pas ou peu satisfaits. L'homme n'était même pas assuré de manger à sa faim, il devait travailler durement tandis qu'avec la mécanisation, l'homme va pouvoir enfin satisfaire ses besoins et se détacher des tâches les plus pénibles.

       Ensuite, le progrès de la médecine est lui aussi une condition du bonheur de l'homme. La médecine est une application de la science, ce n'est pas seulement une science mais c'est aussi un art ou une action qui vise un résultat ( la santé). Le progrès de la science va développer la médecine puisque pour lui, le corps n'est qu'une machine. La connaissance du fonctionnement du corps va permettre d'agir sur la machine : la connaissance des causes de la maladie va permettre de la guérir. D'où l'espoir placé dans la médecine : la conservation de la santé et la prolongation de la vie. Or l'homme étant uni à son corps, il ne peut parvenir à un contentement, à un bonheur véritable sans la médecine puisque la maladie qui atteint le corps trouble l'âme.

        Répandre les sciences, c'est travailler au bonheur de l'homme. Une véritable vocation, le fait de consacrer sa vie à la science ou à la philosophie. Avec Descartes, nous sommes au point de jonction entre la science et la religion. L'amour de Dieu et des autres : la loi de la charité qui donne sens à la vie chrétienne. Sa vocation scientifique s'accorde avec cette loi car faire progresser les sciences, c'est travailler au bonheur de l'homme : la science va avoir des applications pratiques à l'homme. Selon lui, il faut rendre publiques les oeuvres scientifiques...

 

« agir dans le but de satisfaire ses désirs.

Bacon a dit : « On ne commande à la nature qu'en lui obéissant » ; pourcommander à la nature, il faut connaître ses lois car on ne peut modifier un phénomène naturel qu'à la condition d'enconnaître la loi.

Or suivre les lois, ce n'est rien d'autre qu'obéir à sa nature.

La science est donc une condition duprogrès des techniques.

Mais attention, la technique n'est qu'une application de la science.

Le progrès techniquen'est possible que grâce au progrès de la science.

Tout progrès technique n'est pas nécessairement en progrèsgrâce à la science (exemple : l'agriculture). Par la science, l'homme va se rendre maître de la nature.

La technique est liée à la maîtrise de la nature et desphénomènes naturels.

L'homme subit tout de même la nature : ses forces sont limitées.

Il rencontre des obstaclespour subvenir à ses besoins ( ex : l'alimentation).

Il doit donc inventer des techniques pour vivre et survivre (outilspour se nourrir, pour se soigner...).

On rappelle que la technique est l'ensemble des procédés permettant à l'hommede s'affranchir des contraintes de la nature et à produire ce qui lui est nécessaire pour satisfaire ses besoins et sesdésirs.

L'homme a des techniques avant l'apparition des sciences modernes ( au 17ème siècle avec Galilée).

Lanouveauté apportée, est que désormais, ce n'est plus la force de l'homme qui est utilisée ; c'est maintenant lanature et ses forces que l'on exploite : on se sert alors d'une force mécanique.

L'homme va accroîtreconsidérablement le pouvoir qu'il a sur la nature.

L'intuition de Descartes est la suivante : l'homme va se rendre« comme maître et possesseur de la nature » ; cette formule caractérise la finalité de la technique et le progrèstechnique.

La nature n'est plus sacralisée, elle n'est plus objet de contemplation, de respect ni de crainte.

La natureest devenue objet d'action et d'exploitation.

En fait, l'homme dispose de la nature ; l'homme use des pouvoirs de lanature, mais au fond n'en abuse t-il pas ? Le rapport naturel est inversé : désormais l'homme n'est plus l'esclave desforces naturelles, il en devient le maître.

L'homme est actif, contrairement à la nature qui est passive ; on utilise cesphénomènes pour subvenir à ses propres désirs.

La citation citée auparavant est orgueilleuse.

Cette vision del'homme est nuancée par « comme » qui indique une comparaison et non un fait réel.

La tentation démesurée de latechnique est, de plus, à réaliser mais pas encore dans le moment présent.

Le progrès va être rendu possible par ladistance entre la réalité de la technique et sa fin.

Cette formule caractérise donc la modernité par le progrèstechnique. On peut se demander si en s'affranchissant des contraintes naturelles, l'homme ne va pas faire son bonheur... Le progrès technique est une condition du bonheur de l'homme. D'abord, l'invention des machines va faciliter la vie de l'homme.

L'invention d' « une infinité d'artifices » donc demachines est présente dans les textes de Descartes.

Le développement de la mécanique va rendre possible lemachinisme donc les machines vont se substituer au travail des hommes : c'est la force mécanique qui est utiliséedans les machines.

Avant, les machines, les besoins de l'homme n'étaient pas ou peu satisfaits.

L'homme n'étaitmême pas assuré de manger à sa faim, il devait travailler durement tandis qu'avec la mécanisation, l'homme vapouvoir enfin satisfaire ses besoins et se détacher des tâches les plus pénibles. Ensuite, le progrès de la médecine est lui aussi une condition du bonheur de l'homme.

La médecine est uneapplication de la science, ce n'est pas seulement une science mais c'est aussi un art ou une action qui vise unrésultat ( la santé).

Le progrès de la science va développer la médecine puisque pour lui, le corps n'est qu'unemachine.

La connaissance du fonctionnement du corps va permettre d'agir sur la machine : la connaissance descauses de la maladie va permettre de la guérir.

D'où l'espoir placé dans la médecine : la conservation de la santé etla prolongation de la vie.

Or l'homme étant uni à son corps, il ne peut parvenir à un contentement, à un bonheurvéritable sans la médecine puisque la maladie qui atteint le corps trouble l'âme. Répandre les sciences, c'est travailler au bonheur de l'homme.

Une véritable vocation, le fait de consacrer savie à la science ou à la philosophie.

Avec Descartes, nous sommes au point de jonction entre la science et lareligion.

L'amour de Dieu et des autres : la loi de la charité qui donne sens à la vie chrétienne.

Sa vocationscientifique s'accorde avec cette loi car faire progresser les sciences, c'est travailler au bonheur de l'homme : lascience va avoir des applications pratiques à l'homme.

Selon lui, il faut rendre publiques les oeuvres scientifiques... Certes, les progrès dans la médecine comme dans bien d'autres domaines contribuent au bonheur en tantqu'elle améliorent le quotidien.

Mais à force d'abuser et d'exploiter les trésors de la nature, à force de se croire leplus fort de l'univers, l'homme ne peut-il pas devenir l'esclave de ses techniques et ainsi s'aliéner ?. »

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