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LES SCIENCES DE L'HOMME

Publié le 23/05/2012

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Introduction.

Les sciences morales ou sciences des faits humains (psychologie, histoire, sociologie) sont celles qui se sont constituées le plus tardivement. On a cru longtemps en effet que les méthodes employées dans les sciences de la matière ne pouvaient convenir pour l'étude de l'homme. Sans parler des difficultés que rencontrent ici l'observation et l'expérimentation, il faut remarquer qu'il est difficile de concilier la notion de liberté humaine avec l'idée d'une science de l'homme parce que toute science suppose le déterminisme. Les psychologues, les historiens et les sociologues modernes écartent ce problème et s'efforcent de constituer une science de l'h,omme sur le modèle des sciences de la nature en considérant que, selon un mot de Spinoza, l'homme n'est pas un empire dans un empire , et qu'il doit obéir à des lois comme toute chose dans la nature...

« LA PSYCHOLOGIE 61 de prendre un caractère de plus en plus scientifique.

D'une façon générale, la psychologie est la connaissance de l'homme considéré comme un être doué de sensibilité, d'activité et d'intelligence.

Mais les psychologues ne parviennent pas à se mettre d'accord sur une définition précise de leur discipline.

I.

DIFFÉRENTES CONCEPTIONS - A - De l'introspection à l'intuition : le point de vue subjectü.

On appelle conscience " l'intuition (plus ou moins claire, plus ou moins complète) qu'a l'esprit de ses états et de ses actes "(Lalande).

Le fait de conscience se distingue des faits physiques ou physio­ logiques parce qu'il est non spatial, non mesurable et subjectif.

La vie de la conscience ou vie intérieure a été d'abord l'objet de la psychologie, dont la méthode était alors soit l'analyse idéologique inspirée de l'associationnisme, soit l'introspection ou observation intérieure de l'âme et de ses facultés (école éclectique : Jouffroy, Cousin, Garnier).

Trouvant artificiel "l'atomisme psychologique » et conscient des faiblesses de l'introspection dénoncées par Comte, Bergson proposa d'étudier la vie intérieure ou vie spirituelle ou « durée concrète " au moyen de l'intuition.

- Mais la psychologie s'évanouit alors dans la métaphysique.

Texte N° 65 -B - Du parallélisme à l'épiphénoménisme : le point de vue objectif.

Reprenant l'idée cartésienne d'un parallélisme entre les états de l'âme et ceux du corps, Cabanis avait étudié" les rapports du physique et du moral de l'homme » (1802) et insisté particulièrement sur l'influence exercée par le corps sur l'esprit.

Dans le même sens on cherchera au XIX e siècle à faire de la psychologie une science objec­ tive en étudiant les conditions physiques ou physiologiques des phénomènes de conscience (psycho-physique de Weber et Fechner, psycho-physiologie de Wundt et Ribot).

L'attention sc portant ainsi sur l'aspect objectif du psychisme, on en vint à considérer la conscience comme un phénomène secondaire (épiphénoménisme : «l'homme est un automate consdent " Th.

Huxley) et même à n'en plus parler du tout (Behaviourisme : "la psychologie est la science des comportements humains objectivement observables • Watson).

La psychologie devient ainsi " l'étude de l'adaptation de l'organisme humain au milieu extérieur , oraison) et s'évanouit dans la biologie.

Texte N° 56.. »

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