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LES SCIENCES DE LA VIE

Publié le 23/05/2012

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Les sciences de la vie comprennent l'anatomie, la physiologie et la biologie. Elles font partie des sciences expérimentales mais certains problèmes originaux se posent à leur propos.

I. LE MÉCANISME DES PHÉNOMÈNES VITAUX

- A - La notion d'être vivant et le finalisme.

L'être vivant présente des caractères qui le distinguent de la matière inerte : 1 - C'est un individu, c'est-à-dire un tout dont les parties sont solidaires (Cf. la notion d'organisme); ...

« 58 COURS invoqué d'abord Dieu, puis une force mystérieuse que les anciens appelaient «âme » (anima : le souffle qui anime), que l'école vitaliste de Montpellier, avec Barthez, appelait « principe vital , et qui se retrouve dans ce que Bergson appelle «l'élan vital "· On aboutit ainsi à des explications finalistes puisque l'on explique les parties par le tout et les organes par leurs fonctions (l'homme a des yeux pour voir).

-B - La méthode positive et le mécanisme.

C'est en renonçant aux causes finales qu'en physiologie comme ailleurs la science s'est constituée (Harvey, 1628 ; Descartes; Claude Bernard: Introduction à la médecine expérimentale, 1865 ).

Sans doute l'observation et l'expérimentation se heurtent-elles ici à des difficultés particulières, mais la méthode comparative permet de vérifier les conséquences des hypothèses suggérées par les faits, ce qui est l'essen­ tiel de la méthode expérimentale.

Les hypothèses, pour avoir une valeur scientifique, doivent être purement mécaniques, c'est-à-dire finalement physico-chimiques.

Il n'est pas interdit de se demander pourquoi tel organe est ainsi fait, mais l'essentiel est de montrer comment il remplit sa fonction.

La finalité peut être un principe de recherche (heuristique) ; seul le déterminisme est un principe d'expli­ cation.

-C Le pro;blème de la physiologie hu.m.aine.

La notion d'un déterminisme physico-chimique en physiologie semble incompatible avec la liberté humaine.

Un acte libre serait en effet un mouvement, c'est-à-dire un phénomène physiologique, déter­ miné par une idée et les physiologues ne peuvent concevoir un pareil mode de détermination.

Aussi sont-ils conduits le plus souvent à considérer la conscience comme un épiphénomène et à nier la liberté de l'homme (Cf.

Watson et le behaviourisme) ; l'homme ne serait • qu'un automate conscient » (Th.

Huxley).

- Cependant l'influence du • moral » sur le « physique , paraît difficilement contestable et cela met en question le déterminisme mécanique des phénomènes physio­ logiques.

En fait c'est de psycho-physiologie, plutôt que de physiologie proprement dite, qu'il faut parler quand il s'agit de l'homme.

Il.

L'ÉVOLUTION DES ÈTRES VIVANTS A - La classification en biologie et le îlXisme.

A l'origine la biologie se contentait de classer les êtres vivants en espèces, genres, familles, ordres, classes, embranchements, règnes (Systématique :Linné, Jussieu).

On admettait que les espèces corres-. »

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