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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?

Publié le 29/03/2011

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Nous avons acquis nos sens dés la naissance, dans le but de nous ouvrir au monde avant même de l’avoir exploré. Ces sens nous permettent d’éprouver des sensations d’un certain ordre et en conséquence de percevoir les réalités matérielles. On peut aller au devant des ces réalités qui caractérisent le monde sans même avoir à nous déplacer, ou même à enquêter sur le monde qui nous entoure, mais bien à l’éprouver, à le sentir, à le voir, à l’écouter,  à le gouter et le laisser nous inculquer les connaissances qu’il possède ; mais les sens sont-ils seuls à nous fournir nos connaissances ? Ou bien y a-t-il d’autres procédés qui amènent à une opération discursive de la pensée, à un calcul, à une tradition. La faculté que l’homme à de connaître et de juger ne vient pas des sens, la faculté qu’il a de découvrir des relations de causalité, d’identité ne vient pas des sens,  sa faculté de concevoir et de comprendre ne vient pas de ses sens mais d’un travail approfondi de son moi intérieur et avec l’expérience qu’il acquiert tout au long de sa vie. Notre capacité à réfléchir, à apprendre et à acquérir notre expérience et en outre nos connaissances  viennent aussi d’une autre fonction.

Il faut donc approfondir sur le sujet et voir quelles connaissances peuvent nous apporter nos sens, et quelles sont les connaissances qui sont apporté d’une autre manière en mettant en œuvre nos fonctions intellectuelles et rationnelles que nous avons acquises par expérience.

 

La culture, l’éducation, l’enseignement et même la conversation nous permettent de « connaître « plus rapidement qu’une personne qui en fait l’expérience, libre à nous de choisir si on veut le vivre ou le garder en nous pour ainsi en informer un autre, qui en prendra connaissance, qui le vivra ou non et qui en informera un autre à son tour. Le récit, les discours, les photographies, les films sont un rapport direct avec la réalité, les leçons qu’on en tire, les histoires et les connaissances qui parviennent jusqu’ à nous grâce à ces procédés nous permettent de les savoir sans même les vivres et les ressentir, ces valeurs sont instructives. Grace à ces procédés on peut mettre un nom sur ce qui nous entoure, distinguer un arbre d’un autre en sachant exactement de quelle espèce il est et ce grâce a notre culture expériences ne prennent pas énormément de temps, on peu. Si on pouvait tout vivre par expérience et connaître tout du monde qui nous entoure ce serait beaucoup trop éprouvant et long alors les livres, les images, les films sont un moyen rapide de s’instruire et de se cultiver autrement que par le vécu, cela dit si on part du principe que vivre les t se dire que ces procédés ne sont pas moins long mais qu’il nous font surtout distinguer ce que l’on voit ; en apprenant par le discours encyclopédique, on n’apprend rien au hasard, la succession des éléments qui nous est transmis à un ordre bien particulier. Les malheurs d’autrui doivent servir d’enseignement ; mais comment peut-on les ressentir sans même en avoir eu une expérience directe ; et si jamais on décide de prendre le temps de vivre chaque expérience cela ferait-il appel à nos sens ? Certes on peut avoir connaissances de tel ou telle chose par notre expérience  personnelle ou par un enseignement approfondi. Or si l’on s’instruit dans un livre ou dans un journal télévisé ou bien sur un croquis ou une toile, ce sont nos sens qui nous guident. On peut en déduire que nos sens ont une place primordiale a l’apprentissage de nos connaissances.

 

En outre, nos connaissances ne viennent pas uniquement de l’enseignement, ni de notre éducation ni même de notre culture ou de notre intelligence, même si toutefois ces critères nous permettent de nous fondre dans la société et ainsi participer au contact des autres et pouvoir émettre et recevoir des connaissances fondamentales propre à chacun de nous. Cela dit nos émotions les plus communes comme la peur, l’espoir nous permettent d’exister au sein d’un groupe et nous les avons tout simplement acquises de cette même façon. Nous sommes ce que nous sommes depuis notre naissance, mais les autres nous apprennent à exister et à éprouver. Nous n’apprenons pas ces connaissances dans les livres, nous n’y apprenons en aucun cas à imiter tel ou telle personne, ni notre vécu ; nous apprenons à éprouver des sentiments, à imiter, a avoir des connaissances fondamentales grâce à notre intégration dans un groupe, au contact des autres. Mais les connaissances que nous pouvons acquérir de cette façon  ne favorise pas les connaissances objectives, ce ne sont que des expériences subjectives  ne nous apprenant rien de valable.  Ces connaissances nous viennent bien par nos sens, et de nos sens mais elles ne sont pas fondées sur le témoignage de mes sens mais bien sur ceux d’un autre. Certes nous utilisons notre ouïe pour l’écouter, mais sans voir si ces dires sont réels. S’il a acquis ces connaissances grâce à sa culture ou bien à ses traditions familiales, rien ne prouve que c’est la vérité vrai, peut être fabule-t-il. Admettons que ces dires soient vrais, nous avons utilisé nos sens pour l’écouter, dans cette optique là, on peut une fois encore en déduire que nos connaissances nous sont apportés par nos sens.

 

Nous savons donc que nos sens sont indispensables pour acquérir nos connaissances mais ils ne sont pas essentiellement suffisants. Nous savons que l’expérience sensible nous permet d’avoir des connaissances fondamentales, et par expérience sensible, on entend expérience

Sensible acquise par nos sens. Mais il faut examiner la question qui permet de démontrer que les sens sont suffisants ou non a « l’apprentissage « de nos connaissances, est ce que l’expérience sensible qu’on acquiert par nos sens et de nos sens est elle une condition nécessaires pour toutes nos connaissances ? Alors nous connaissons les mathématiques comme étant une science exacte et assurée, pourtant elle ne repose pas sur l’expérience sensible mais bien sur un raisonnement, une construction ou encore un discours purement rationnels. « L’hypothético-déductive « n’est autre que la démonstration, la cohérence interne, en effet en mathématique, la figure que l’on trace est indépendante de la démonstration que l’on peut en faire, ce n’est pas une chose réelle qu’un théorème mais bien une convention que l’on s’engage à respecter. Les mathématiques ne sont pas née d’une expérience sensible, on ne trouve pas des droites, des points, des triangles dans la réalité. On peut donc en déduire que les mathématiques nous prouve qu’il y a des connaissances qui ne nous sont pas fournies par l’expérience sensible, car elles ne portent pas sur des objets qui soient de réalités sensibles. On peut également en déduire que les mathématiques ne sont pas une science à proprement parlé comme les autres car elle n’étudie pas la réalité donnée, comme les sciences de la nature. Alors les autres domaines qui utilisent la réalité donnée, qui amènent à  l’objectivité étant une condition nécessaire à l’expérience sensible, il faut justement se demander si cette condition est réellement suffisante.

 

Ainsi l’expérience sensible nous est fournie par nos sens, pour nous permettre d’éprouver, de vérifier ou d’expérimenter la réalité. Or tout ce que nos sens nous fournissent ne sont pas des connaissances objectives, en effet il faut parfois se méfier de nos sens qui sont sujet à des illusions et pour déjouer ses illusions, il faut réfléchir et ainsi faire un raisonnement et une démarche intellectuelle de l’esprit. Mais il faut surtout que cette démarche soit démonstrative. Pour ainsi nous donner la « preuve « du fonctionnement de tel ou telle chose. Les sens nous fournissent des connaissances objectives, validées et fiables mais pas toutes. Ils suffiraient à nous fournir des connaissances complètes en leur genre, qui dépendrait peut être de l’illusion mais avec lesquelles il faudrait trouver une méthode pour qu’elles deviennent objectives. Or si on élabore une certaine réflexion, une identification, ou même une mise en relation, on fait appel à notre expérience sensible et donc à nos sens.

 

            En conclusion, les sens ne peuvent suffire à nous procurer nos connaissances. Si on aperçoit un objet par exemple on peut s’apercevoir que milles choses se cachent derrière. Mais on ne prendra pas le temps de tout voir. Or le monde qui regroupe tout les objets qui puissent exister, ne peut être vu. Ce n’est donc pas une expérience fondés par les sens. Les mathématiques ne sont également pas fondés sur les sens, on ne peut en faire une experience sensible

« Nous savons donc que nos sens sont indispensables pour acquérir nos connaissances mais ils ne sont pas essentiellementsuffisants.

Nous savons que l'expérience sensible nous permet d'avoir des connaissances fondamentales, et par expériencesensible, on entend expérience Sensible acquise par nos sens.

Mais il faut examiner la question qui permet de démontrer que les sens sont suffisants ou non a« l'apprentissage » de nos connaissances, est ce que l'expérience sensible qu'on acquiert par nos sens et de nos sens est elle unecondition nécessaires pour toutes nos connaissances ? Alors nous connaissons les mathématiques comme étant une scienceexacte et assurée, pourtant elle ne repose pas sur l'expérience sensible mais bien sur un raisonnement, une construction ou encoreun discours purement rationnels.

« L'hypothético-déductive » n'est autre que la démonstration, la cohérence interne, en effet enmathématique, la figure que l'on trace est indépendante de la démonstration que l'on peut en faire, ce n'est pas une chose réellequ'un théorème mais bien une convention que l'on s'engage à respecter.

Les mathématiques ne sont pas née d'une expériencesensible, on ne trouve pas des droites, des points, des triangles dans la réalité.

On peut donc en déduire que les mathématiquesnous prouve qu'il y a des connaissances qui ne nous sont pas fournies par l'expérience sensible, car elles ne portent pas sur desobjets qui soient de réalités sensibles.

On peut également en déduire que les mathématiques ne sont pas une science àproprement parlé comme les autres car elle n'étudie pas la réalité donnée, comme les sciences de la nature.

Alors les autresdomaines qui utilisent la réalité donnée, qui amènent à l'objectivité étant une condition nécessaire à l'expérience sensible, il fautjustement se demander si cette condition est réellement suffisante. Ainsi l'expérience sensible nous est fournie par nos sens, pour nous permettre d'éprouver, de vérifier ou d'expérimenter la réalité.Or tout ce que nos sens nous fournissent ne sont pas des connaissances objectives, en effet il faut parfois se méfier de nos sensqui sont sujet à des illusions et pour déjouer ses illusions, il faut réfléchir et ainsi faire un raisonnement et une démarcheintellectuelle de l'esprit.

Mais il faut surtout que cette démarche soit démonstrative.

Pour ainsi nous donner la « preuve » dufonctionnement de tel ou telle chose.

Les sens nous fournissent des connaissances objectives, validées et fiables mais pas toutes.Ils suffiraient à nous fournir des connaissances complètes en leur genre, qui dépendrait peut être de l'illusion mais avec lesquelles ilfaudrait trouver une méthode pour qu'elles deviennent objectives.

Or si on élabore une certaine réflexion, une identification, oumême une mise en relation, on fait appel à notre expérience sensible et donc à nos sens. En conclusion, les sens ne peuvent suffire à nous procurer nos connaissances.

Si on aperçoit un objet par exemple onpeut s'apercevoir que milles choses se cachent derrière.

Mais on ne prendra pas le temps de tout voir.

Or le monde qui regroupetout les objets qui puissent exister, ne peut être vu.

Ce n'est donc pas une expérience fondés par les sens.

Les mathématiques nesont également pas fondés sur les sens, on ne peut en faire une experience sensible. »

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