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Sigmund FREUD

Publié le 23/09/2012

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Comment Freud lui-même caractérisait la psychanalyse : « 1° Une méthode d'investigation de processus me ntaux à peu près inaccessibles à toute autre méthode ; 2° Une technique de traitement des désordres névrotiques, basée sur cette méthode d'investigation ; 3° Un corps de savoir psychologique dont l'accumulation tend à la formation d'une nouvelle discipline scientifique....

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« Photo Mary Evans 1 Explorer Au cent re de la si­ tuati on conflictue lle qui est à l'origine de la névrose, Freud découvre le "com­ plexe d 'Œdipe", qui consiste dans l' atta­ chement jaloux de l'enfant pour le pa­ rent du sexe opposé.

Sa vie, son œuvre Freud avant Freud S igismund Freud naît à Freiberg (Moravie) en 1856 - vingt ans plus tard, il changera son prénom pour Sigmund.

Il a quatre ans quand sa famille émigre à Vienne.

Médecin , Freud s'est d'abord spécialisé dans l'anatomie et la physio­ logie du système nerveux.

Après son stage à Paris dans leser­ vice de Charcot dont il traduira les fameuses Leçons du mardi, il retourne à Vienne en 1886 où il se marie et s'établit comme spécialiste des maladies nerveuses .

Il s'oriente alors davantage vers la psychopathologie et l'étude des névroses, notamment de l'hystérie (Études de l' hystérie, 1895) , et introduit l'hyp­ nose dans sa thérapeutique.

La naissance de la psychanalyse F reud renonce progressivement à l'hypnose et à la sugges­ tion pour centrer la cure sur la technique des "associations libres" , qui entraîna une à une les découvertes qu' il mit toute sa vie à approfondir.

En 1896 apparaît pour la première fois dan s un article publié en français le mot "psyc ho-analyse ".

La libre association des images, souvenirs, idées, etc., pennet à l'analyste de décrypter les significations inconscientes de conduites qui échappent à la logique du conscient et de dévoi­ ler dans les rêves les substituts symboliques de désirs refoulés sous la pression des contraintes sociales et morales : le refou­ lement est un mécanisme inconscient au moyen duquel le moi se défend des sollicitations de la "libido ", pulsion sexuelle liée au principe de plaisir qui se heurte dans son développement aux exigences du principe de réalité .

En étudiant les stades d'évolution de la libido , oral, anal, phallique et génital à la puberté, Freud parvenait à penser la genèse de la personnalité et pouvait dès lors définir la névrose comme une régression, c'est-à-dire comme un retour à la sexualité perverse et poly­ morphe de l'enfant, comme un échec de la résolution du com­ plexe d'Œdipe (L ' Int erprétation des rêves, 1899-1900 ; Psychopatholo gie de la vie quotidienne, 1901 ; Trois Essais sur la théorie de la sexualité, 1905 ; Cinq Psychanalyses, 1905-1918 ; Cinq Le çons sur la psychanalyse , 1910; Introduction à la psychanalyse, 1916).. »

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