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Société générale (entreprise).

Publié le 20/05/2013

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Société générale (entreprise). 1 PRÉSENTATION Société générale, établissement bancaire français. L'établissement fondé en 1864 est l'une des premières banques à se constituer sous la forme de société anonyme et à se doter d'un capital social important pour l'époque car supérieur à 100 millions de francs. La raison en incombe à la personnalité des actionnaires fondateurs qui à l'image du premier président de la banque, Joseph Eugène Schneider, disposent d'intérêts dans la sidérurgie ainsi que dans les compagnies de chemins de fer, deux activités qui connaissent un essor remarquable en cette époque de Révolution industrielle. Très rapidement le profil des clients évolue. Alors que les premiers d'entre eux sont en majorité des industriels, des dirigeants de PME et des commerçants qui sollicitent du crédit afin de financer le développement de leurs activités, c'est la collecte de l'épargne auprès du public qui permet à la banque de fédérer un nombre plus important de déposants et de devenir ainsi non plus seulement une banque d'investissement mais une véritable banque de dépôts affirmant ainsi la vocation généraliste de l'établissement. En témoigne la forte expansion du réseau grâce à la multiplication du nombre d'agences. Alors qu'en 1870 la banque n'en comptait qu'une cinquantaine, on en dénombre 100 de plus dix ans plus tard et près de 300 au début des années 1900. Dans les années 1920, la Société Générale devient un établissement de premier plan concurrençant ainsi le Crédit Lyonnais qui, à l'époque, s'enorgueillit d'être la première banque nationale. La présence de la banque à l'étranger (une première agence est ouverte à Londres dès 1871) ainsi que dans les colonies permet à la Société Générale de répartir ses risques sur différentes places financières et ainsi de mieux supporter la crise des années 30. 2 1945-1987 : LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, UNE BANQUE PUBLIQUE L'immédiat après-guerre marque une restructuration profonde de la Société générale ainsi que de l'ensemble du système bancaire national sous la tutelle de l'État qui nationalise les principaux établissements de crédit. Malgré la reconstruction, signe d'une reprise de l'activité économique générale, l'activité de la banque reste marquée par les restrictions imputables au déséquilibre de la balance des paiements qui contraint la Société générale et ses homologues à maintenir de drastiques mesures de contrôle du crédit et des changes. Les années 60 marquent le début d'une nouvelle période d'expansion tant en France qu'à l'étranger, notamment grâce à la suppression de l'autorisation administrative autrefois requise pour l'ouverture de nouvelles agences -- la Société générale en compte actuellement 2 600 en France métropolitaine et près de 500 à l'étranger réparties dans 75 pays. Ce développement s'intensifie durant les décennies 70 et 80, profitant en cela de la déréglementation et de la dérégulation qui affecte l'ensemble du secteur (suppression des mesures d'encadrement du crédit, développement de nouvelles activités de marché), mouvement qui conduit à la privatisation de la banque en 1987. 3 INDÉPENDANCE OU ISOLEMENT ? Depuis cette date, si la banque n'a cessé de renforcer son activité première de banque de détail, -- celle-ci compte pour 48 p. 100 dans les résultats de la banque -- notamment en reprenant le réseau Crédit du Nord en 1997, elle a surtout développé deux métiers nouveaux, à savoir la gestion d'actifs (7 p. 100 de ses résultats) et les activités de banque de financement et d'investissement -- qui représentent respectivement 10 p. 100 et 35 p. 100 des résultats financiers. C'est dans cette perspective que la Société générale entendait conclure une alliance en capital avec Paribas, projet contrarié par la réussite de l'offre publique d'achat lancée par la BNP sur ce même établissement. Au terme d'une bataille boursière particulièrement longue, Daniel Bouton, l'actuel président de la Générale, a dû renoncer à ce rapprochement à l'heure même ou l'ensemble du secteur est remodelé par des opérations de fusion d'envergure. Toutefois, cet isolement relatif n'a, pour l'heure, nullement affecté le dynamisme de la banque dont les derniers résultats publiés pour l'année 2000 font état d'un résultat net de 2,7 milliards d'euros (17,8 milliards de francs) ce qui en fait une des banques françaises les plus profitables. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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