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sociobiologie (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
sociobiologie (Biologie et Anatomie). sociobiologie, domaine scientifique étudiant les bases biologiques du comportement social des animaux, comme l'agression, la territorialité, ou le choix des partenaires sexuels. La sociobiologie cherche à étendre le concept de sélection naturelle aux systèmes et aux comportements des animaux, y compris des êtres humains. Les sociobiologistes pensent que les comportements sont l'objet d'une sélection naturelle comme les caractères biologiques. En raison des efforts de certains sociobiologistes de renom pour étendre ce genre d'analyses au comportement complexe des humains, la sociobiologie a soulevé de nombreuses controverses. Les opposants à la sociobiologie considèrent qu'en prônant ce déterminisme biologique, elle soutient les systèmes sociaux existants. Les sociobiologistes rejettent ces accusations et soulignent que des recherches ont montré le rôle inné dans certains aspects du comportement humain, tels que l'acquisition du langage, le choix des partenaires sexuels, la communication gestuelle, la barrière contre l'inceste et certains traits de la personnalité ou de la cognition. Les efforts des sociobiologistes ont eu plus de succès dans la compréhension du comportement des insectes sociaux. Bien que le terme sociobiologie soit récent, les problèmes que cette discipline cherche à résoudre ont été identifiés depuis longtemps. Au XIXe siècle, le principal fondateur de la théorie de l'évolution, Charles Darwin, avait déjà tenté de résoudre la question de l'altruisme : le fait qu'un individu rende service à un autre, au risque de réduire ou d'annuler ses propres chances d'avoir des descendants. Des exemples d'altruisme se retrouvent chez les animaux : les soins donnés aux jeunes par les ouvrières stériles chez les fourmis et le sacrifice des abeilles pour défendre la ruche. Même le toilettage d'un congénère empiète sur des activités individuelles qui pourraient, à la longue, augmenter le potentiel reproducteur d'un animal. Essayant de réconcilier altruisme et sélection naturelle, Darwin préfigurait la thèse qui serait développée plus tard par les sociobiologistes : celui qui accomplit un acte altruiste, bien qu'il abandonne une partie de sa propre contribution au capital génétique de la génération suivante, n'en contribue pas moins à la survie des autres membres de l'espèce. Cependant, Darwin ne pouvait expliquer comment la sélection récompensait un tel sacrifice. Peu à peu, les gènes prédisposant à l'altruisme devaient se raréfier et disparaître puisque leurs possesseurs se reproduisaient moins que les animaux qui en étaient dépourvus. Le premier progrès important dans la compréhension de l'altruisme se produisit vers 1960 lorsque le biologiste britannique W.D. Hamilton proposa le concept de sélection de parentèle. Sa théorie démontre avec une précision mathématique que, dans une espèce, la meilleure façon pour les individus d'augmenter leurs propres chances de se reproduire est d'aider leurs parents proches, tant que le gain conféré au receveur reste beaucoup plus grand que le coût pour le donneur. De nombreux aspects de l'évolution, non seulement des insectes sociaux mais également de sociétés de mammifères aussi étroitement liées que celles des lions, peuvent être expliqués de cette manière. Mais, parfois, l'altruisme se produit en l'absence de relations génétiques proches. Il peut concerner d'autres individus que des parents directs. Le sociobiologiste américain R.L. Trivers a suggéré que l'altruisme réciproque pouvait expliquer de tels cas. D'après ce concept, les individus dans le besoin reçoivent de l'aide et la rendent si l'occasion se présente. Cependant, pour que l'altruisme réciproque puisse fonctionner, il faut que les membres du groupe soient capables d'identifier et d'exclure ceux qui ne jouent pas le jeu. Cette identification est possible dans les petits groupes comme ceux formés par les primates, ou les sociétés humaines primitives. Bien d'autres théories ayant trait aux pressions de la sélection naturelle et de l'environnement sur les groupes animaux ont participé à l'élaboration de la sociobiologie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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