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sociologie de l'identité

Publié le 09/01/2013

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sociologie
                dossier sociologie: l’identité thème: la quête d’identité des adolescent à travers l’orientation musicale                           partie 1: trouver le thème. *quelle est la question identitaire à laquelle on a envie de répondre? *nommer et décrire le terrain envisagé: *où se situe cet évènement, cet objet, ce groupe cet interaction, et quel est sa delimitation spaciale et temporelle? *quelle est sa fonction officielle? *comment l'idée vous est elle venue de travailler sur ce terrain? *êtes vous déjà allé sur ce terrain? connaissez vous déjà le groupe? *que savez vous de ce terrain? *qu’est ce que vous vous attendez à trouver? *intro:   Nous avons eu l’idée de travailler sur la quête de l’identité chez les adolescent à travers l’orientation musicale. En effet l’adolescence est une période forte de recherche identitaire, puisque celle ci se situe entre la période de l’enfance et de l’âge adulte (voir définition) ainsi cela nous a donné envie de travailler sur cette période de la vie. Nous nous sommes alors posé la question des choix culturels dans la construction de l’identité. Nous avons pensé que celle ci avait une importance assez forte chez les adolescents, et permettais à ceux ci de construire leur identité. *definiton adolescence: le terme adolescent est un terme récent apparu avec l'industrialisation (XIX iéme siècle). Il désigne une période de la vie (environs vers 11/17ans) marquée par un développement physique (atteinte de la maturité sexuelle) et un questionnement sur la place occupée par l’individu dans le groupe (atteinte de la maturité sociale). Cette période fait le lien entre l’enfant et l’adulte. C’est en quelque sorte une période de deuil puisque le concept de “soi” est remis en question (l’enfant meurt pour laisser place à l’adulte ce qui implique un changement moral et physique). Selon Erikson, pour parvenir à la maturité identitaire l’adolescent doit réexaminer son identité et ses rôles. Ainsi l’adolescence est une période de tension et de turbulence puisque l’individu réoriente son concept de vie, s’affirme donc contre ses parents et définit le socle de son engagement dans l’existence. Selon certains sociologues, il y aurait quatre sphères de développement: La première serai le développement pubertaire: de 11 à 13 ans. (transformation du corps) la seconde le développement cognitif : de 12 à 16 ans (transformation de la pensée) la troisième peu être nommée socialisation, de 13 à 18 ans, (changement de la vie sociale) enfin le développement identitaire de 14 à 21 ans remet en question l’image de soi,( le “moi”.) *Le sens attaché à la musique par les jeunes Cf. Les Jeunes, Pratiques culturelles et engagement collectif, Colloque international, Belfort 1995. La musique est considérée comme l’un des modes d’expression de la jeunesse et par conséquent une voie de construction de l’identité. Depuis les évènements de Mai 68, la musique se radicalise pour devenir un support de revendications. Différents mouvements et courants musicaux émergent, coexistent ou se succèdent, véhiculant pour la plupart des messages politiques et sociaux. Dès la fin des années 1970, avec l’émergence du punk notamment, des tensions naissent, parfois violentes entre les “adeptes” des différents mouvements. En 1995, les chercheurs présents lors de ce colloque constataient une nette pacification de la jeunesse dans leurs revendications, ainsi qu’une légitimations des courants musicaux dits “jeunes”. Néanmoins, selon Roger Chamberland de l’université Laval au Québec, “la musique joue un rôle crucial dans la vie des jeunes, à la fois comme vecteur de socialisation et de développement de l’identité personnelle”. Par des codes vestimentaires, par la présence aux concerts, les jeunes construisent une identité en même temps qu’une solidarité entre amateurs d’un même courant, créant ainsi un sentiment d’appartenance collective. David Perchirin de l’université de Rennes 1 nuance cette vision d’une socialisation par la musique, constatant que tous les jeunes n’y attachent pas le même sens ni le même degré d’importance. Selon lui, la prédisposition à aimer et à se construire par la musique est déterminée par plusieurs facteurs tels que l’éducation dispensée par le milieu familial, le niveau économique et culturel des parents ainsi que par l’influence des amis.                                                                            partie 2 :  définition d’un objet de recherche: thème: la quête d’identité des adolescent à travers les choix culturels question de départ: la musique est-elle un moyen de construction d’identité chez les adolescents? phase exploratoire: entretiens: lycéens de Loritz, saint sigisbert, poincarré                                      lectures: PASQUIER “culture lycéenne la tyrannie de la majorité”                                                          PASQUIER: “le rapport des ados à la culture”                                                       GALLAND : “sociologie de la jeunesse”                                                       ERIKSON: “adolescence et crise: la quête de l’identité”                                   cadrage théorique: théorie déterministe (l’adolescent est conditionné par son milieu d’origine à aimer ou non la musique / à aimer  tels courants musicaux plutôt que d’autres) / théorie interactionniste (c’est dans ses interactions avec les autres que se construit la conception de la musique par l’adolescent) problématique: est ce que les lycéens revendiquent une identité à travers leur orientation musicale? concepts: identité sociale, adolescence, habitus, supports identitaires (?) hypothèses: -la musique représente un moyen de construction d’identité -les divers courants musicaux créent un sentiment d’appartenance à une communauté -des groupes distincts se forment selon les préférences musicales -le style musical écouté diffuse un mode de vie et un message adopté par l’adolescent -l’appartenance sociale influe sur le choix des courants musicaux -les préférences musicales influencent sur la consommation des autres cultures -les préférences musicales sont en corrélation avec les autres goûts et  pratiques culturelles des adolescents -certains courants musicaux créent un sentiment d’appartenance plus fort que d’autres partie 3 :préparation des entretiens thèmes: le choix du courant musical l’importance de la musique dans le quotidien de l’adolescent le message véhiculé par la musique l’appartenance à une communauté questions: 1-le choix du courant musical: quel(s )genre(s ) de musique écoutes tu? comment as tu découvert ce(s) genre(s)? depuis combien de temps écoutes tu ce style de musique? qu’est ce qui te plaît dans ce style de musique? y a t il des genres musicaux que tu n'écoutera jamais? 2-l’importance de la musique dans le quotidien: combien de temps passes tu en moyenne par jour /par semaine à écouter de la musique? achètes tu des albums? en empruntes-tu? ou télecharges tu ? vas tu à des concerts? si oui à quelle fréquence? si non pourquoi? pratiques tu toi même un instrument de musique? joues tu dans un groupe de musique? comment écoutes tu de la musique? 3. le message véhiculé par la musique: la musique que tu écoutes véhicule t elle un message? si oui est tu d’accord avec ces idées? sont elles importantes pour toi? y a t il des aspects sur lesquels tu ne partage pas le même avis? préfères tu écouter les textes ou les instruments? revendiques tu ces opinons par un autre support que musical? 4-l’appartenance à une communauté est ce que tes musiciens/chanteurs favoris adoptent des signes distinctifs? as tu l’impression d avoir adopté ces mêmes signes? tes parents ont ils une opinion par rapport à ce que tu écoutes ? penses tu qu’il y a des préjugés vis à vis de ta musique? as tu des amis avec qui tu partages les mêmes goûts musicaux? y a t-il des clans qui se forment en fonction de cette appartenance? en as tu avec qui tu ne partages pas ces goûts? quel regard portes tu sur (comédies musicales, variétés, tel genre..) les gens avec qui tu partages tes goûts musicaux ont ils sen général les mêmes “longueurs d’ondes “que toi? a part la musique, quels sont tes autres centres d'intérêts? partie 4: entretiens: Nous avons était faire un tour devant les lycées afin de trouver des lycéens qui seraient intéressés par notre sujet et voudrais y répondre (nous n’avons pas dévoilé nos hypothèses, mais avons parlé de l’importance de la musique pour les lycéens). Également, nous avons remarqué que le terme “entretiens”, trop formel, pouvait effrayer les lycéens, ainsi nous les avons invité à “parler de leurs passion pour la musique”. De même, afin de ne pas les effrayer, nous les avons invité à venir à plusieurs, dans le lieu de leurs choix. résumé de l’entretien avec les lycéens de Poincarré ( première L option arts plastiques) : Nous avons décidé de faire cet entretien dans un café, à la place Stanislas. les sujets interrogés étaient un groupe de trois amis, et ainsi, l’ambiance était détendue et conviviale puisque nous avons fait cet entretiens assis à coté d’eux, autour de consommations. Joséphine 16 ans, Thomas 17 ans, Caroline 16 ans (tous originaire de nancy à l’exeption de Joséphine qui viens des vosges.) Thomas a un style vestimentaire plutôt soigné, voire même efféminé (il porte un sac à main) Caroline a les cheveux violet, et des rangers, elle est plutôt originale. quant à Joséphine, elle est plutot “simple” (jean slim et pull) LA DÉCOUVERTE DU STYLE MUSICAL: styles de musique écouté: plutôt électronique, mais assez ouvert aux autres styles musicaux (rap us, metal pr Caroline..) découverte: par les interactions avec les amis, les magasines rock (“inrockuptibles”) mais majoritairement internet et le moyen le plus utilisé, notamment les sites d'écoutes en ligne (“deezer”, “stereomound”) qui propose un service de découverte de groupes similaires. tous ont choisis cette orientation musicale depuis la troisième/ quatrième. ce qui plaît dans ce style: la poésie, les instruments utilisé (le synthétiseur), le rythme et le dynamisme les genres rejetés: tous rejettent le r’n’b, le rap français, et la variété française actuelle. Pour Joséphine, il y a aussi un rejet du metal L’IMPORTANCE DE LA MUSIQUE DANS LE QUOTIDIEN: temps d’écoute moyenne: ce groupe estime qu’ils passent leurs vie avec la musique; elle fait partie du quotidien. mode de procuration de la musique: elle est télechargée, et écoutée en ligne. les concerts: Joséphine et Caroline vont beaucoup à des concerts, elle aiment l’ambiance, le fait que le live change la musique, et pense que l’on y ressent mieux la musique. Thomas lui n’y va pas car sont style de musique n’est pas représenté en Françe. La pratique de la musique: Caroline chante au sein d’un groupe, les autres on essayé la guitare. Le groupe de caroline n’as pas de style musical précis, ils créent des reprises de divers style ( rap us...) moyen d’écoute de la musique: elle fait partie du quotidien, elle est un fond sonore qui accompagne chaque déplacements et chaque gestes du quotidien (bus...) LE MESSAGE VÉHICULÉ PAR LA MUSIQUE: le texte est important, autant que l'instrumentation. les textes sont regardé pour savoir de quoi parle la musique. la musique doit touchée, pas forcement par les idées mais qu’elle leurs parle (problèmes relationnel, d’amour, poésie..). importance accordées à l'esthétique et à l’ambiance que dégage la musique. Cependant si jamais des textes ou des propos tenus par les musiciens ne sont pas en accords avec leurs code morale ou leurs valeurs (homophobies, racisme...) un boycott des musiques groupe est de mise. (“section d’assaut”) L’APPARTENANCE A UNE COMMUNAUTÉ : les signes d’appartenance: Selon eux, le style vestimentaire choisit reste indépendant des signes du groupe, mais Joséphine avoue avoir voulu se faire tatouer le symbole de son groupe favori sur le poignet (un triangle isocèle). l’avis des parents: la différence de génération avec les parents est un obstacle au partage de la musique, par exemple face au metal où il y a une incompréhension, mais, ceux ci écoutent tout de même la plupart de la musique avec leurs enfants également Joséphine nous dit que sa mère aime également l’électro et qu’il leur arrive d’aller toutes les deux à des concerts). préjugés envers le style musical: envers tout les styles il y a des préjugés, mais selon eux ils faut passer au dessus; par exemple Caroline pensait que l’electro etait simpliste. beaucoup de gens qui n’en écoutent pas, pense que le metal est violent. le partage de la musique entre amis:le partage est réel, même si chacun écoute une musique différente; l’ouverture d’esprit est importante. le fait qu’aujourdhui les groupes de musique sont dans une certaine mixité des genres fait que les lycéens sont ouvert d’esprit au différents styles musicaux. le regard sur les autres styles:rejet du rap français car les idées véhiculées ne sont pas partagés et pas intéressants, rejet pour la production en masse des stars (star academy) peu d’estime pour ces stars qui selon eux sont éphémères. la partage d’une culture similaire entre amis:  la musique construirai la personnalité et donc, les mais entre eux seraient sur la même longueurs d’ondes au niveau des idées, des loisirs... Pour Caroline, les mais avec qui elle partagent sa musique ne sont cependant pas ouvert d’esprit donc le partage ne se produit pas au niveau des idées. l’interaction entre les loisirs et la musique: thomas aime la mode, dessine (il aimerai être styliste) Joséphine s'intéresse également à la mode, elle aime sortir et les concerts, elle s'intéresse aux arts. pour caroline il y a également un gout pour l’art. Tous aiment les films d’horreur et “alternatifs” (cameo). caroline fait un rapprochement entre la musique de variété française et les films populaire français. en plus: “est ce que vs connaissez des groupes de musique?” il y a une fréquentation du milieu musical (contact ac un petit groupe (“the aerial”) il est important d’aller au delà des groupes connus: importance du milieu alternatif. résumé de l’entretien avec un éléve de saint sigisbert: paul, 16 ans, terminale S. l'ambiance était décontractée  nous nous sommes réunis autour de la statue place Carnot, et nous nous sommes assis cotes à cotes afin de faire l’entretien. Certains de ses amis passaient parfois devant nous et il les interpellé afin d'échanger quelques mots avec eux, ce qui prouve qu’il était à son aise. son style vestimentaire était plutôt simple, il portait un blouson et un jean. LE CHOIX DU COURANT MUSICAL: style de musique écouté: reggae, rock, ainsi que les musiques qui passent à la radio (fun radio, virgin...) la découverte du style: par les amis ce qui plaît dans ce style: le message véhiculé l’a touché, musique colorée qui symbolise un certain amour de la vie. le rythme lent et tranquille lui plaît également même si selon les ambiances il aime aussi les musiques qui bougent (boite de nuit avec musique rythmée). il a découvert le rock grâce à des films comme “good morning england” les genres rejetés: la musique orientale car la langue étrangère, ne le touche pas et le rythme ne lui plaît pas non pus. également, il n’aime pas beaucoup certaines musiques classiques. L’IMPORTANCE DE LA MUSIQUE DANS LE QUOTIDIEN: l’intensité de l'écoute varie selon les périodes, mais la plupart du temps la musique est écouté assez quotidienement (quand il prends sa douche...etc) elle est donc un fond sonore. les albums ne sont achetés que très rarement, voire jamais, les sites d'écoutes en ligne sont privilégiés les concerts et festivals sont fréquentés rarement par manque de temps et de mobilité. il a joué un peu de saxophone, de guitare mais sans réel investissement. LE MESSAGE VÉHICULÉ  PAR LA MUSIQUE etat de nirvana à atteindre par nos actes, parle d’un code moral à adopter, d'écologie, d’un message pacifiste. il n’est pas toujours d’accord mais trouve ces idées belles, elles le touchent. certains groupes de reggae sont, selon lui,  trop intolérants puisque joué par des noirs qui ont subis la ségrégation, ils seraient ainsi trop manichéen à sont goût. les textes sont plus important que la musique: si un groupe crée trop svt des chansons dotn le propos ne plait pas l’écoute de ce groupe est stoppé. ces autres idées sont revendiquées par le sport (arts martiaux qui necessite un certaine ligne de vie, un code moral) il essaye de suivre ce code moral ds sa vie quotidienne L’APPARTENANCE A UNE COMMUNAUTÉ : signes adopté par ses musiciens favoris : attitude, vêtements( baggy, couleurs, ou cuir pr le rock..) des symboles comme la feuille de cannabis,le “peace and love”... il prends ce qui lui plaît, influence probable ,ms selon lui moindre ds son quotidien. les parents n’expriment  aucune opinions. les prejugés sont tjrs present face aux differents style musicaux ms dès qu’on s'intéresse au style en question ils disparaisent.( les reaggeman fument..etc) ses amis et lui partagent leurs gouts musicaux, dansent ensemble sur la même musique...mais ne parlent pas tan que ça de musique. les clans fondé sur le style musical se forment plus en dehors du lycée, dans la cadre scolaire ils ne se fondent pas forcement sur le style musical choisit. le regard sur les comédies musicale et curieux (il a assisté à certain opera comme médéa) la star academy ne l’interesse pas du tout, quant au metal, il trouve els gens qui l’ecoute en genral plutot “cools.” les amis sont sur la même longueru d’onde que lui, la musique est une des choses sur laquelle se fonde cette entente. centres d’interêts: il pratique le sport (jujtsu, boxe, judo, football). il aime le cinéma d’action, d’horreur et les comédies il fréquente un peu le milieu musical puisque certain de ses amis rappent un peu, et une de ses amies chante ds un groupe de rock. Entretien avec Rémi (16 ans), Thomas (17 ans) et Romain (16 ans), tous trois en 1ère technique spécialité électro au lycée Loritz L'entretien s'est déroulé au parc Charles III qui se trouve à côté du lycée Loritz, assis autour d'une table. Thomas et Romain étaient face à nous, tandis que Rémi était de 3/4. L'ambiance était détendue. Aucun style vestimentaire particulier (jean-basket-blouson), tous trois sont dans la même classe. Romain et Rémi habitent Nancy, seul Thomas est originaire des Vosges (interne à Loritz). Le choix du courant musical -Thomas écoute essentiellement de l'électro / house, il est DJ. Sa passion pour la musique date de plusieurs années, en effet il a fait six ans de batterie puis a découvert l'électro il y a un an et demi grâce à un ami DJ qui mixe durant des soirées. Ce qu'il aime dans cette musique c'est surtout le fait de pouvoir danser, d'être une musique de fête. Aucun autre courant musical ne le rebute, il est très ouvert aux autres genres et dit écouter un peu de tout. -Remi et Romain écoutent du rock et du métal. Rémi découvre la musique à l'âge de 11ans lorsqu'il débute le piano puis la batterie. Tous deux découvrent ces courants grâce à internet et leurs amis. Le père de Romain aime également ACDC et Scorpions, ce qui l'a en partie influencé. Ils écoutent ce genre musical depuis le collège (depuis 2 ans pour Rémi et depuis la classe de 6ème pour Romain). Ce qui leur plaît dans le rock et le metal c'est avant tout les instruments et le rythme. La musique selon eux doit "bouger", être "dynamique", Rémi évoque notamment les "pogos" lors des concerts de metal et "la gueulante" qu'il aime particulièrement. Rémi déteste l'électro (pour lui la musique doit provenir d’instruments), Romain la musique classique (car trop lent). L'importance de la musique dans le quotidien -Tous les trois sont unanimes à dire que la musique est omniprésente dans leur vie, "au moins une heure par jour" selon Rémi, "tout le temps!" selon Thomas et "au moins 6 jours/7" pour Romain. -Aucun n'achètent d'albums à cause du prix trop élevé, ils téléchargent leur musique ou l'écoutent en ligne sur internet. Romain ne possède que les albums de son groupe favori (Scorpions). -Thomas ne va pas à des concerts mais à des soirées "star floor". Rémi et Romain quant à eux ne sont jamais allés à des concerts car leurs parents leur interdisent tant qu’ils ne sont pas majeurs. Leur seule possibilité d'assister à des concerts de métal serait d'être accompagnés d'un adulte, mais comme nous dit Romain "jamais je n'irai avec ma mère!". C'est avec regret qu'ils ne peuvent assister à ces concerts. -Thomas est DJ, il est créateur événementiel, il mixe pour des soirées le week end (il nous a donné un fly de son entreprise "Aquasound") -Rémi joue du piano, de la batterie et il est chanteur dans un groupe de rock (aimerait faire du metal mais les autres membres du groupe n'aiment pas ce style) -Romain ne joue d’aucun instrument -Romain et Rémi écoutent seuls la musique à l'aide d'un casque (car leurs parents ne supportent pas la sonorité), tandis que Thomas l'écoute à la fois en soirée et en fond sonore au quotidien. Le message véhiculé par la musique -La musique qu'écoute Thomas ne véhicule aucun message, selon lui, elle ne sert qu'a se divertir,à danser, elle est purement commerciale (évoque Daft Punk, David Guetta), il n'y voit pas là un problème. -Selon Romain et Rémi les groupes anciens de rock et metal sont porteurs de messages contestaires, politiques, incitaient à la révolte envers la société. Certains textes abordaient des thèmes relatifs aux rapports humains, notamment amoureux. Mais les groupes d'aujourd'hui n'ont plus qu'un but "commercial", sans véhiculer d'opinions, ce qu'ils déplorent. Rémi n'est toutefois pas toujours en accord avec les opinions de certains groupes, surtout concernant la politique. Toutefois il se retrouve à 100% en accord avec les opinions que le chanteur Renaud revendique à travers ses textes (sur la société en général). -Les textes sont importants mais c'est avant tout la musique, les instruments, le rythme qui est primordial. Comme nous le dit Romain, si une musique, même "commerciale" lui plaît, il l'écoutera en faisant abstraction des textes. L'appartenance à une communauté -Tous trois sont unanimes: "les musiciens et chanteurs adoptent des signes distinctifs". Thomas nous explique que sur la scène electro/house, le code vestimentaire a une importance capitale, les djs se doivent d'être originaux. Lui-même a crée des tee-shirt avec le logo de son entreprise "Aquasound", ainsi que des masques (tout comme l'ont fait Daft Punk). Pour Remi et Romain il est évident que les métalleux se distinguent par un habillement, un look particulier (vestes en cuir, cheveux longs). Toutefois ils n'adoptent pas eux-mêmes ce style car ne veulent pas être étiquetés, d'autant plus qu'ils gardent une ouverture vers d'autres courants musicaux. Néanmoins, ils trouvent bien que certains assument ce genre de look, signe que “la flamme vit encore”. Selon eux, lorsque les codes vestimentaires de certain style musicaux sont entièrement adoptés, c’est aussi un signe de fermeture d’esprit. -Les parents de Thomas n'ont aucun avis particulier concernant son activité musicale. En revanche, ceux de Romain et Rémi sont réfractaires au métal pour sa sonorité qu'ils jugent agressive. Le père de Romain néanmoins écoute certains vieux groupes de rock tel acdc. -Il existe des préjugés vis-à-vis des différents courants musicaux mais ceux-ci sont plus marqués par l'ancienne génération selon Rémi; la génération actuelle des jeunes serait en général plus tolérante. Toutefois Thomas nous avoue être assez réfractaire aux gothiques par exemple qui semble trop “enfermés dans leur style”. -Thomas a trois amis qui écoutent son style de musique; ce sont ses trois collègues au sein de son projet d'animation. Romain partage lui aussi ses goûts pour le rock et le métal avec d'autres amis. Quant à Rémi, personne parmis ses relations n'écoute du heavy metal, mais sont plutôt rock. Tous trois ont donc des amis avec qui ils n'ont aucun goût musical commun. Néanmoins cela a déjà posé des soucis à Thomas qui nous avoue avoir failli rompre avec sa copine qui ne supportait plus que tout son temps libre soit consacré à son activité de DJ. De même Rémi nous dit "saouler parfois ses amis et famille à ne parler que musique, et à chanter très souvent". -"Au lycée, ce n'est plus comme au collège, les gens sont plus ouverts et ne forment plus de clans en fonction de leurs appartenance musicale" nous explique Rémi. Selon Thomas, les goûts musicaux n'influent pas sur les autres centres d'intêret. Romain par contre remarque en général des similitudes de goûts avec ses amis écoutant la même musique (jeux vidéos, skate, roller, films d'horreur, rejet des comédies) -Tous les trois ont pour centre d'interêt premier la musique. Thomas aime aussi l'informatique et le sport (la musculation). Rémi a une seconde passion: l'informatique, quant à Romain, il aime ("trop!") les jeux-vidéos. A la fin de l'entretien, Rémi nous dit que selon lui, l'importance que l'on donne à la musique varie en fonction de la pratique ou non d'un instrument. Un musicien a forcément un rapport plus profond, un attachement plus fort à la musique que quelqu'un qui ne ferait qu'en écouter. Il fait une distinction importante entre “faire de la musique et écouter de la musique”. *Observations: a) Grille d'observation -description du lieu -repérer le nombre approximatif d'élèves, le nombre de groupes, les élèves seuls... -repérer les objets (casques, tél portables,) -repérer s'il existe des codes vestimentaires particuliers et si ceux-ci se regroupent -repérer des thèmes et bribes de conversation, gestuelle particulière b) Les observations directes Nous avons choisi la méthode de l'observation directe des lycéens durant les récréations et sorties des lycées. En effet, nous n'avons trouver aucune étude sociologique concernant notre sujet en particulier, ce qui nous rendait impossible l'observation indirecte. Il nous semblait d'ailleurs plus intéressant et judicieux de nous faire notre propre perception, d'autant plus que notre enquête se prête aisément à l'observation directe: les lycées sont des lieux privés mais les interactions entre les lycéens ont lieu avant tout à l'extérieur de l'enceinte scolaire, durant les récréations et les sorties, qui sont donc, accessibles à l'observation. *Mardi 22 novembre, récrée de 10h à 10h15 lycée poincaré Déroulement: les lycéens sortent de l'entrée principale, la plupart restent sur le trottoir, entre les grilles du lycée et les barrières, d'autres se dirigent vers la place en face, se regroupant autour de la statue centrale. La majorité se retrouvent en groupe, pour discuter et fumer. Nous repérons toutefois quelques individus seuls,un casque sur les oreilles ou occupés avec leurs téléphones portables, probablement à envoyer des textos. Beaucoup d'élèves, même s'ils n'écoutent pas de musique pendant leur pause, portent des casques mp3 autour du cou, signe que l'écoute de la musique est une pratique courante. Au départ postées près de la statue, nous nous rapprochons du lycée pour nous mêler aux élèves sur le trottoir afin d'entendre des bribes de leurs conversations. Les thèmes récurents concernent leur travail, ils parlent beaucoup des "profs", de leurs "DS". Les groupes semblent plutôt être composés d'individus d'une même classe; on ressent plus des relations de "bonnes connaissances" que de réelles amitiés. Nous ne remarquons pas de styles vestimentaires particuliers, ni de clans formés à partir de codes particuliers. Nous pensons que nous pourrons observer des éléments différents lors des sorties de lycée, où les lycéens sortent alors du cadre scolaire (se "lachent" plus) *Mardi 29 novembre, 10h-10h20, récréation au lycée Jeanne d'Arc Arrivée un peu avant 10h, je m'assied sur un banc, place d'Alliance et commence à faire le plan des lieux en attendant que sortent les lycéens. Seul un groupe de cinq garçons se trouvent sur la place sur un banc à l'autre bout de la place. A 10h05 des lycéens commencent à sortir progressivement de l'enceinte du lycée, d'autres au contraire viennent de l'extérieur et entrent. Je repère deux garçons et une fille seuls qui se dirigent vers le lycée, tous les trois des écouteurs aux oreilles. A 10h10, je me déplace vers le lycée pour me mêler aux groupes. Une centaine de lycéens sont massés sur le trottoir face aux grilles de l'établissement. Ce ne sont pas seulement les fumeurs qui sortent, leurs amis non-fumeurs les accompagnent également plutôt que de passer leurs récréations dans la cour interne du lycée. Tous sont rassemblés sur le trottoir devant le lycée plutôt que de s'éloigner, ce qui semblerait être pourtant plus confortable. Les lycéens forment un bloc, un énorme brouhaha envahit l'espace, rendant difficile la perception des conversations. J'ai repéré une conversation entre trois filles à propos d'histoires amoureuses ("Il te kiffe, ça s'voit trop!" dit l'une des filles à son amie), un garçon demandait aussi à un autre quelle musique il écoutait sur son MP3. En effet, une chose m'a particulièrement étonnée: dans les nombreux groupes que j'ai observés, il est fréquent qu'un ou deux lycéens ait des écouteurs dans les oreilles tandis qu'ils discutent avec leurs amis (ils arrivent à écouter de la musique tout en parlant (!!)). Sur la centaine d'élèves présents, j'ai pu repéré deux groupes qui se distinguaient des autres par leurs apparences vestimentaires: -un groupe de trois garçons, style "rappeurs" habillés de jogging, baskets et cheveux courts coiffés avec du gel. -un groupe de cinq "skateurs" vêtus de baggy et chaussures style "Vans", l'un d'entre eux portait des dreadlocks et un autre un casque MP3 autour du cou et un piercing à l'arcade. Mis à part ces deux groupes, je n'ai pas relevé d'autres clans de ce genre, la plupart adoptent un style vestimentaire basique (la plupart en jean, basket, manteau simple). Je n'ai repéré que quelques lycéens portant un piercing au visage. A 10h20, il n'y avait plus qu'un groupe de 3 lycéens discutant encore dehors, tous les autres étaient rentrés en cours. *mercredi 7 decembre 10h15-10h30 observation lycée emmanuel héré comme je t’ai dis j’ai triché, c’est au lycée à commercy que j’ai fais ça, mais c’est l'équivalent d’héré donc bon...^^) Je suis arrivée à 10h devant le lycée: je m’assoie sur le banc en face du lycée afin d’avoir une vue sur la cour exterieure du lycée. entre 10h05 et 10h10 les éléves commencent à soirtir au compte goutte: ils fulmen,t seul ou accompagné devant le lycée (une jeune fille seule joue avec son portable tout en fumant et un groupe de deux jeunes garçons écoutent du rap grace aux enceinte de leurs portable) Lorsque la recréation sonne les éléves s’amassent sur le trottoir et forment un bloc épais: seul un groupe se distingue. Celui ci s’éloigne du “bloc” et fument à l'écart. Il est composé d’individus (3 filles et deux garçons) habillé de manière similaire: ils arborent des coiffures originales (crêtes, dread locks...) et des piercings. fille comme garçons portent des pantalons larges de couleurs verts, et des manteaux de style militaire. Je décide de m’approcher de ce groupe afin de saisir des conversations. Il me semble que ce sont en fait des amis hors scolaire puisque ils parlent de “teuf” et de la “cuite” de leurs week end.ce sont des “teuffeurs” à en juger par les inscriptions que portent leurs t-shirt (“explicit teufeur :fuck autority”) l’un d’eux porte des écouteurs autour du cou mais ne les utilise pas. je m’approche ainsi du bloc de fumeurs ou j'entends de la musique: en effet un groupe de jeunes filles (toute habillées en jean et baskets mais avec un maquillage appuyé puisqu’elles on toutes quatre des paillettes sur les yeux ou les joues) écoutent de la musique sur les enceintes de leurs portables tout en fumant et discutant. Leurs conversation porte sur des histoires de coeur ce qui leurs permet de chanter en même temps puisque leur musique est celle d’une chanteuse française de style r’n’b ayant des textes sur des histoire d’amour déchues. La plupart des autres élèves on un style vestimentaire simple, et n’écoutent pas de musique. à 10h 30, les surveillant forcent les élèves résté dehors à rentrer à l’intérieur de l’enceinte du lycée. *Analyse: Les lycéens se disent assez ouverts aux différents courants musicaux, il est rare qu'un jeune se referme sur un type précis de musique. Toutefois certains genres comme la variété française ou le r'n b sont fréquemment rejetés. On constate donc que cette tolérance musicale possède ses limites.differenciation entre les actes  et les dires. La musique fait partie intégrante du quotidien des lycéens. Elle est très présente dans leur vie, aussi bien à leur domicile (écoute permanente, en fond sonore dans leurs chambres) qu'à l'extérieur grâce à leurs téléphones portables ou MP3 qui leur permettent de passer le temps des trajets à pied ou dans les transports en commun avec leurs groupes favoris. Mais la musique représente bien plus qu'un simple divertissement du quotidien, elle semble nécessaire à leur vie, leur offre la possibilité de s'évader par l'atmosphère qu'elle dégage, comme le fait toute forme d'art. Plus qu'un loisir parmi d'autres, la musique se révèle être une passion pour ces lycéens ("on ne pourrait pas vivre sans musique") Nous notons également un attachement particulier à la pratique de la musique par les lycéens. Nombreux sont ceux qui jouent d'un instrument ou au moins ont tentés. Certains comme Caroline, Thomas et Rémi jouent ou chantent chacun à l'intérieur d'un groupe amateur. Comme nous le dit Rémi, un musicien aura toujours un rapport plus profond à la musique que quelqu'un qui ne fait qu'en écouter. La découverte de la musique se fait avant tout par les interactions avec les amis ainsi que par internet, par le biais des sites d’écoute en ligne tels Deezer. Le goût pour tel genre est donc d’une part déterminé par les relations mais se construit également grâce aux médias. La famille joue rarement un rôle dans ces choix musicaux; en effet la plupart des lycéens n’écoutent pas du tout la même musique que leurs parents. Certains sont mêmes opposés aux goûts musicaux de leurs enfants (en particulier concernant le metal qui engendre même des craintes) Les lycéens semblent attacher une importance égale aux paroles qu'à la mélodie. En effet, les textes véhiculent des messages auxquels ils sont très sensibles, évoquant notamment les problèmes relationnels et l'amour; thèmes qui touchent beaucoup à cet âge de la vie qu'est l'adolescence, où s'opèrent des bouleversements de la pensée et une recherche de compréhension du monde et des autres. Certaines musiques sont porteuses de messages plus forts que d'autres comme le reggae par exemple: comme nous l'explique Paul, ce courant véhicule des valeurs pacifistes, le respect de la planète et des individus ainsi qu'une sorte de "code moral" qu'il tente de respecter le plus possible dans son quotidien. => Les lycéens se défendent d'adopter les codes vestimentaires et autres signes distinctifs des différents courants musicaux. Ils se sentent plutôt indépendants des signes d'appartenance (cela va de paire avec l'ouverture à divers types de musiques). Toutefois, nous remarquons un certain décalage entre ces propos et l'apparence de certains lycéens: Caroline qui écoute du metal adopte un style assez excentrique avec ses cheveux teints en violet et ses rangers ou encore Paul, l'amateur de reggae, fumant un joint durant notre entretien! D'autres sont plus sincères ou tout simplement conscients de l'influence de la musique comme Joséphine qui nous dit hésiter à se faire tatouer le symbole (triangle isocèle) de son groupe favoris sur le poignet. On remarque donc que la musique a bel et bien une certaine influence sur la construction de l'identité des lycéens dans leurs modes de vie. Mais cette influence n'est pas toujours perçue par les acteurs eux-mêmes. Nous supposons d’ailleurs que ce rejet est plus ou moins conscient par l’individu puisque avouer s’identifier à des groupes de musique afin de construire sont style de vie ou vestimentaire peux sembler réducteur voire même vexant Selon les lycéens tous les styles musicaux sont victimes de préjugés auprès des "non-initiés": le metal serait violent, l'électro serait musicalement simpliste, le reggae "baba-cool" etc. Mais ces préjugés s'effacent en général lorsque l'on s'intéresse réellement à ces musiques et que l'on fréquente les amateurs. Dans l'enceinte des lycées, il est rare que se forment des clans sur des critères musicaux. Selon les enquêtés, une évolution vers une plus grande ouverture d'esprit s'opère avec le passage au lycée. Ce phénomène de clans est bien plus présent au collège. En effet, les lycéens avec qui nous avons eu des entretiens ont liés des liens d'amitié entre amateurs d'electro et de metal par exemple. Nous remarquons néanmoins que certains courants musicaux sont totalement rejetés tout comme leurs "adeptes". Thomas laisse par exemple échapper qu'il serait difficile pour lui d'être ami avec un gothique Selon les lycéens, ces "clans" se retrouvent plutôt à l'extérieur de leur établissement scolaire. Ils partagent en général les mêmes goûts musicaux avec leurs amis n'étant pas scolarisés dans le même lycée. Comme en témoignent Joséphine et Caroline, lorsqu'elles assistent à un concert, elles sont en compagnie d'autres amis que ceux du lycée. Les courants musicaux semblent jouer un rôle dans les autres goûts culturels. Nous remarquons que les lycéens qui défendent la musique alternative, revendiquant une certaine liberté face aux industries culturelles (comme Caroline, Joséphine et Thomas) aiment également l'art (tous trois sont inscrits en 1ère L arts plastiques), et revendiquent une aversion pour la culture populaire française (musique comme cinéma) le cinéma d'art et essai (fréquentent le Caméo). De même pour Paul, sa passion pour les arts martiaux va de pair avec la musique reggae qu'il écoute (parle d'un état de "nirvana" à atteindre à travers ces deux loisirs). Rémi nous dit aussi, qu'il aime les films d'horreur, genre majoritairement apprécié par les amateurs de metal. Il existerait donc bien une corrélation entre certaines musiques et d'autres loisirs. biliographie et sitographie: PASQUIER “culture lycéenne la tyrannie de la majorité”   PASQUIER: “le rapport des ados à la culture” GALLAND : “sociologie de la jeunesse” ERIKSON: “adolescence et crise: la quête de l’identité” Maryse SOUCHARD, Denis SAINT-JACQUES, Alain VIALA, Les jeunes, Pratiques culturelles et engagement collectif, Colloque international Belfort 1995
sociologie

« de l'enfance et de l'âge adulte (voir définition) ainsi cela nous a donné envie de travailler sur cette période de la vie.

Nous nous sommes alors posé la question des choix culturels dans la construction de l'identité.

Nous avons pensé que celle ci avait une importance assez forte chez les adolescents, et permettais à ceux ci de construire leur identité.

*definiton adolescence: le terme adolescent est un terme récent apparu avec l'industrialisation (XIX iéme siècle).

Il désigne une période de la vie (environs vers 11/17ans) marquée par un développement physique (atteinte de la maturité sexuelle) et un questionnement sur la place occupée par l'individu dans le groupe (atteinte de la maturité sociale).

Cette période fait le lien entre l'enfant et l'adulte.

C'est en quelque sorte une période de deuil puisque le concept de “soi” est remis en question (l'enfant meurt pour laisser place à l'adulte ce qui implique un changement moral et physique). Selon Erikson, pour parvenir à la maturité identitaire l'adolescent doit réexaminer son identité et ses rôles. Ainsi l'adolescence est une période de tension et de turbulence puisque l'individu réoriente son concept de vie, s'affirme donc contre ses parents et définit le socle de son engagement dans l'existence. Selon certains sociologues, il y aurait quatre sphères de développement: La première serai le développement pubertaire: de 11 à 13 ans.

(transformation du corps) la seconde le développement cognitif : de 12 à 16 ans (transformation de la pensée) la troisième peu être nommée socialisation, de 13 à 18 ans, (changement de la vie sociale) enfin le développement identitaire de 14 à 21 ans remet en question l'image de soi,( le “moi”.) *Le sens attaché à la musique par les jeunes Cf.

Les Jeunes, Pratiques culturelles et engagement collectif, Colloque international, Belfort 1995. La musique est considérée comme l'un des modes d'expression de la jeunesse et par conséquent une voie de. »

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