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Socrate

Publié le 29/01/2012

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socrate

Socrate (≈ 469-399 av. J.-C.)                          I -Biographie S ocrate est né en 469 dans la ville d’Athènes. Il est reconnu pour être le philosophe grec de la philosophie morale, ou axiologie qui a eu un grand poid dans le monde philosophique occidentale.           Socrate est la progéniture de Sophrosnisque, un modeste sculpteur et de Phénarète, une sage-femme. Il avait également un demi-frère, Patroclès, enfant du premier mari de sa mère. Comme tous les Athéniens de l’époque, il reçut une éducation pluridisciplinaire comprenant littérature, musique et notamment gymnastique. Plus tard, il se familiarisera avec la rhétorique et la dialectique des sophistes, les spéculations des philosophes ioniens et la culture générale de l’Athènes de Périclès.           De sa prime jeunesse jusqu’à sa mort, Socrate se comportait en autodidacte. En effet, il s’instruit par l’intermédiaire des plus grands maîtres de différentes disciplines auxquelles il s’intéressait.  Il aurait appris l’Amour avec Diotime, la poésie avec Événos de Paros, l’agriculture aux côtés d’Ischomaque et la géométrie auprès de Théodore de Cyrène. Ce dernier fut d’ailleurs l’un des maîtres de Platon.           Durant son adolescence, Socrate continua le travail artisanal que son père effectuait. Il réalisa un ensemble de statues des trois Grâces qui ont été situées à l’entrée de l’Acropole jusqu’au II ème siècle av J.-C. D’après d’autres témoignages il aurait été banquier ! Démétrius affirma que Socrate vivait dans une relative fortune, à l’instar de Platon qui affirme qui le fils de Sophrosnisque aurait vécu dans une grande pauvreté ! Cette dernière affirmation est corroborée par Xénophon, l’un de ses disciples qui se borna à reproduire fidèlement les doctrines de son maître …           Il commença à enseigner vers 435 av. J.-C. dans la rue, les gymnases, les places et au gré des rencontres … Il parcourait les rues d’Athènes vêtu modestement et sans chaussures, son bagage était sa sage parole ! Il prônait la reconnaissance de  l’ignorance de l’Homme. Cette citation en est la preuve :  « ἅ μὴ οἶδα οὐδὲ οἴομαι εἰδέναι « , en français : « Ce que je ne sais pas, je ne crois pas non plus le savoir « .           Il aimait questionner incessamment sur ses croyances et ses convictions. Ce perpétuel « aiguillonnement « de son idéologie le mit dans une situation tellement controversée que cela l’emmena à sa condamnation à mort par le Tribunal des Cinq cents ans en l’an 399 av. J.-C . Pendant son emprisonnement il eut l’occasion de s’enfuir, mais il réfuta cette opportunité au motif que le respect des lois de la cité était plus important que sa propre personne. Il fut donc condamné à boire la cigüe comme le rapporte Xénophon dans les Mémorables...           II- Son ½uvre         I l n’a cependant laissé aucune ½uvre écrite ; sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects.         Un de ces derniers, le plus anciens, nous a été offert par le célèbre Aristophane, dans « Les Nuées «. Le dramaturge nous présente un Socrate idiot, qui préfère « l'argumentation injuste « et affirme de sots concepts...         Néanmoins, la plupart des choses que nous savons sur Socrate proviennent d’informations récurrentes dans les sources secondaires : les dialogues de Platon, l’un des élèves de Socrate ; les ½uvres de Xénophon, l’un de ses contemporains ; et des écrits d’Aristote.         Rien de ce que Socrate a lui-même écrit n’a survécu ! On sait en effet que le philosophe avait l'habitude de se promener tout en conversant avec le premier venu, escorté par quelques disciples... A ceux qui semblaient trop sûrs d'eux, il leur montrait leurs contradictions et leur ignorance !         C'est ce qu'on appelle l'ironie Socratique.          Celle-ci se base essentiellement sur la devise de Socrate, qui est « Connais-toi toi-même ! «. Ainsi,  cet Athénien avait pour but de rechercher ce qu'est l'Homme, il souhaitait que l'on s'observe en tant qu'être pensant, en s'élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions, qui ne sont, selon lui, qu'illusion... Il était tiraillé entre l'idée que l'Homme était animal, et qu'il avait en lui quelque chose de divin. Ceci implique que Socrate était aussi un adepte des Sciences de l'Être et de la physiologie, dont ses théories étaient d'ailleurs largement empreintes. On comprend pourquoi il avait l'habitude de dire :         « Je cherche si je suis un animal plus compliqué que Typhon et plus méchant, ou si ma nature est pure, simple ou claire et participe au divin. «         Cet être à part, était toujours en quête du bien-être absolu de l'Homme, tant au sein de la nature (c'est ce qui l'a poussé à « introduire des divinités nouvelles «), qu'à l'intérieur même de l'âme.         Il semble donc manifeste, qu'on peut le qualifier de « paléo-humaniste «...

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