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Sommes-nous impuissants devant les passions ?

Publié le 05/03/2004

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PASSION (lat. passio; de pati, supporter, souffrir)

Gén. La passion se définit en s'opposant d'abord à l'action (tel est son sens premier), puis à la raison (sens plus tardif). L'acception courante du terme désignant un attachement dominant (comme dans l'expression « la passion du jeu ») évoque encore l'idée d'une dépendance dont on pâtit davantage qu'on ne la choisit et qui peut être déraisonnable. Phi. En grec pathos, opposé à action. Chez Aristote, une des dix catégories, qui désigne l'accident consistant à subir une action. De même, au xvii' siècle, les passions comprennent tous les phénomènes passifs de l'âme. Ainsi, pour Descartes, les passions de l'âme sont les mouvements qui se produisent en elle quand, « touchée du plaisir ou de la douleur ressentie dans un objet », elle le poursuit ou s'en éloigne. La passion s'oppose plus précisément à la raison dès lors qu'à partir du xviiie siècle on la définit comme une tendance assez puissante pour dominer la vie de l'esprit. Ainsi, pour Kant, les passions relèvent de la faculté de désirer et sont des « tendances qui rendent difficile ou impossible toute détermination de la volonté par des principes ».

« 1 Quand on veut dominer ses passions, on le peut J-- • H • H • 1 Il n'appartient qu'à nous de développer la dimension active de notre affectivité, de manière à devenir toujours plus actifs que passifs.

L'exercice de la vertu est «un souverain remède contre les passions».

Si forte que soit la passion, la volonté n'y est jamais entiè­ rement soumise D ans le jugement, l'entendement , par la lumière qu'il apporte, incline la volonté à le suivre.

Mais il est tou­ jours possible à la volonté de se détourner du vrai ou du bien clairement connu .

De la même façon, dans la passion , la volonté est sans doute poussée d' un côté, mais elle peut toujours, quoique indirecte ­ ment , reprendre l'ini­ tiative , résister et maî­ triser la passion.

La connaissance permet la maîtrise des passions L es passions sont ce qui explique la dif­ ficulté du gouvernement de soi.

Les connaître, c'est-à-dire savoir qu'elles •la volonté est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte.

• René Descartes, Les Passions de l'âme viennent du corps et ne sont pas les maléfices d'une autre âme secrète, qui nous habiterait à notre insu, est la même chose que se rendre capable de les maî­ triser.

L'âme généreuse est plus forte que les passions 1 'âme forte est l'âme L généreuse , et la force de l'âme est la vertu .

L'homme généreux sait qu'il a l'infiniment libre disposition de ses volon­ tés et sent en lui-même une ferme et constante résolution d'en bien user.

La générosité n'est pas l 'infinité de la volonté, mais l'exercice du Droit que Dieu nous a donné (et dont beau­ coup ne veu lent pas se servir) d'être maîtres de nous-mêmes.

Les Passions de l'âme est un traité d'éthique -1 __ _ qui prône la générosité.

Cette dernière consiste à s'efforcer de bien user du libre-arbitre que Dieu nous a donné.. »

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