SPINOZA: Rien certes, hormis une superstition sauvage et triste, ne défend de se réjouir. Car, en quoi fait-on mieux d'apaiser la soif et la faim que de chasser l'affliction ?

« tibles d'aucune approcne normative, puisque le mécanisme qui les produit n'est pas autre chose qu'une logique de l'être (désir et puissance d'agir).

• On s'efforcera donc de dégager, à travers la thématique du texte, la doctrine positive de Spinoza (cf.

tous les éléments déjà mentionnés dans nos annales, voir index alphabétique des auteurs : Spinoza).

Puis on en tirera les conséquences critiques (puisque le texte proposé a essentiellement une valeur réfutative) afin d'en évaluer dans un troisième temps l'intérêt et la portée .

QUELQUES RÉFÉRENCES UTILES POUR ENRICHIR LA Rɭ FLEXION .

• La valeur du texte de Spinoza réside donc surtout dans la cri­ tique de l'ascétisme chrétien qui voit dans la mortification et l'abstinence des instruments d'émancipation et d'affranchisse­ ment.

On situera cette critique dans une configuration de réfé­ rences diverses dont voici quelques exemples : • Épicurisme (cf.

Épicure : Lettre à Ménécée).

Le bonheur ne réside pas dans une recherche effrénée du plai­ sir, ni dans un renoncement pur et simple au désir, mais dans une satisfaction mesurée des désirs.

• Stoïcisme.

Le bonheur réside dans une harmonie pleine et entière avec la nature, dont on saisit l'ordre interne (thème de la « convenientia »ou accord avec soi-même et avec la nature).

(Cf.

Cicéron, De finibus bonorum et malorum : Des fins propres aux biens et aux maux.) • Nietzsche.

Critique de l'idéal ascétique comme dévalorisation de la vie (cf.

Généalogie de la morale).. »