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Le stoïcisme.

Publié le 15/02/2011

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Les Stoïciens (Ex. — Sénèque, philosophe latin du Ier siècle ap. J.-C.) se proposent d'échapper aux malheurs et de sauvegarder ainsi leur tranquillité morale. Dans ce dessein, ils déterminent d'abord quels sont les vrais biens et les maux véritables et, parmi ces derniers, distinguent ceux qui dépendent de nous et ceux qui dépendent de la Fortune ( = du Sort).

Cela établi, on conjure les premiers : passions, ambitions... par la maîtrise de soi, et les seconds par la fermeté, la « constantia «, le mépris de la souffrance et de la mort (Cf. le suicide de Caton d'Utique ou le geste d'Arria (Cf. Pline, Lettres III 16). Morale de la Raison et de l'Energie : « virtus « est formé sue « vir « = « homme « (digne de ce nom). Le sens de la dignité humaine (« L'homme est une chose sacrée pour l'homme «, a dit Sénèque) conduit au sentiment de la solidarité [humaine (« L'esclave est un humble ami «, a dit le même Sénèque) et même à l'amour désintéressé de la vertu : Oderunt peccare boni virtutis amore. (Horace) ( = Ce qui donnera aux bons l'horreur de la faute, c'est l'amour de la vertu). L'optimisme foncier du stoïcisme l'incite à croire à une Providence qui ne saurait placer le Sage stoïcien devant des diffi cultés insurmontables. (Cf. le De Providentia de Sénèque).

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