Devoir de Philosophie

Suffit-il d'avoir du plaisir pour être heureux ?

Publié le 27/02/2005

Extrait du document

  Le plaisir n'est pas une valeur morale Si le plaisir peut conduire au bonheur, que reste-t-il de la morale? Libre à chacun de partir en quête de son propre plaisir, même si les moyens qu'il emploie sont parfaitement immoraux et nuisent à autrui. On ne peut concevoir que la vertu disparaisse devant le plaisir, car alors tout serait autorisé, y compris les actes les plus répréhensibles. Le bonheur est un mélange des biens de l'âme et de ceux du corps Cicéron, proche en V cela d'Aristote, ne nie pas, à la manière des stoïciens, les biens corporels, les passions et les désirs. Mais il pense qu'à côté de ces biens, on ne doit pas ignorer ceux de l'âme. Ainsi, le bonheur, passe également par la connaissance. Celui qui accède au savoir vrai éprouve un plaisir immense. Ce savoir est intellectuel, mais aussi et surtout moral. La vertu conduit au bonheur ne peut pas nier l'existence de la douleur physique, et donc du corps. Difficile, selon Cicéron, d'être libre et heureux lors  qu'on souffre.

Nous sommes tout à la fois une âme et un corps. nous aspirons naturellment à éviter la douleur tout en recherchant le plaisir. Un usage modère des plaisirs conduit au bonheur (Epicure). Mais le plaisir du corps seul ne peut pas conduire au bonheur (Epictète). Seul le bien-être de l'âme, parce qu'il est d'une nature purement spirituelle et vertueuse, même au bonheur.

« un paradoxe : "Nous en usons parfois avec le bien comme s'il était le mal, et avec le mal comme s'il était lebien", (Épicure).

[Le bonheur ne concerne pas seulement le corps, mais aussi l'âme.

Le plaisir seul ne conduit pas aubonheur.

Cicéron n'admet pas que le plaisir seul puisse conduire au bonheur.

S'il ne faut pas nierl'existence du corps, il ne faut pas non plus oublier les aspirations de l'âme.

Le bonheur n'est pas concevable sans la connaissance du bien et la pratique de la vertu.] Le plaisir n'est pas une valeur moraleSi le plaisir peut conduire au bonheur, que reste-t-il de la morale? Libre à chacun de partir en quête de sonpropre plaisir, même si les moyens qu'il emploie sont parfaitement immoraux et nuisent à autrui.

On ne peutconcevoir que la vertu disparaisse devant le plaisir, car alors tout serait autorisé, y compris les actes les plusrépréhensibles.Dans la Critique de la raison pratique, Kant montre que le bonheurindividuel, recherché par tout un chacun suivant ses proprespenchants, ne peut être une finalité morale.

La recherche du bonheurpeut fournir des maximes personnelles d'action, mais non des lois à lavolonté, même si l'on prend pour finalité le bonheur de tous.

Ladéfinition générale du bonheur est subjective, donc variable etchangeante.

On pourrait au mieux en tirer des règles générales, maisjamais des règles universelles (valables toujours et nécessairement),car la base en est l'expérience et ce que l'on en ressent.

La recherchedu bonheur ne peut donc aboutir à une éthique comportant des règlespratiques communes à tout être raisonnable.A la différence de ces éthiques eudémonistes (eudaimonia : bonheur)qui s'en remettent à la subjectivité de chacun pour apprécier lebonheur, la loi morale doit être valable pour toute volonté raisonnable.La morale repose sur des lois universelles et nécessaires (valables pourtous et que l'on ale devoir de respecter).

A la question que dois-je faire?, la morale répond : le devoir, et uniquement le devoir.

Le souverainbien n'est pas le bonheur, mais la bonne volonté, c'est-à-dire la bonneintention, désintéressée, l'intention de faire le bien pour le bien, ouencore de faire le bien par devoir.

Elle repose sur un impératifcatégorique ("tu dois parce que tu dois") et non hypothétique ("si tuveux obtenir tel résultat, fais ainsi").

Sans condition, il ne repose surrien de sensible.

L'action n'est pas bonne suivant ses résultats, mais bonne en soi quand elle est faite pardevoir.

"Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loiuniverselle." Par ailleurs, le devoir commande le respect de la personne, de l'être raisonnable en tant quevaleur absolue : l'humanité, que ce soit la sienne ou celle d'autrui, doit toujours être respectée comme une finabsolue, et jamais traitée simplement comme moyen.

Seule cette volonté morale est autonome dans le sensoù elle répond à la loi de raison qu'elle trouve en elle (et qui exige de nous plier à l'universalité), et non à desexigences sensibles, naturelles et empiriques, qui nous rendent dépendants, hétéronomes : en ce cas, c'estl'expérience qui commande et non la volonté rationnelle. Le bonheur est un mélange des biens de l'âme et de ceux du corpsCicéron, proche en cela d'Aristote, ne nie pas, à la manière des stoïciens, les biens corporels, les passions etles désirs.

Mais il pense qu'à côté de ces biens, on ne doit pas ignorer ceux de l'âme.

Ainsi, le bonheur, passeégalement par la connaissance.

Celui qui accède au savoir vrai éprouve un plaisir immense.

Ce savoir estintellectuel, mais aussi et surtout moral.

La vertu conduit au bonheur ne peut pas nier l'existence de ladouleur physique, et donc du corps.

Difficile, selon Cicéron, d'être libre et heureux lors qu'on souffre.

D'unautre côté, rien n'est plus important que l'âme.

En conséquence, il faut considérer que le plus grand bonheurréside dans le bien-être de l'âme, lequel, contrairement au bien-être matériel, est pleinement satisfaisant.

Iln'est point de bonheur sans vertu. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles