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Suis je celui que je crois être

Publié le 19/12/2012

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 INTRO : Ce que je suis, c’est ce que je suis pour moi, mon identité personnelle. Comme cette définition de moi est élaborée par moi, elle semble pouvoir correspondre à ce que je crois être, cette croyance étant fondée sur ce dont j’ai conscience, sur les témoignages de ma conscience. Mais ce que je suis, c’est aussi ce que je suis de fait, en soi. Et dans ce cas, il se pourrait que ma conscience soit lacunaire, d’autant que ce que je crois être peut être aussi influencé par mes désirs, la croyance peut être une illusion. Aussi on peut se demander si je suis bien ce que je crois être. C’est donc du problème de la définition du moi, de notre capacité à se connaître de manière adéquate dont nous allons traiter. Ce sujet présuppose que j’ai une identité qui puisse être cernée, que j’ai une essence que mon existence ne fait qu’actualiser. Nous nous demanderons donc si ce que je suis pour moi n’est pas ce que je crois &...

« 2.des limites de ma conscience: il y a peut-être des choses en moi qui me constituent et me définissent et que j'ignore: on peut penser à l'inconscient de Freud qu'il distingue du moi, dans les 2 topiques, qui n'est que la partie émergente de moi-même mais auquel ce que je suis ne se réduit pas, le ça et le surmoi font aussi partie de moi 3.du fait que ce que je crois être dépend certes de ce que je sais être, mais aussi de ce que désirerais être.

La croyance peut être « fondée » sur le désir, elle est alors illusion et donc éloignée de la réalité Mais pour pouvoir évaluer cet écart, il faut présupposer qu'il y aurait un moi prédéfini que je me devrais de saisir et découvrir. III. On peut penser que si un objet est défini, son essence précède son existence; je suis un sujet humain et que je suis en tant que tel non défini mais que j'ai à me définir.

Et c'est la conséquence du fait que nous sommes des êtres doués de conscience réfléchie. « la conscience est l'être qui est ce qu'il n'est pas et n'est pas ce qu'il est ».

(Je suis conscience de l'arbre que je ne suis pas , je ne suis pas seulement conscience de cet arbre, par ex).

Donc on ne peut réduire l'homme à ce qu'il est là, et c'est grâce à cet écart créé par la conscience, qu'il peut devenir, devenir autre chose, lui.

Chez l'homme l'existence précède l'essence, on est indéfini et on a à se définir, donc je ne suis pas ce que je crois être dans le sens où je peux juger et agir sur ce que je découvre ( déterminisme, inconscient...), je suis libre et je suis ce que je crois être mais que je ne suis pas (encore), si cela correspond à mon projet d'être, car je pourrais peut-être l'être un jour et je me réaliserais en le réalisant.

Et la croyance d'être ceci ou cela, comme la foi des autres en moi, peut faire que je le devienne, je serai ce que je crois être, je serai mon projet! « si je crois que l'enfant que j'instruis est incapable d'apprendre, cette croyance écrite dans mes regards et dans mes discours, le rendra stupide; au contraire ma confiance et mon attente sont comme un soleil qui mûrira les fleurs et les fruits du petit bonhomme » Alain, Propos d'un normand, 1952 autres III possibles: quels sont les moyens pour MIEUX se connaître? OU impossibilité de se connaître ( l'inconscient de Freud)  . »

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