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Le sur-développement économique

Publié le 14/09/2011

Extrait du document

L'augmentation de la production semble l'inspiration de base

de la société industrielle. Le monde ne raisonne plus qu'en

termes de développement, et se laisse envahir par une technologie

ambiante, c'est-à-dire par la recherche permanente de

l'application systématique de la science et de toutes les autres

connaissances organisées à des tâches pratiques.

Raymond Aron a dégagé cinq critères qui permettent de

caractériser la Société Industrielle :

« La société industrielle a apporté aux hommes la fameuse ère de l'opulence, selon l'expression de John Kenneth Gal­ braith (1), qui a bouleversé tous nos modes de pensée.

Depuis des millénaires, les hommes raisonnaient en termes de pauvreté, et l'économ ie n'était que la science de l'adminis­ tration de ressources rares.

Beaucoup pensent encore de cette manière au sein de sociétés où il est cependant nécessaire d'imaginer les moyens de créer des besoins nouveaux, abso­ lument nécessaires à l'écoulement d'une production dont le rythme ne peut ralentir sans risque de " casser la machine "· Cette machine ressemble donc à une bicyclette : tout va bien à une certaine allure, mais on ne peut ni s'emballer ni faire du sur-place sans risque de chute.

La croissance de la production ne vise plus principalement les biens à produire, elle est la condition du travail et du revenu nécessaires aux hommes.

C'est ainsi qu'apparaît ce que Galbraith appelle le " nouvel État industriel » (1) dont l'analyse bouscule la plupart des idées reçues depuis cinquante ans dans la société occidentale.

Les impératifs de la technologie et leurs conséquences La technologie telle qu'elle a été définie plus haut engendre essentiellement la nécessité d'une programmation générale qui va jusqu'à la planification.

En effet, un déla i ·croissant sépare le commencement de toute tâche de son achèvement, le capital investi dans la production ne cesse d'augmenter, les délais et les dépenses sont d'autant plus rigides que la technologie se complique.

Enfin la main-d'œuvre est de plus en plus spécialisée, et par conséquent organisée.

Les contraintes technologiques sont telles qu'elles élargissent sans cesse les éléments que les firmes industrielles doivent I.

John.

K .

GALBRAITH, L'ère de l'oQulence (The affluent society) .

2..

John.

K.

GALBRAITH, Le Nouvel Etat Indusuiel (The New industrial State ).. »

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