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SYMBOLE

Publié le 17/06/2012

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Processus mental qui représente une réalité externe par une image. Les signes conventionnels appris, comme ceux de l'écri­ture , représentent d'une manière convenue et arbitraire ce qu'ils ont pour fonction d'exprimer. N'importe quel autre signe pour­rait jouer le même rôle. Un symbole au contraire, entretient des rapports d'analogie avec le contenu qu'il évoque. Ces rapports peuvent être cachés ou transparents, universels ou personnels.

Le symbole dit toujours quelque chose d'essentiel, qui ne pourrait être traduit complètement par un autre moyen. Il constitue un langage inexprimable, un « outil de la pensée affective «. Au cours du développement intellectuel, le symbole apparaît en même temps que l'acquisition du langage. L'enfant en fait usage spontanément dans ses jeux. Par exemple, un caillou symbolise un bonbon ou une pièce de monnaie...

Selon la doctrine psychanalytique, le symbole se substitue à un contenu inconscient, lui permet de franchir le barrage de la censure du Sur-Moi et de parvenir a la conscience sous une forme acceptable. Pour le primitif. le symbole détient le pouvoir magique de l'objet qu'il représente. Il condense les forces multiples d'une réalité vivante : il est d'ailleurs cette réalité.

Le symbole se présente dans le rêve, les « actes manqués «, la magie, les arts, les maladies mentales, sous des formes analo­gues. Puisé dans les archétypes de l'inconscient, aussi bien que dans l'ambiance, il exprime de l'intérieur une expérience inef­fable, il est porteur d'une énergie affective d'autant plus grande que sa signification est plus mystérieuse. —> logique, pensée, psychanalyse, rêve.

 

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