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LE SYMBOLISME

Publié le 15/02/2011

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     SON HISTOIRE :    — Vers 1884-1885 : Mort de Hugo ; lassitude des excès du naturalisme, de la froideur parnassienne ; succès des drames de Wagner. Du monde des formes on se tourne vers celui, nuancé et mystérieux, de l'âme.    — Influence de BAUDELAIRE: son sonnet "Correspondances" contient en germe toute la théorie du futur symbolisme :    « Les couleurs, les parfums et les sons se répondent... «

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Le symbolisme On ne peut donner de défïnition ou de déli­ mitation ne/le au courant sm1holiste.

qui jill important en France à la fin du XIX• siècle el se répandil dans fous les pan.

Cc mou\'ement !illéraire et artistique prit·ilé­ giait des idées et des \'Ole urs spirituelles c11 réaction contre le positil'isme et le réa­ lisme.

La naissance du symbolisme En réaction contre le positivisme scienti­ fique et l'esthétique réaliste.

un nouvel état d'esprit apparut dans les années 1880.

carac­ térisé par une lassitude désabusée devant la vie.

Cette sensibilité "décadente" se mani­ festa dans des clubs (Hydropathes.

Zutistes.

etc.), dans l'humour absurde d'un Alphonse Allais.

dans la poésie amère d'un Jules Laforgue.

Pour Verlaine, en 1884.

les Poètes maudits étaient Mallanné, Cros, Corbière.

Rimbaud.

Des Esseintes.

l'esthète décadent du roman de Huysmans A Rebours.

admirait Poe.

Baudelaire.

Verlaine.

Mallarmé ct la peinture de Gustave Moreau.

Après 1885.

de nouvelles préoccupations idéologiques et esthétiques apparurent.

influencées par l'hennétisme de Mallarmé.

par les "corres­ pondances" de Baudelaire.

par l'art total de Wagner.

Le 18 septembre 1 R86.

dans un article manifeste publié dans le Figaro.

Jean Moréas définissait les valeurs symbolistes : valeur suggestive du langage.

privilégiant l'idée, le rêve par rapport à la sensation.

à la vie.

En peinture.

Moreau s'inspirait des mythologies anciennes.

des fables orien­ tales ; Puvis de Chavannes peignait des fresques empreintes de dévotion religieuse.

Le groupe de Pont-Aven, réuni autour de Gauguin.

présenta en 1889 une exposition Fin du XIXe siècle d'œuvres "synthétistes.

Maurice Denis fut le porte-parole des nabis (les "prophètes").

L'extension du mouvement En 1891, dans un article du Mercure de France, Albert Aurier définissait l'œuvre d'art symboliste comme "idéiste, symboliste, synthétique.

subjective.

décorative".

De nombreuses revues répandaient les points de vue du mouvement.

par exemple la Rente h/anchc.

De 1892 à 1897, les Salons de la Rose-Croix organisés par le sâr Péladan exposèrent des œuvres symbolistes.

En 1891.

Jules Huret constatait dans une Enquête sur /'ét·olution littéraire que le symbolisme avait pris le pas sur le naturalis­ me.

La sensibilité symboliste se répandait dans tous les pays.

particulièrement en Belgique (Maeterlinck, Verhaeren, Ensor).

Elle marqua il leurs débuts des écrivains comme Gide.

Claudel et Valéry.

Témoignage "Ennemie de l'enseignement, de la déclamation.

de la fausse sensibilité, de la description objective.

la poésie sym­ boliste cherche à vêtir l'Idée d'une fonne sensible ....

L'Idée.

à son tour.

ne doit point sc laisser voir privée des somp­ tueuses simarres des analogies exté­ rieures." J.

Moréas, Le Svmholisme, dans Le Figaro du 18 septembre 1 R86.

11/ustratwn !J'ou \'l'nans-nous.

que sommes-nous.

où allons-nous ')de Paul Gauguin.

Photo E.R.L.

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D:2 305 73-06. »

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