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La Technique (cours)

Publié le 22/05/2012

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technique

 

Introduction :

 

Se demander si la technique répond toujours à nos besoins, c’est se demander si la technique est capable de répondre de mani�re systématique et permanente à nos besoins. La technique vient se substituer aux réponses immédiates et déterminées que les autres êtres vivant apportent à leurs besoins et apparaît comme la réponse spécifiquement humaine que nous apportons aux besoins que la nature nous impose. Elle peut-être définie comme une lutte avec la nature en vue de notre subsistance. L’étendue des domaines investis par la technique nous autorise à dire qu’elle permet aussi d’assurer plus de confort. Il faudra alors se demander si la technique ne permet pas d’atteindre une certaine forme de bonheur ? On verra également en quoi la technique pourrait créer de nouveaux besoins. Ceci nous conduira à envisager le fait que la technique n’ait pas qu’un moyen pour arriver à nos fins mais que c’est aussi un mode de penser et d’exister. En étant sans cesse focalisé sur le calcul, l’efficacité et l’utilité, l’homme moderne n’est-il pas en train de négliger les relations sociales ? N’y a-t-il pas des besoins que la technique ne peut satisfaire ? 

technique

« alimente la volonté de puissance et par cela elle rend les hommes rivaux, et donc elle ne rend pas les hommes heureux.

Pour Heidegger la technique prive l’homme de sa dimension pensante .

La science et la technique envisage l’être sous l’angle du calcul et de la domination (l’être est appréhendé comme « un fonds exploitable »), mais dans ce monde connu par la raison, l’homme se sent « désolé ».

La où tout est prévue et calculé, il n’y a plus de place pour le questionnement, quand au sens de ce qui est.

C’est une situation paradoxale et inquiétante d’un environnement dans lequel tout semble connu et ou l’on ne se sent néanmoins pas chez soi.

La technique engendre un vide spirituel, elle témoigne d’un « projet existentiel », qui privilégie le calcul et l’explication, au détriment de la pensée et de la sensibilité.

Toutefois, si l’évolution menaçante de la technique semble nous condamner à modifier notre façon d’envisager l’être, faut-il nécessairement renoncer à la technique et au progrès rationnel p our nous réconcilier avec notre nature d’être pensant ? III.

De l’optimisme technique à une éthique de la responsabilité Sans nier la réalité du « désolement » qu’engendre la technique, peut -être peut on tenter de comprendre selon quelles modalités la technique a ainsi conduit à l’aliénation.

Pour Simondon, l’homme peut se réconcilier avec la technique s’il développe son savoir technique.

Dans cette perspective la raison théorique serait à même de diriger l’évolution technique vers l’épano uissement de l’humanité.

Pour Jonas, la raison théorique liée au fondement des sciences et des techniques, est certes capable de repousser les limites de ce que l’homme sait faire (progrès technique), mais elle ne peut pas établir ce qui est légitime de faire.

C’est en étant attentif au sentiment de peur et d’inquiétude suscité par certaines innovations technique que l’on est amené à évaluer la légitimité de certaines inventions.

Etant donné l’impact que pourrait avoir certaines créations techniques sur l’e nvironnement et sur les générations futures, nous devons par précaution nous en passer .

Désormais nous sommes pour partie responsable aussi de l’avenir .

D’où la nécessité d’une régulation éthique des progrès technique, dans le but d’une reconquête d’un viv re ensemble moins préoccupé par l’efficacité et la rentabilité.. »

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