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Le terme "haïr" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 10/07/2010

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descartes

DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

 car, encore que les raisons pour lesquelles je l’avais prise auparavant fussent très fortes, mon inclination, qui m’a toujours fait haïr le métier de faire des livres, m’en fit incontinent trouver assez d’autres pour m’en excuser.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 139.

 Et lorsque cette connaissance est vraie, c’est-à-dire que les choses qu’elle nous porte à aimer sont véritablement bonnes, et celles qu’elle nous porte à haïr sont véritablement mauvaises, l’amour est incomparablement meilleure que la haine ;

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 septembre 1646.

 Car on voit même que ceux qui ont été condamnés à la mort, n’ont point coutume de haïr leurs juges, quand ils pensent l’avoir méritée ;

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

 Et on voit, par expérience, que les plus gens de bien deviennent peu à peu malicieux, lorsqu’ils sont obligés de haïr quelqu’un ;

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

car, encore que les raisons pour lesquelles je l’avais prise auparavant fussent très fortes, mon inclination, qui m’a toujours fait haïr le métier de faire des livres, m’en fit incontinent trouver assez d’autres pour m’en excuser.

  LES PASSIONS DE L’AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 139.

Et lorsque cette connaissance est vraie, c’est-à-dire que les choses qu’elle nous porte à aimer sont véritablement bonnes, et celles qu’elle nous porte à haïr sont véritablement mauvaises, l’amour est incomparablement meilleure que la haine ;

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 septembre 1646.

Car on voit même que ceux qui ont été condamnés à la mort, n’ont point coutume de haïr leurs juges, quand ils pensent l’avoir méritée ;

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 1er février 1647.

Et on voit, par expérience, que les plus gens de bien deviennent peu à peu malicieux, lorsqu’ils sont obligés de haïr quelqu’un ;

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