La Terre

« sphère joue le rôle d'un énorme filtre à ultra­ violets , dont les rayon s les plus importants ne pénètrent pas plus loin qu 'à une altitude de 50 kilomètres environ.

Cependant, l'atmosphère ne se contente pas d'arrêter les radiations invisibles, elle protè­ ge également la Terre contre les collisions a vec les météores.

L'espace est rempli d'in­ nombrables fragments de roche et de métal, dont certains ne sont pas plus gros qu 'un grain de sable , tandis que d'autres sont des bl-ocs pou vant atteindre 1 à 2 km de diamètre ou davantage.

Ces fragments se précipitent dans l'espace à plusieurs kilomètres à la se­ conde, en se laissant occasionnellement atti­ rer par le champ gravitationnel d'une planè­ te.

Les effets d'impact dus aux· météore s sont visibles à la surface de la Lune, la plus pro­ che voisine de la Terre.

Pendant des millions d'années, sa surface a été grêlée et balafrée par des millions de colli­ sions violentes .

Si ce phenomène s'était pro­ duit sur la Terre, la vie n'aurait eu aucune chance d'évoluer aussi rapidement qu'elle l'a fait.

Fort heureusement, lorsque les météores plongent dans l'atmosphère de la Terre , la friction entre leur surface et les molécules de l'air provoque leur réchauffement, poussé au rouge, jusqu'à leur désintégration en un pa­ nache de flamme s et de fragments incandes- Absorption ~ Rayons gamma] ~ etrayonsX 9% Ultraviolets Lumière visible Violet Bleu Vert Jaune Orange Rouge llllllllllllllll lllnfrarouges ] 50 % Ci-de ssou s, à gau ch e: C e tabl eau m ontr e le pourcenta ge re lati f des rayons X, d es rayon s ultra vio lets, d e la lumi ère v is ibl e (d éco mp osée dan s les ray on s du sp ec tre) et d es rayon s infrar ouges irradi és par le So le il .

C i-desso u s: Cett e fig ure i llustr e l 'ab sorpti on, la d ispe rs io n et la ré fle xio n d es rad iati ons so la ir es à l e ur arri vée, par les g az, les nua­ ges et les particul es de l'atm o­ sph ère e t par la su rfa ce de la Ter­ re.

M oin s de la m oitié des radia ­ tions qui se diri ge nt vers la T erre par vie nn ent jusqu 'à e lle.

M êm e ain si, cette f raction , tran sformée e n chal eur , es t suffis ant e pour ré­ chau ffe r la mer , la terre e t l'at­ m os phère infé ri eur e.

Ces ra­ diati on s, qui font év ap ore r l 'eau e t se d éplacer l'air , influenc e nt l'évo lution d es conditi ons atm o­ sph ériqu es.

Dispersion cent s.

Par nuit claire , il est possible de voir plu sieur s traces de météores , et, lorsqu 'ils s 'embrasent dan s le ciel, il est facile de com­ prendre pourquoi, depuis des siècles, ils s ont appelés "étoiles filantes".

L'atmosphère est constituée de couches dis­ tincte s.

La couche inférieure est appelée tro­ posphère.

Elle s'étend jusqu'à ùne altitude d'en viron 15 km et contient environ soixan­ te-quinze pour cent de tous les gaz de l'at­ mosphère.

C'e st la région dans laquelle se produisent les différents phénomènes at­ mosphérique s.

Les nuages, les vents et les courants d'air affectent davantage la tro­ po sphère que toute autre région.

Les nuages s e forment par l'évaporation de l'eau, tandis que les vents et les courants résultent d'un ré­ chauffement inégal de l'air.

La température la plus élevée est enregi strée à la surface de la Terre et elle tombe à -60 oc à la limite supé­ rieure de la troposphère .

Cette différence de température maintient l'air en mouvement constant.

Au-dessus de la troposphère, se trouve la tro­ popause, région en grande part ie exempte de s turbulence s existant aux niveaux infé­ rieurs.

Elle constitue, en fait, une couche in­ termédiaire, qui laisse rapidement la place à l'importante région suivante : la stratosphè­ re .

La tropopause est cependant intéressante Réflexio n Ozone Vapeur d' eau Nuages Petites particules Grosses particules Surface des nuages 8 7. »