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LES TEXTILES CHIMIQUES

Publié le 16/12/2011

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La macromolécule la plus utilisée pour les textiles utificiels est la cellulose. Comme il s'agit du constituant des textiles naturels végétaux, il était normal que des chimistes se soient intéressés en premier lieu à donner des propriétés textiles aux variétés de cellulose qui n'en ont pas naturellement ct qui sont très abondantes comme la cellulose du bois. Pour rendre utilisables ces macromolécules, il faut pouvoir les disposer dans une solution, donc trouverer un solvant approprié, cc qui est la parlie proprement chimique de l'opération. Il faut ensuite, par des procédés mécaniques, obtenir la disposition en fibres de ces macromolécules .

« LES TEXTILES FIBRES CELLULOSIQUES La mact ·omolécule la plus utilisée pour les textiles utificiels est la cellulose.

Comme il s'agit du constituant des textiles naturels végé­ taux, il était normal que des chimistes se soient intér essés en premiet· lieu à donnet· des propriétés textiles aux variétés de cellulose qui n'en ont pas naturellement ct qui sont très abondantes.

comme la cellulose du bois.

Pour rendre utilisables ces macromolécules, il faut pouvoir les disposer dans une solution, donc tJ·ou\·er un solvant appropt·ié, cc qui est la par­ lie proprement chimique de l'opét ·a tion.

Il faut ensuite, pat · des pt ·océ dés mécaniques, obtenir la disposition en fibres de ces macromolécules .

• Hist oriquem ent, le (Hemict · procédé a con­ sisté à transformer la cellulose en nitrocellu­ lose, celle-ci étant soluble dans un mélange d'alcool et d'éther.

Prenant la suite de travaux menés pat · divers chercheurs, le comte Hilaire de Chardonnet créa, en 1890 à Besançon, la pre­ mière usine de « soie artificielle » .

Comme la nitrocellulose (coton-poudre) est dangereuse par sa grande inflammabilité, cc procédé n'est plus utilisé.

• · Le procédé cupro-ammoniacal, dans le­ quel le solvant est la « liqueur de Schweitzct · », solution ammoniacale de cuivre, n'a pas encore complètement disparu, mais il est très peu uti­ lisé (« Cupresa », variété de t·ayonue produite pat· la fÏI·me allemande « Bayer »).

• Dan s Je procédé viscose ont fait agir du sulfure de carbone (que l'on récupère ensuite en gt·ande partie) sur une combinaison de cel­ lulose el de soude.

Cc pt·océdé s'est géuét·alisé après la guerre de 1914 et reste encore aujour­ d'hui le plus utilisé ct de beaucoup (plus des 3 /4 de la production des textiles artificiels).

Le textile ainsi produit est appelé « rayo nu e » lorsqu'il est livré en fil continu et « fib ran n e » en l'état de fibre discontinue.

L'acéta te de cellulose n'a vraiment été mis au point qu'après 1919 en raison des problèmes de solvants appropriés et de colorants adaptés.

Depuis peu on utilise également Je triacétate de cellulose, plus facile à obtenir que l'acétate et dout Je solvant, chlorure de méthylène, est devenu m o ins cher eu t·aison des progrès de la pétrolé ochimie.

Enfin on appelle « fibres polynos iqu es » des fibres obtenues par le procédé viscose mais qui font l'objet de soins particuliers (sélection de ARTIFICIELS celluloses à poids moléculaire élevé) et de trai­ tements mécaniques (étirage accentué) leur don­ nant d es propriétés qui les rapprochent da­ vantage des tex tiles végétaux naturels auxquels on peut les mê!et· facilement.

FIBRES ARTIFICIELLES NON CELLULOSIQUES La cellulose est le constituant de la quasi­ totalité des fibres artificielles (plus de 95 %).

Son avantage, bien entendu, c'est que la matière premièt ·e - Je bois - est facile à trouvet ·.

Di\"Ct ·ses expét·iences ont été tentées - et réussies - en laboratoire en utilisant des cons ­ tituants macromoléculaires (hydrates de car­ bone ou protéines ) autres que la cellulose, mais sans aboutir en général au stade industriel, soit que les sources de matières premières re\·ienncnt trop chet·, soit qu'elles ne fussent pas assez abondautes, soit que les filaments obteuus u'aicnt pas des qualités suffisantes (utilisatiou de la chitine, de l'osseine, de l'albu­ mine, de la gélaliue, etc ...

).

Parfois les réalisa­ tions ont atteiut le stade industriel mais n'ont pu se maintenir, faute d'une rentabilité suffi­ sante : c'est Je cas pour l'utilisation par l'I.C. l.

(Imperial Chemical ludustries) de la protéiue d'arachide, l'arachine, (usiue en Ecosse avant la guene) et de la protéiue du maïs, la zeïne, qui fut utilisée aux Etats-Unis.

• La casé ine a donné de meilleurs résultats.

Le procédé mis au poiut par l'Italien FctTelti avant la guene s'est développé en Italie sous le nom de « Lanital ».

La easéiue, dont la matière première est le lait, est uue protéine dont la composition chimique est très proche de celle de la substance protéiuique de la laine.

On obtient donc une « laine artificielle » dont les propriétés chimiques, en particulier, sont les mêmes que celles de la laine, ce qui permet à des mélanges de subir normalement toutes les opérations auxquelles on peut soumettre la lai­ ne : carbonisagc, teinture par exemple.

Le nom de « Lanilal » est couservé dans certains pays comme la Belgique.

L'Italie qui en reste Je prin­ cipal producteur l'appelle « fibre Merinova ».

• Par ailleurs la p ro té ine du soja est une sorte de caséine végétale que les Japonais uti­ lisent pour la fabricatiou d'une fibre textile voisine du Lauital.. »

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