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Le Theme De La Mort En Poésie

Publié le 10/10/2010

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Le genre poétique est apparut des l’Antiquité et a perduré jusqu’à nos jours. Des lors, les genres littéraires se suivent mais ne se ressemblent pas. Au moyen-âge, apparait en France le lyrisme afin d’exprimer les sentiments personnelle les plus intense. Des thèmes aussi différenciés que l’amour, la passion ou la mort sont traités. 

Mais dans quelles mesures peut-on dire que la mort est un des sujets de predilection des poetes lyriques ?

Apres avoir vu que les poetes lyriques semblent inspiré par les dieux, nous verrons que la mort, touche aussi et surtout à tout ce qui a un rapport avec la vie. Enfin, les poetes traite de la mort pour célevrer la vie.

 

Le lyrisme ne saurait se reduire à la seule manifestation des sentiments. Le poete lyrique se fait alors mage, inspiré et visionnaire.

Beaucoup de pomes engagés témoignent de l’émotion des poetes. Ceux-ci traitent la mort, comme initié a un secret divin. C’est le cas de René-Guy Cadou dans les Fusillés de Chateaubrillant. La représentation de la mort montre la supériorité des martyres qui ont combattu pour la liberté, pour que leurs idées soient reconnues. Le poète rapporte la mémoire de ces innocents exécutés pour leurs idées d'égalité et de liberté.«  Ils sont bien au dessus de ces hommes «. Le poete affirme que  « la mort surtout est une chose simple Puisque toute liberté se survit «.

Mais la mort continue de fasciner les poetes. Le fait que personne n’en soit revenu pour pouvoir la raconter, les intrigue. Dans je voudrais pas crever, Vian affirme « Je voudrais pas crever/ Avant d’avoir gouter/ la saveur de la mort «. La mort succite la curiosité des poetes. En effet, la poésie fait appel à l’irrationnel, elle est surtout affaire d’intuition, d’associations, de sensibilité, de rêve. Mais comment rever de cette mort, puisqu’il n’existe aucune experience directe.

Le poete chante également la crainte, la peur de la mort qui aliène l’existence de l’individu. C’est le cas de Téophile de Viau, dans La frayeur de la mort ébranle le plus ferme. Il exprime la crainte qui habite l’individu a l’arrivée de la mort. Ovide s’est d’ailleurs exprimé sur ce sujet en affirmant: « morsque minus poenae quam mora mortis habet « (La mort est moins cruelle que la crainte de la mort).

 

Le lyrisme, traite de la mort, également puisque la mort touche nécessairement à la vie. Il s’agit alors d’un theme universel.

Dans Demain des l’aube, Victor Hugo s’adresse à sa fille Leopoldine, décedée quelques années auparavant. Ce n’est qu’a la fin du poeme qu’on comprend qu’il va effectuer une sorte de pelerinage afin de fleurir sa tombe. Grace au vers « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps «, on comprend que meme vivant, la mort nous concerne. En effet, la mort de nos proches rythment nos vies.

Le poete associe également son mal-etre, sa souffrance avec la mort. Il l’associa à sa propre mort. C’est la cas de Victor Hugo dans « Oh je fus comme un fou «. Marqué par la mort d’une proche Hugo nous fait part de sa souffrance qui le conduit jusqu’aux limites de la folie. Désesperé il va jusqu’à aborder le suicide « Je voulais me briser le front sur le pavé «.

On peut également citer la relation étroite que le poete fait entre l’amour et la mort. Par exemple Baudelaire dans la mort des Amants imagine une mort est positive, même plus belle que la vie "divans profonds comme des tombeaux". Le poete exprime ici Le passage à la mort qui est paradoxalement un retour à la vie, qui en plus est meilleur et plus beau que la vie… Les amants pourront ainsi etre ensemble durant l’éternité. Baudelaire exprime ici la fusion des deux amants.

 

Mais le theme de la mort n’est pas toujours pejoratif, et le poete peut chanter la vie, la fuite du temps.

La mort est une realité qui met l’homme a distance de lui-même et le rend incapable de jouir du present. Dans Le pont Mirabeau de Apolinaire, le poete se plonge dans ses souvenirs et nous conte la fuite du temps et de l’amour. Le refrain du poeme « Vienne la nuit sonne l'heure/ Les jours s'en vont je demeure « insiste sur le fait que le poéte, face a ses amours déchus, devient incapable de vivre l’instant present.

Pour y remedier, certains auteurs se resignent, et repliquent que de toute facon la vie continue. Nous ne sommes que de passage dans ce monde, et qu’avec ou sans les morts, la terre continue de tourner. Dans les jours bleuiront, Norge s’expriment directement aux défunts: « Eh bien, restez morts si vous aimez ca «. Il affirme que les morts ont « cédé leur place «, et que « les jours bleuiront pour d’autres visages «. Ce poeme semble bel et bien exprimer la célèbre maxime « carpe diem « (Vivre l’instant present) de Horace.

Et, quoi que les Hommes fassent, la mort et bien plus puissante qu’eux. Dés leur arrivée sur terre, les Hommes, qu’ils soient athée ou chrétien, grand ou petit… sont condamnés à perir. Hugo, dans Mors, décrit la mort comme un monstre dominant, faisant le mal a chacun de ses pas. Il cite « Babylone «pour montrer qu’Elle agit en tout lieu et concerne tout le monde, toute époque. Les hommes, grands soient ils ne peuvent rien contre la grande faucheuse.

 

Que ce soit de manière positive ou bien encore négative, la mort est un des sujets privilegiés de la poesie lyrique. Dotés d’une sensibilité sans équivalent, les poetes restent intrigués par la Grande faucheuse,  Mais la mort signifie également la fin, la fin de la vie. Il est donc important de savoir la vivre au jour le jour, ce que les poetes savent par-dessus tout chanter. Les poetes nous livrent donc leurs sentiments personnels face à cette mort dont nous serons tous victime. Mais cela va-t-il influencer le lecteur ?

 

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