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Le thème du voyage dans candide

Publié le 19/05/2011

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Introduction :

On dit qu’il faut « se rendre en vacances », qu’on n’est pas raisonnable si on nie cette évidence. Mais l’évidence est parfois mise en question : il était par exemple , évident que pour voyager il eut fallu un support de transport ou une matière tel qu’un livre. L’évidence ne risque t elle pas de nous faire oublier les raisons d’un voyage véritable ? le vrai voyage ne doit il pas s’opposer au voyage préjugé ? il faut alors se demander à quelles conditions le voyage est il utilisé comme thème récurrent dans la littérature ?

Partie 1 : les ambiguïtés du voyage.

Idée 1 : l’évidence de la vérité du voyage le falsifie par la préjugé précédant le départ.

le préjugé est un jugement qu’on tient pour vrai avant d’avoir réfléchi.

Un vrai voyage se justifie.

Le préjugé impose une évidence au sujet.

Risque de l’ethnocentrisme qui peut enlever la véritable essence du voyage.

Le problème des valeurs culturelles : le préjugé ébranle le voyage.

L’évidence se réduit elle au préjugé ?

Idée 2 : l’évidence ambiguë.

soumission de l’esprit

ne pas être victime d’un voyage pour qu’il soit vrai.

Le vrai voyage demande un approfondissement de l’esprit pour entraver les obstacles.

Partie 2 : l’évidence d’un voyage est critère du vrai.

Idée 1 : précipitation et prévention.

Descartes : ce sont les 2 sources principales de nos erreurs.

Quand on se précipite on tient pour vrai ce qui ne l’est pas.

Il faut fonder la décision du voyage.

Il ne faut pas se laisser emporter par des évidences non critiquées.

La prévention c’est le préjugé où l’esprit pose pour vrai une opinion qu’il a reçu de son éducation, de la coutume ou de ses passions. Ex : le toxicomane se rendant en inde, l’américain se rendant au mali pour éduquer des gens qui, in fine, ont eux aussi à lui apporter.

Idée 2 : l’évidence.

il faut éviter le préjugé pour atteindre le voyage vrai.

Le vrai voyage s’impose à la conscience.

Connaître c’est voir (vision ou intuition intellectuelle). L’esprit doit être attentif, qu’il soit vraiment en présence immédiate à lui. 

Difficulté : reconnaître ce qui est vrai.

Idée 3 : critère du voyage.

clarté et distinction.

Le voyage vrai est une saisie immédiate et conquise.

Il faut percevoir l’enchaînement logique du voyage : un passage de l’incertitude à la connaissance.

Partie 3 : le voyage en question.

Idée 1 : pas d’intuition intellectuelle.

le voyage n’exclut pas la connaissance discursive.

Présence immédiate à l’objet connu.

Cette idée n’est elle pas une illusion ? 

Le réel n’est jamais perçu en lui même mais dans une élaboration imposé par les structures de notre esprit : espace, temps, entendement.

Le vrai voyage est une expérience véritable : connaissance pour dépasser le préjugé.

Idée 2 : le crépuscule du voyage !

le vrai voyage renvoie à l’idée d’une présence de l’objet au sujet qui connaît.

Aucune certitude d’après un voyage : pas de vérité s’imposant à l’esprit (plus ou moins passif) qui pourrait rendre compte de l’expérience complexe et mouvante.

La notion de voyage paraît engager une problématique qui risque de préjuger de la démarche personnelle véritable.

Conclusion :

Même s’il est élaboré dans une démarche de découverte, le voyage prend son sens à l’intérieur d’une démarche rationnelle dans des conditions déterminées. Il semble bien que le thème du  voyage en littérature suppose une certaine nature de l’acte de connaissance  , que l’on ne saurait contester. C’est cette nature qui pose la question essentielle. 

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