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Thomas BERNHARD : La Force de l'habitude

Publié le 05/10/2012

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Thomas Bernhard (1931-1989) est considéré comme l'un des plus grands écrivains autrichiens de l'après-guerre. Fils naturel d'un paysan, il ne connut jamais son père. Après des études musicales poussées, il se lança dans la littérature, écrivant pièces de théâtre et romans à un rythme effréné jusqu'à trois ou quatre livres par an). Sa santé sera toute sa vie marquée par la tuberculose. Misanthrope, provocateur, il s'est fait le contempteur impitoyable de la société autrichienne, bourgeoise et réactionnaire, ce qui lui a valu la haine de la classe politique.

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« La romancière Inge­ bor g Bachmann , ami e d e Bernhard , compa­ rait son style à ce lui d e Kafka: «La parti culari té vient de la compu l­ sion, et chez B ern­ h a rd tout est compul­ s if, tout des cend la p e nte du discours , dans une chut e géné­ ralisée.

(.

..

) Ce sont des livres sur les c h oses dernières , sur l a mis ère de l'homme , s ur l'état de pertur­ bation où cha cun se trouv e.» Le livre Un fiasco permanent L a pièce se déroule dans la roulotte d'un directeur de cirque, Caribaldi .

Celui-ci essaie depuis vingt-deux ans de faire jouer à sa troupe le quintette de Schubert.

Il joue lui-même du violoncelle et ne jure que par Pablo Casals.

Il y a le jongleur, qui veut quitter la troupe pour rejoindre le Cirque Sarrasani en France et que Caribaldi tyrannise en lui faisant chercher de la colophane, résine dont on frotte les archets.

Il y a la dompteur , neveu du directeur, que le lion Max a failli estro­ pier et qui , grand consommateur de radis noir et de bière, .

Il y a la petite-fille de Caribaldi, danseuse sur corde , dont la mère , poussée aux limites de ses possibi lité s par le dire c teur , s' est tuée lor s d'un numéro.

Il y a enfin le clown , qui perd sans cesse son chapeau.

Tous ces personnages s ont forcé s par Caribaldi à jouer d'un ins trument.

Mais aucun n 'étant fait pour cela, un incident vient chaque fois interrompre irréméd iablement l'ex é cution du quintette.

Une «éc r iture du désast re>> L a Force de l'habitude ( 1974 ) rappelle, par son ambiance de cirque et son absurde, voire inexistante , les pièce s de Beckett.

Les personnages apparaissent comme des ma­ rionnett es grotesques qui agisse nt et parlent méca niquement.

Le discour s est trait é de mani ère très particulière: les phrase s so nt hachée s, courtes , rép étiti ves, elles sont dispo sées typographi­ quement comme de s vers libre s, et la ponctu ation est absente .

On a parlé , à propo s de la pro se de Bernhard , d'. »

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