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Toutes les opinions sont-elles également admissibles ?

Publié le 05/04/2012

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Il est connu que les Américains attachent beaucoup de l’importance à la liberté de parole ou d’expression. Étant le premier amendement de la Déclaration des Droits de la Constitution des États-Unis, cette liberté est inextricablement liée à la démocratie pour de nombreux Américains. Elle est aussi vue comme un symbole de l’indépendance du pays d’Angleterre. Historiquement, l’établissement de la liberté de parole pendant la période coloniale a été une réaction contre les règlementations anglaises restrictives sur la parole. En particulier, la Common Law criminelle de la Grande-Bretagne a désigné les critiques du gouvernement un crime séditieux selon l’idée qu’aucun gouvernement ne peut subsister sans une telle interdiction. Pour eux, il était très nécessaire pour tous les gouvernements de posséder la bonne opinion de leur citoyens. Ainsi, lorsque les pères fondateurs des États-Unis ont commencé à écrire la Constitution, ils voulaient faire une rupture par rapport aux lois d’Angleterre.     

« Au Canada, le code criminel interdit la défense du génocide ou l’incitation à la haine contre un group identifiable, c’est-à-dire une partie du public distinguée par sa couleur, sa race, sa religion, son origine, ou son orientation sexuelle.

À la différence des États-Unis, bien que la Charte canadienne des droits et libertés protège aussi la liberté de la presse et la liberté de parole, elles sont sujettes aux « limites raisonnables ».

Ainsi, dans ce cas-ci, la limite est dépassée quand la parole peut mener à une situation dangereuse ou violente.

La Constitution des États-Unis est beaucoup plus stricte en empêchant Congrès de n’introduire aucune loi qui restreigne la liberté de parole ; la diffamation et la calomnie sont parmi les seules exceptions qui ne sont pas protégées par le premier amendement. Toutefois, malgré le fait qu’il n’y a pas de lois officielles contre le discours haineux aux États-Unis, elles existent de toute façon implicitement à beaucoup d’institutions.

Par exemple, les universités prennent au sérieux les règles contre les expressions vulgaires ou injurieuses même si elles ne sont pas illégales.

Il y avait un incident récent à Columbia où deux étudiants ont perdu leurs logements dans les dortoirs universitaires après avoir dessiné une image inappropriée d’une colocataire amérindienne sur leur tableau blanc. Personnellement, bien que je désapprouve cette sorte de conduite, j’ai trouvé quand même cette punition un peu trop extrême puisque le dessin en question a été fait dans leur chambre privée et pas dans un endroit public.

À mon avis, comparés aux autres pays développés, les Américains sont souvent plus sensibles aux problèmes entourant des sujets comme la race et la sexualité.

Par exemple, ma mère d’accueil m’appelle souvent « la Chinoise » et plusieurs autres étudiantes asiatiques de Reid Hall ont des familles d’accueil qui font la même chose. Aux États-Unis, en revanche, on ne s’adresse jamais à quelqu’un par son race ou ethnicité.

Il faut toujours faire particulièrement attention à ce qu’on dit pour rester politiquement correct. Par conséquent, il est parfois presque impossible d’exprimer une opinion sans insulter involontairement un group ou un autre.

Ainsi, en dépit du fait que les lois nous donnent la. »

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