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Le trafic des esclaves noirs

Publié le 16/03/2012

Extrait du document

'Les nègres trouvent tellement affreux de devoir quitter leur pays, qu'ils sautent fréquemment des navires et se cachent sous l'eau jusqu'à la noyade, plutôt que de se laisser sauver par les bateaux qui les recherchent. Ils ont plus peur de l'Amérique que de l'enfer.' Ce rapport fut rédigé par le capitaine Thomas Phillips en 1694, alors que, dans son navire l'Hannibal, il transportait des esclaves noirs des côtes occidentales de l'Afrique vers l'Amérique. Il était attristé de constater que les Noirs préféraient souvent le suicide à la déportation.

« leurs voisins.

Dès que les malheureux étaient pris, on leur liait les bras dans le dos, puis on les attachait les uns aux autres par des courroies et des chaînes.

Poussés à coups de fouet ou de crosses, les pauvres diables se traînaient parfois sur plus de 1 000 km avant d'atteindre la côte, où on les mettait dans une prison dont le toit était en feuilles de palmier.

On mettait un collier aux hommes et on les enchaînait.

Les femmes et les enfants pouvaient courir librement, mais des gardiens armés les empêchaient de s'enfuir.

L'examen médical, qu'ils devaient subir ensuite, était fort humiliant.

Les prisonniers, hommes et femmes, devaient se présenter nus.

Les médecins des navires re­ cherchaient les défauts, comme on le fait pour le bétail.

Ceux qui avaient les cheveux gris, de mauvais yeux, de mauvaises dents, ou étaient atteints de maladies vénérien­ nes, étaient éliminés.

Le reste était marqué au fer rouge sur la poitrine.

Ainsi, on pouvait reconnaître la campa- Ci-dessus: Une colonne d'esclaves noirs rencontrée en Afrique par l'ex­ plorateur David Livingstone en 1865.

Les surveillants noirs avec leurs mousquets semblent avoir une haute idée de leur mission.

A gauche: Une vue générale de la façon dont les esclaves noirs étaient parqués dans le navire.

Ci-dessous: Une affiche annonçant une vente d'esclaves était courante à l'époque de l'ancien colonialisme en Jamal'que.

Les esclaves pouvaient ~tre loués, ou vendus.. »

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