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Le traité de Paris

Publié le 27/02/2008

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En 1152, à peine répudiée par le roi de France Louis VII, Aliénor, duchesse et héritière d'Aquitaine, épouse Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et duc de Normandie, bientôt roi d'Angleterre. Henri II se trouve alors à la tête d'un domaine considérable, plus étendu et mieux organisé que celui des Capétiens. Mais Henri II reste vassal du roi de France pour ses domaines continentaux et lui doit hommage: ce paradoxe rend un affrontement inévitable, même si les Plantagenêts ne cherchent pas vraiment à supplanter les Capétiens. Après des années difficiles, la condamnation de Jean sans Terre permet à Philippe Auguste de marquer un premier point: le roi de France réussit à confisquer, en 1204, la Normandie, l'Anjou et une partie du Poitou. En 1214, il remporte les victoires de Bouvines et de La Roche-aux-Moines, prévenant ainsi une revanche de son rival. Des débarquements ultérieurs en Angleterre échouent et les hostilités, entrecoupées de trêves, continuent.

« Les traites de Paris Mansuitude, puffs severite Entres a Paris le 31 mars 1814, les Allies se montrerent plus genereux dans leur victoire que ne l'avait ite naguire Napoleon a regard des peuples vaincus. Le traiti de Paris, signe le 30 mai par Talleyrand, au nom de Louis XVIII, et par les representants des quatre grandes puissances (Angleterre, Russie, Prusse, Autriche), faisait suite a un armistice conclu le 25 avril par le comte d'Artois. Un preambule montrait Ia mansuetude des vainqueurs envers la France enfin «replacie sous le gouvernement paternel de ses rois*.

Malgra cette bienveillance, Ia France perdait toutes ses conquetes de Ia Revolution et de l'Empire, l'exception de quelques territoires au nord et a l'est (Philippeville, Marien- bourg, Sarrelouis, Sarrebruck, Landau, Mulhouse, Montbeliard), d'une partie de la Savoie (Chambery et Annecy) et du comtat Venaissin.

Elle retrouvait ses colonies, sauf la partie espagnole de Saint-Domingue, rendue a l'Espagne, Tobago et Sainte-Lucie, dans les Antil- les, l'ile de France et les Seychelles, dans l'ocean Indien, qui revenaient a I'Angle- terre.

Les Allies, d'autre part, n'exi- geaient aucune indemnite de guerre. Apris Waterloo, l'attitude des vain- queurs changea radicalement.

Un armistice fut signe le 3 juillet 1815, mais 1 200000 soldats strangers occupaient le pays du Rhin it la Bretagne, avides de vengeance et de pillage.

«La France est notre conquete, nous voulons l'ipuiser tellement qu'elle ne bouge plus de dix am*, disait Canning a Mme de Stile'.

Le 20 septembre, les Allies presenterent un Mai 1814 et novembre 1815 projet de traite fort dur que le tsar Alexandre, sur la priere du duc de Ri- chelieu, avait pourtant tents d'adoucir. Finalement, par le second take de Paris (20 novembre 1815), la France devait ceder Philippeville, Marienbourg et le duche de Bouillon aux Pays-Bas, Sarre- louis et Sarrebruck a la Prusse, Landau a l'Autriche, Ia Savoie it Ia Sardaigne. Elle devait payer aux Allies une indem- nite de 700 millions, a quoi s'ajoutirent 240 millions de reclamations privies. D'autre part, 150000 soldats strangers occuperaient les departements fronta- liers du nord et de Pest pendant trois minims au moins, cinq au plus, les frail d'occupation (150 millions par an) etant a Ia charge de la France.

Enfin, toutes les oeuvres d'art dont Napoleon avait jadis depouille les pays conquis devaient etre restituees. Ces conditions etaientsivires; elks furent aggravees par le pacte conclu le mime jour entre les Allies, pacte renou- velant celui de Chaumont et destine, face a Ia France, a «assurer ('execution du traite*.

Grace a la sage politique du duc de Richelieu, les indemnites furent payees et le territoire francais sera libire le 30 novembre 1818. Les traités de Paris Mansuétude, puis sévérité Entrés à Paris le 31 mars 1814, les Alliés se montrèrent plus généreux dans leur victoire que ne l'avait été naguère Napoléon à l'égard des peuples vaincus.

Le traité de Paris, signé le 30 mai par Talleyrand, au nom de Louis XVIII, et par les représentants des quatre grandes puissances (Angleterre, Russie, Prusse, Autriche), faisait suite à un armistice conclu le 25 avril par le comte d'Artois.

Un préambule montrait la mansuétude des vainqueurs envers la France enfm «replacée sous le gouvernement paternel de ses rois».

Malgré cette bienveillance, la France perdait toutes ses conquêtes de la Révolution et de l'Empire, à l'exception de quelques territoires au nord et à l'est (Philippeville, Marien­ bourg, Sarrelouis, Sarrebruck, Landau, Mulhouse, Montbéliard), d'une partie de la Savoie (Chambéry et Annecy) et du comtat Venaissin.

Elle retrouvait ses colonies, sauf la partie espagnole de Saint-Domingue, rendue à l'Espagne, Tobago et Sainte-Lucie, dans les Antil­ les, l'île de France et les Seychelles, dans l'océan Indien, qui revenaient à l'Angle­ terre.

Les Alliés, d'autre part, n'exi­ geaient aucune indemnité de guerre.

Après Waterloo, l'attitude des vain­ queurs changea radicalement.

Un armistice fut signé le 3 juillet 1815, mais 1200000 soldats étrangers occupaient le pays du Rhin à la Bretagne, avides de vengeance et de pillage.

«La France est notre conquête, nous voulons l'épuiser tellement qu'elle ne bouge plus de dix anS», disait Canning à Mme de Staël.

Le 20 septembre, les Alliés présentèrent un Mai 1814 et novembre 1815 projet de traité fort dur que le tsar Alexandre, sur la prière du duc de Ri­ chelieu, avait pourtant tenté d'adoucir.

Finalement, par le second traité de Paris (20 novembre 1815), la France devait céder Philippeville, Marienbourg et le duché de Bouillon aux Pays-Bas, Sarre­ louis et Sarrebruck à la Prusse, Landau à l'Autriche, la Savoie à la Sardaigne.

Elle devait payer aux Alliés une indem­ nité de 700 millions, à quoi s'ajoutèrent 240 millions de réclamations privées.

D'autre part, 150000 soldats étrangers occuperaient les départements fronta­ liers du nord et de l'est pendant trois années au moins, cinq au plus, les frais d'occupation (150 millions par an) étant à la charge de la France.

Enfm, toutes les œuvres d'art dont Napoléon avait jadis dépouillé les pays conquis devaient être restituées.

Ces conditions étaient sévères; elles furent aggravées par le pacte conclu le même jour entre les Alliés, pacte renou­ velant celui de Chaumont et destiné, face à la France, à «assurer l'exécution du traité».

Grâce à la sage politique du duc de Richelieu, les indemnités furent payées et le territoire français sera libéré le 30 novembre 1818.. »

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