Le traité de Paris
Publié le 27/02/2008
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«
Les traites de Paris
Mansuitude, puffs severite
Entres a Paris le 31 mars 1814, les
Allies se montrerent plus genereux dans
leur victoire que ne l'avait ite naguire
Napoleon a regard des peuples vaincus.
Le traiti de Paris, signe le 30 mai par
Talleyrand, au nom de Louis XVIII, et
par les representants des quatre grandes
puissances (Angleterre, Russie, Prusse,
Autriche), faisait suite a un armistice
conclu le 25 avril par le comte d'Artois.
Un preambule montrait Ia mansuetude
des vainqueurs envers la France enfin
«replacie sous le gouvernement paternel
de ses rois*.
Malgra cette bienveillance,
Ia France perdait toutes ses conquetes
de Ia Revolution et de l'Empire,
l'exception de quelques territoires au
nord et a l'est (Philippeville, Marien-
bourg, Sarrelouis, Sarrebruck, Landau,
Mulhouse, Montbeliard), d'une partie de
la Savoie (Chambery et Annecy) et du
comtat Venaissin.
Elle retrouvait ses
colonies, sauf la partie espagnole de
Saint-Domingue, rendue a l'Espagne,
Tobago et Sainte-Lucie, dans les Antil-
les, l'ile de France et les Seychelles, dans
l'ocean Indien, qui revenaient a I'Angle-
terre.
Les Allies, d'autre part, n'exi- geaient aucune indemnite de guerre.
Apris Waterloo, l'attitude des vain-
queurs changea radicalement.
Un
armistice fut signe le 3 juillet 1815, mais
1 200000 soldats strangers occupaient
le pays du Rhin it la Bretagne, avides de
vengeance et de pillage.
«La France est
notre conquete, nous voulons l'ipuiser tellement qu'elle ne bouge plus de dix
am*, disait Canning a Mme de Stile'.
Le
20 septembre, les Allies presenterent un Mai 1814 et novembre 1815
projet de traite fort dur que le tsar
Alexandre, sur la priere du duc de Ri-
chelieu, avait pourtant tents d'adoucir.
Finalement, par le second take de Paris
(20 novembre 1815), la France devait
ceder Philippeville, Marienbourg et le
duche de Bouillon aux Pays-Bas, Sarre-
louis et Sarrebruck a la Prusse, Landau
a l'Autriche, Ia Savoie it Ia Sardaigne.
Elle devait payer aux Allies une indem-
nite de 700 millions, a quoi s'ajoutirent
240 millions de reclamations privies.
D'autre part, 150000 soldats strangers
occuperaient les departements fronta-
liers du nord et de Pest pendant trois
minims au moins, cinq au plus, les frail
d'occupation (150 millions par an) etant a Ia charge de la France.
Enfin, toutes
les oeuvres d'art dont Napoleon avait
jadis depouille les pays conquis devaient etre restituees.
Ces conditions etaientsivires; elks
furent aggravees par le pacte conclu le
mime jour entre les Allies, pacte renou-
velant celui de Chaumont et destine,
face a Ia France, a «assurer ('execution
du traite*.
Grace a la sage politique du
duc de Richelieu, les indemnites furent
payees et le territoire francais sera libire
le 30 novembre 1818.
Les traités de Paris
Mansuétude, puis sévérité
Entrés à Paris le 31 mars 1814, les
Alliés se montrèrent plus généreux dans
leur victoire que ne l'avait été naguère
Napoléon à l'égard des peuples vaincus.
Le traité de Paris, signé le 30 mai par
Talleyrand, au nom de Louis XVIII, et
par les représentants des quatre grandes
puissances (Angleterre, Russie, Prusse, Autriche), faisait suite à un armistice
conclu le 25 avril par le comte d'Artois.
Un préambule montrait la mansuétude
des vainqueurs envers la France enfm
«replacée sous le gouvernement paternel de ses rois».
Malgré cette bienveillance,
la France perdait toutes ses conquêtes
de la Révolution et de l'Empire, à
l'exception
de quelques territoires au
nord et à l'est (Philippeville, Marien
bourg, Sarrelouis, Sarrebruck, Landau,
Mulhouse, Montbéliard), d'une partie de
la Savoie (Chambéry et Annecy) et du
comtat Venaissin.
Elle retrouvait ses
colonies, sauf la partie espagnole de Saint-Domingue, rendue à l'Espagne,
Tobago et Sainte-Lucie, dans les Antil
les, l'île
de France et les Seychelles, dans
l'océan Indien, qui revenaient à l'Angle
terre.
Les Alliés, d'autre part, n'exi
geaient aucune indemnité de guerre.
Après Waterloo, l'attitude des vain
queurs changea radicalement.
Un armistice fut signé le 3 juillet 1815, mais 1200000 soldats étrangers occupaient
le pays du Rhin à la Bretagne, avides de vengeance et de pillage.
«La France est
notre conquête, nous voulons l'épuiser
tellement qu'elle ne bouge plus de dix
anS», disait Canning à Mme de Staël.
Le 20 septembre, les Alliés présentèrent un
Mai 1814 et novembre 1815
projet de traité fort dur que le tsar
Alexandre, sur la prière du duc de Ri
chelieu, avait pourtant tenté d'adoucir.
Finalement,
par le second traité de Paris
(20 novembre 1815), la France devait
céder Philippeville, Marienbourg et le duché de Bouillon aux Pays-Bas, Sarre
louis et Sarrebruck à la Prusse, Landau à l'Autriche, la Savoie à la Sardaigne.
Elle devait payer aux Alliés une indem
nité
de 700 millions, à quoi s'ajoutèrent 240 millions de réclamations privées.
D'autre part, 150000 soldats étrangers
occuperaient les départements fronta
liers du nord et de l'est pendant trois
années au moins, cinq au plus, les frais
d'occupation
(150 millions par an) étant
à la charge de la France.
Enfm, toutes
les œuvres d'art dont Napoléon avait
jadis dépouillé les pays conquis devaient
être restituées.
Ces conditions étaient sévères; elles
furent aggravées par
le pacte conclu le même jour entre les Alliés, pacte renou
velant celui de Chaumont et destiné,
face à la France, à «assurer l'exécution
du traité».
Grâce à la sage politique du
duc de Richelieu, les indemnités furent
payées et
le territoire français sera libéré le 30 novembre 1818..
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