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Traité d'Utrecht

Publié le 27/02/2008

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  Le congrès d'Utrecht, tenu en 1712, élabore un traité qui met fin à la guerre de Succession d'Espagne. Louis XIV cède aux Anglais Terre-Neuve, la baie d'Hudson et l'Acadie. Philippe V, bien que le second fils du Grand Dauphin, fils de Louis XIV, conserve ses colonies et renonce enfin, le 5 novembre 1712, à ses droits au trône de France.

« BOURBONS Louis XIV LE ROI CHEF DE GUERRE 1 1 avril 1713 Louis XIV fait la paix à Utrecht Signé le 1 1 avril 1 7 1 3 par la France et l'Espagne d'une part, l'Angleterre, la Hollande, le Portugal, la Savoie et la Prusse d'autre part, le traité d'Utrecht met fin à la guerre de Succession d'Espagne.

La France cède à l'Angleterre les territoires de la baie d'Hudson, Terre-Neuve et l'Acadie, mais ses frontières restent intactes.

Toutefois, pour que les hostilités cessent définitivement, il lui restera à faire la paix avec l'Empereur, l'année suivante.

E 1713, les victoires militaires françaises succèdent enfin aux revers , augurant de futurs succès diplomatiques .

Début août, le prince Eugène de Savoie , commandant les forces impériales, doit lever le siège de Landrecies.

A Versailles, Louis XIV, tiré de son lit par le porteur de cette heureuse nou­ velle, ordonne qu ' on lance immédiatement la contre-offen­ sive .

« Le roi envoya ordre en même temps de faire le siège de Douai », précise Saint-Simon dans ses Mémoires .

Le comte Albergotti mènera cette entre­ prise à bien en s'emparant de la ville le 10 septembre .

Les troupes impériales, rédui­ tes en nombre et en puissance, n'impressionnent plus guère ni les Français ni Louis XIV, ra­ gaillardi par ses récents succès.

Le Roi-Soleil ne compte pas en rester là et envoie le lieutenant général Jean François Ravend, marquis de Saint-Frémond, prendre d'assaut Le Quesnoy.

La place ayant été prise par le prince Eugène le 20 juin de l'an­ née précédente , cette opéra­ tion est symbolique du nouvel équilibre des forces en présen­ ce.

Le 10 septembre, Saint-Fré­ mond est maître du terrain, tan­ dis que « le prince Eugène se tenait toujours près de Mons, avec une armée hors d'état de rien faire ».

Les coalisés sont en mauvaise posture.

Saint-Simon ne manque pas de le faire re­ marquer sur un ton sarcastique .

« Le duc de Wurtemberg, géné­ ral de l'armée de l'Empereur sur le Rhin, avait eu ordre d'atta­ quer nos lignes de Wissem­ bourg .

Il s'en approcha, les canonna deux jours durant sans y faire aucun mal, y perdit assez de monde, et se retira ; après quoi on brûla leurs batteries.

Ce fut tout l'exploit qu'il y eut de part et d'autre en Allemagne ! » Les héritiers de Louis XIV renoncent au trône d'Espagne Signe que la paix est imminen­ te, les adversaires échangent "' leurs prisonniers de guerre : le %.

marquis de Villena, capitaine ~ général de Philippe V d'Es­ c pagne, contre le comte Jacques :g a.

Stanhope, lieutenant général. »

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