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Traitement de l'impuissance

Publié le 30/04/2012

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Outre la distinction entre l'impuissance d'érection et l'impuissance d'orgasme, Masters et Johnson distinguent une impuissance de type primaire et une impuissance de type secondaire. On considère qu'un homme qui n'a jamais pu avoir de relations sexuelles souffre d'une impuissance primaire, alors qu'un homme souffre d'impuissance secondaire quand il n'arrive pas à l'érection dans un quart au moins des rencontres sexuelles ou qu'il traverse une période durant laquelle il n'arrive pas à l'érection...

« tendance à adopter un rôle de spectateur, en­ courager la confiance que sa femme a en lui.

Les séances de 'mise au point des sens' sont les moyens utilisés pour arriver à ces fins.

Souvent, quand il est impossible à un couple de 'prendre du plaisir' l'un avec l'autre, leurs craintes et leurs appréhensions sont sans aucun fondement.

L'homme ne peut adopter un rôle de spectateur, car il n'a rien à regar­ der.

A ce niveau, le thérapeute souligne l'im­ portance de la concentration de l'homme sur le plaisir qu'il donne à sa partenaire, il insiste sur le principe que cette attitude met en route un cycle 'donner pour recevoir'.

Dans l'en­ semble, après une ou deux séances de ce jeu, l'homme impuissant sent venir l'érection, mais, à ce moment, le couple ne peut pas en­ core avoir de relation sexuelle proprement di­ te.

Les partenaires doivent continuer les séances selon cette méthode jusqu'à ce que l'érection se produise régulièrement.

Ils sui­ vent alors une ou deux séances où la femme stimule l'homme et l'amène à l'érection, et la maintient sans aller au-delà.

Elle répète ce procédé plusieurs fois de suite pendant au moins trente minutes.

Quand les thérapeutes estiment que le mo ­ ment est venu de tenter la pénétration vagi­ nale, ils conseillent à la femme de prendre une position supérieure et de guider 1 'intro­ duction du pénis après l'avoir excité manuel­ lement.

Cependant, ils insistent particulière­ ment pour que la femme n'exprime à son partenaire aucun sentiment de demande per­ sonnelle à ce moment.

Il lui faudra faire des mouvements d'avant en arrière et, si l'érec­ tion a disparu, la raviver manuellement et continuer.

Oit exercice est un prolongement de l'exercice de plaisir, mais son but n'est pas d'amener un des partenaires à l'orgasme.

Si l'orgasme se produit, c'est très bien, mais il n'est jamais programmé ou prévu, et les thé­ rapeutes ne demandent jamais formellement Ci- d esso u s: L'impui ssance à sa­ tisfaire ses beso ins sex uels es t un des élé m ent s les plu s d ésag ré abl es d es re lati ons du couple.

au couple d'essayer d'arriver à l'orgasme.

Masters et Johnson, par cette méthode de traitement, avaient 59,4 OJo de réussite pour l'impuissance primaire et 73,8 OJo pour l'im­ puissance secondaire.

Ce pourcentage de réussite est bien meilleur, disent-ils, que ce qu'a jamais pu donner la psychothérapie.

Les techniques de thérapie sexuelle de Masters et Johnson ont soulevé une vague de critiques.

On a prétendu qu'elles déshumani­ saient le sexe, qu'elles le considéraient beau­ coup trop en termes de processus mécaniques ' stimulus-réponse', qu'elles omettaient les éléments psychologiques de l'expérience sexuelle et qu'elles attachaient beaucoup trop d'importance à l'orgasme de la femme.

Leurs défenseurs répondent en citant les sta­ tistiques qui prol!vent les résultats positifs pour justifier ces techniques .

Mais on entend aussi certaines objections concernant le type de patients avec lesquels on a obtenu ces ré­ s ultat s.

Le fait qu'ils recherchaient une aide professionnelle peut indiquer un degré excep­ tionnel et atypique de désespoir au sujet de leurs difficultés sexuelles.

Cependant, le principe est néanmoins vala­ ble, car, lorsque les troubles sexuels se mani­ festent chez un des partenaires du couple, le · seul moyen de les résoudre est de faire coopérer les deux partenaires avec toute la compréhension et l'amour dont ils sont capa­ bles.. »

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