Transferts sociaux en économie

« Cèux-cl.sont de deux type$.

Ils peuvent être Indults direc­ tement par le travail (accidents du travail, ch6mage, mala­ dies professionnelles) ou liés l la nature humaine (mal• , die, vieillesse, mort).

Dans les sociétés strictement libé­ rales, ces risques devalent faire l'objet d'une ·priSé de rtsponaablllt6 pereonnelle et conduisaient l'Individu pré­ voyant l contracter une assurance privée.

Mals l'inég&­ lité des situlltlons économiques, la lourdeur des cotisa­ tions et la ~lalble capacll6 contrlbuiiH de .la grande masse des gens ont conduit l l'lnstltutlonnalfsation d'as­ surances aoclales (généralement sous la presalon des organlsetlons de salariés) formant aujourd'hui la Ucu­ rlté ~ ..

5 Depuis 1945, ce système a rapidement progressé.

Au départ, grAce l l'Impulsion ayndlcale et l l'action de quelques hommes comme l'Anglais William Beveridge, père de la Sécurité sociale dans son pays (longtemps présentée comme un modèle de couverture sociale complète).

Contrairement aux allocations familiales (oi.l généralement l'employeur est seul sollicité sur le plan financier).

les salai'Na participent eux aussi au finance-: ment de la Sécurité sociale.

(soit par la retenue sur salaire comme en France, soit par 11mp0t direct comme en Grande-Bretagne).

A ces deux grands volets de la politique de transferts sqciaux, on peut ajouter les effets de 1~ prog.....u • le revenu, qui cherche l rétablir l'équilibre au profit des familles nombreuses et des revenus les plus modestes.. »