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Le travail fait-il de bons citoyens ?

Publié le 08/11/2005

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travail
8. <>.     3. TANSITION Le travail instaure en l'homme ordre et civilité : le travail ne fait-il que des citoyens obéissants? Est-ce là sa finalité première?

En travaillant, l'homme gagne se rémunération, son argent. Par cet argent il accède à une sorte d'autonomie: il ne dépend alors que de lui. Dans le "monde" du travail, les hommes sont soumis à des contraintes, à des emplois du temps, à des manières et des procédures de travail. Le travail instaure en nous ordre et discipline. Pour vivre en société, dans une Cité, les hommes doivent accepter l'ordre et la discipline sociale. Nous pouvons alors nous demander si le travail peut faire de bons citoyens au sens où en nous disciplinant, le travail nous rend plus dociles à accepter l'ordre social.  Le travail fait-il véritablement de bons citoyens? "Bons" sous-entend qu'il peut en faire de maunvais, des révoltés,des insoumis?  Quels rapports peut-on trouver entre société et travail? Y-a-t-il une dimension politique dans le travail?

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« au moins une idée nécessaire, qui doit servir de base non seulement aux grandes lignes d'une constitution civile,mais encore à toutes les lois, et où il faut faire abstraction, dès le début, des obstacles actuels, lesquels résultentpeut-être moins inévitablement de la nature humaine que du mépris que l'on a fait des vraies idées en matière delégislation.

En effet, il ne peut y avoir rien de plus préjudiciable et de plus indigne d'un philosophe que d'en appeler,comme le vulgaire, à une expérience prétendue contraire, alors que cette expérience n'aurait pas du tout existé, sil'on avait fait, en temps opportun, ces institutions basées sur les idées et si, à la place de ces idées, des conceptsgrossiers, justement, parce qu'ils étaient tirés de l'expérience, n'étaient venus anéantir tout bon dessein.

Plus lalégislation et le gouvernement seraient conformes à ces idées, et plus les peines seraient rares ; et il est tout à faitraisonnable d'affirmer (comme le fait Platon) que si la législation était pleinement d'accord avec ces idées, onn'aurait plus besoin d'aucune peine.

Or, bien que ceci ne puisse jamais se produire, l'idée, cependant, est tout à faitjuste qui prend ce maximum comme archétype et se règle sur lui pour rapprocher toujours davantage la constitutionlégale des hommes de la plus grande perfection possible.

En effet, quel peut être le plus haut degré auquell'humanité doit s'arrêter et combien grande peut être par conséquent la distance qui subsiste nécessairement entrel'idée et sa réalisation, personne ne peut et ne doit le déterminer, précisément parce qu'il s'agit de la liberté qui peutdépasser toute limite assignée ». 2.

La subordination des individus à la division du travail Texte K.

MARX, Critique du programme de Gotha . " Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination desindividus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand letravail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec ledéveloppement multiple des individus, les forces productives se seront accrues, elles aussi et que toutes les sourcesde la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement l'horizon borné du droit bourgeois pourra êtredéfinitivement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux : "De chacun selon ses capacités, à chacunselon ses besoins» ! ". De chacun selonses capacités, àchacun selon sesbesoins(Idéologieallemande) Ainsi s'énonce le principe de la justice communiste selonMarx.

Le socialisme reconnaît le principe "à chacun selon sesmérites", mais, à mérite égal, les besoins peuvent être trèsdifférents (par exemple entre un célibataire et un père defamille nombreuse).

La formule "à chacun selon ses besoins"apparaît donc plus juste.

On remarque que pour Marx lajustice ne se situe donc pas dans l'égalité.

Signalons, de plus,que la mise en pratique de ce principe suppose, non unesociété d'échange, mais une société de redistribution desbiens.

3.

TRANSITION La subordination des individus à la division du travail prive progressivement l'homme de la liberté de penser : laconscience n'ose plus s'opposer.

Le travail peut-il être la source de l'opposition à l'ordre civil?. »

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