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Le travail sur nous même

Publié le 28/02/2011

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travail

En pratique on se rend compte que l'on n'est pas toujours soi-même. L'homme est en fait divisé entre le « moi » le « ça » et le « surmoi ». Selon Freud, il existe dans la vie psychique de l'homme une partie consciente, « le moi », une partie inconsciente, le « ça » (les pulsions) et le « surmoi » (les normes et les valeurs que l'on nous a inculquées). Ainsi « le moi n'est pas maître dans sa propre maison » car le « ça pense en moi », l'homme n'est donc pas entièrement lui même. D'une part, il est sujet à diverses pulsions sexuelles, l'homme peut agir à l'encontre de sa raison, il peut être attiré par quelqu'un qu'il n'aime pas; il y a donc un dualisme entre son âme et son corps. D'autre part, à travers le concept du « surmoi », on peut penser que l'homme est déterminé par son environnement social, et plus généralement par la société. En effet, selon Pierre Bourdieu, il y a reproduction sociale, ce qui veut dire que l'homme n'a pas choisi d'être qui il est et il devra connaître les caractéristiques de ses déterminismes sociaux pour apprendre à se forger une identité individuelle et par de-là devenir soi-même. De plus, la société nouvelle tend à uniformiser les individus, il est donc difficile de s'affirmer en tant qu'individu différencié d'une certaine masse. Nous subissons des contraintes établies par des normes sociales, c'est-à-dire des règles que l'on doit respecter si l'on veut être intégré à la société. En outre, on peut aussi parler de l'effet de masse traité dans Psychologie des foules, écrit par Gustav Lebon : lorsqu'un individu se trouve dans une foule il peut agir différemment de s'il n'avait pas été entouré. Dans cette situation, il n'est donc pas lui même, il devra là faire des efforts sur lui pour y parvenir. L'homme n'est donc pas toujours lui-même, c'est pourquoi l'on comprend que cela nécessite un travail d'apprentissage. L'homme n'est pas lui-même, c'est à lui de le devenir.

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