Devoir de Philosophie

True Love d'Isaac Asimov

Publié le 18/11/2012

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Philosophie Introduction : Georg Wilhelm Friedrich Hegel, né en 1770 à Stuttgart et mort en 1831 à Berlin, c'est un philosophe allemand. Son ?uvre, postérieure à celle de Kant, est l'une des plus représentatives de l'Idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine. Ce texte, nous ouvrent les portes sur le thème de la philosophie. Et la question à laquelle il répond est « Comment doit se faire l'apprentissage de la philosophie ? «. L'auteur nous délivre sa thèse qui est que la philosophie est un savoir « la philosophie doit nécessairement être enseigné et apprise «.Mais qu'est-ce que la philosophie ? On la caractérise traditionnellement par sa méthode : il s'agirait d'abord d'une réflexion personnelle, d'une pensée libre. C'est à cette idée que s'oppose Hegel dans ce texte. Non pas qu'il la juge absolument fausse, mais parce qu'elle fait oublier un aspect fondamental de l'activité philosophique. En effet, en insistant sur le caractère personnel de la philosophie, on transforme celle- ci en quelque chose de subjectif, on la réduit à l'opinion. Mais la philosophie est d'abord une science, la connaissance de la vérité. Et la vérité n'est jamais quelque chose de personnel ; elle doit au contraire être universelle et nécessaire. On ne peut donc y parvenir immédiatement, par une simple réflexion personnelle, mais seulement par l'acquisition des connaissances et le travail de la pensée: l'apprentissage. Dans ce texte il s'agit pour Hegel de rappeler que cet apprentissage est essentiel à la philosophie, tout en montrant qu'il ne s'oppose pas à la liberté de penser. Dans un premier temps nous allons faire une analyse de ce texte avec comme première partie l'affirmation de la nécessité d'un travail d'apprentissage en philosophie avant d'envisager dans une deuxième partie la critique de l'opinion commune qui consiste à affirmer que tout apprentissage est inutile en philosophie. Puis nous verrons une discussion qui met en avant Hegel et Kant qui ont dans leurs textes la même problématique mais effectivement pas la même thèse. Enfin nous finirons par une conclusion. Analyse du texte : L'auteur affirme sa thèse, la philosophie est un savoir : « La philosophie doit nécessairement être enseigné et apprise, aussi bien que toute autre science «. On ne peut faire de philosophie, commence par établir l'auteur, que si l'on se donne d'abord la peine d'apprendre ce que dit la tradition philosophique : d'apprendre la philosophie d'Aristote, celle de Kant, etc. Cet apprentissage est ce qui caractérise la philosophie. En utilisant l'adverbe « nécessairement «, redoublé par le verbe « devoir « (qui marque ici autant une obligation morale qu'une nécessité logique), Hegel indique qu'il s'agit ici de l'essence de la philosophie. La philos...
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« philosophie.

En utilisant l'adverbe « nécessairement », redoublé par le verbe « devoir » (qui marque ici autant une obligation morale qu'une nécessité logique), Hegel indique qu'il s'agit ici de l'essence de la philosophie.

La philosophie ne serait pas philosophie si elle n'était pas apprentissage.

Autrement dit, une « philosophie » qui ne s'enseigne pas n'en est pas une ; elle n'est qu'une opinion incapable de se justifier.

Le refus d'apprendre la philosophie, sous prétexte de penser par soi-même est un refus de philosopher. Pourquoi cela ? Parce que, Hegel dit, la philosophie est une science.

Mais qu'est- ce qui caractérise une science ? C'est que son contenu, contrairement à celui de la pensée commune, est objectif.

Elle doit établir des vérités nécessaires et universelles.

Or ce qui est universel vaut pour tout homme et doit donc pouvoir s'enseigner, se communiquer, s'apprendre.

Vouloir philosopher sans apprendre la philosophie, c'est donc refuser cet aspect scientifique, c'est ne considérer les différentes philosophies existantes que comme un ensemble d'opinions, c'est se méprendre totalement sur la nature de la philosophie.

Il ne faut donc pas penser que l'on peut faire de la philosophie sans se donner la peine de l'apprendre et l'effort de l'exercer.

Hegel est contre tous ceux qui prétendent qu’il suffit, pour être philosophe, d'une réflexion personnelle.

Par exemple qui pourrait faire de la physique sans d'abord recevoir dans cette discipline un enseignement rigoureux ?, sans étude préalable ? En pensant cela de la philosophie, on lui dénigre son caractère de science, on oublie qu'elle est d'abord connaissance de la vérité: elle est un savoir.

C'est un système scientifique qui s'est constitué dans l'histoire de façon objective et nécessaire. La thèse selon laquelle faire de la philosophie, c'est « penser par soi-même ».

Hegel la qualifie de « prurit », c'est-à-dire qu'elle n'est qu'une manifestation superficielle, de ce qu'est réellement la philosophie.

Si la philosophie est l'amour de la vérité, il est même certain qu'elle doit, pour parvenir à la connaissance vraie, rejeter toutes les opinions et préjugés.

Il faut nous défaire de ce qui nous a été appris et que nous avons reçu sans réflexion.

En ce sens la philosophie est donc bien liberté de penser. Cependant si cette théorie n'est pas fausse, elle n'est pas non plus suffisante.

Hegel ne la refuse pas mais juge qu'elle masque un aspect fondamental de la philosophie.

En effet, parce que je veux penser par moi-même, je considère que tout ce que l'on m'apprend m'empêche de développer librement ma réflexion.

Ainsi il faudrait refuser tout enseignement, sous prétexte qu'il nous force à soumettre notre pensée à celle d'un autre.

Mais peut-on s'appuyer uniquement sur sa propre pensée? La pensée n'est rien si elle ne pense pas quelque chose.

Il faut donc la nourrir de contenu, et c'est le rôle de l'apprentissage.

Apprendre les différentes philosophies est la condition qui nous permet de penser par nous-mêmes.

Ce n'est donc qu'en apparence que l'apprentissage s'oppose à la liberté de penser: penser par soi-même, dit Hegel, n'implique pas que l'on rejette la tradition philosophique.

Il faut au contraire la connaître et pouvoir se l'approprier.

L'auteur utilise alors une série. »

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