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UGT (Espagne)

Publié le 14/01/2012

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Avant même les élections de nouveaux comités d'entreprises qui, à la fin de 1977, permettent aux trois confédérations espagnoles (Union générale des Travailleurs- UGT ; Commissions ouvrières - CO ; Union syndicale ouvrière - USO) de mesurer leur influence respective auprès des salariés, l'UGT est considérée comme la aeconde centrale syndicale de l'Espagne post-franquiste. Très liée au Parti socialiste, légalisée au printemps 1977, l'UGT n'a au début pas d'existence légale dans les entreprises, qui lui permette de négocier des conventions collectives ...

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« 4 Les relations entre I'UGT et le cabinet Suarez (Union du Centre démocratique) S:en_veniment à mesure que les effets du programme économique se font sentir : celui-ci prévoit ·en .

effet une nette limitation des hausses de salaires, alors que le coût de la vie a augmenté de 17% durant le premier semestre 197'7.

L'UGT est ainsi partagée entre une volonté de trouver une plate-forme commune avec le gouvernement (étant donné la situation difficile de l'économie espagnole) .et de soutenir par ailleurs la liste chargée des revendications de la base, dont l'agitation durant l'été 1977 exprime le mécontentement.

5 L'UGf, qui revendique plus de 700 000 adhérents, jouit d'une grande influence auprès des employés des chemins de fer, des ouvriers de la métallurgie et de la construction.

Le front commun qu'elle a mis sur pied en répondant à l'appel des CO permet aux trois centrales de fonctionner pratiquement à égalité d'influence, alors qu'elles ne connaissent pas encore· leur représentativité au niveau des entreprises .

Le secrétaire général de I'UGT est Urbieta Redondo.

6 Le patrimoine qui a été confisqué à I'UGT en 1939 (comprenant des immeubles, des coopératives, des mutuelles ouvrières et des journaux) lui sera restitué par le nouveau gouvernement Suarez.

Avec I'USO et les CO , elle revendique aussi l'attribution du patrimoine accumulé sous le franquisme grâce aux cotisations obligatoires des travailleurs.

Estimés à 300 milliards de pesetas (plus de 20 milliards de FF), gérés par l'organisation verticale aujourd'hui dissoute (mais dont les fonctionnaires sont toujours en place), ces bièns se composent d'immeubles, de colonies de vacances, de centres sportifs, d'écoles de formation professionnelle, etc.. »

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