L'Union des populations du Cameroun (UPC)

« générale de l'ONU, envoyant pétitions sur pétitions.

Um Nyobé se rend à New York pour demander l'évolution rapide vers l'indépendance et la réunion des deux Came­ roun sous garantie de l'ONU.

4 En 1953, le docteur Félix Moumlé, retour de Dakar, donne à I'UPC une orientation mandate préconisant l'action directe et l'adoption de l'eneelgnement de Mao TM-tung.

Dès lors, les Incidents violents se multiplieront.

Le langage marxiste s'Introduit dans les publications de I'UPC qui s'organise aur le modèle dea partis communistes de l'Eu· rope de l'Est et d'Allie.

Désormais, I'UPC se lance dans la lutte violente pour arracher le pouvoir aux modérés.

Ce sera la première révoHe armée de mal 1955 dans les réglons bamiléké, moungou, de la Sanaga-Maritime et de Nyong-et-Sanaga.

L'UPC est dissoute le 13 juillet.

Ses dirigeants s'enfuient et s'Installent à Koumba au Came­ rGJun britannique, puis au Caire, à Pékin et Conakry.

5 L'UPC ne cessera pas la lutte avant 1970.

Son alle • Intérieure •, conduite par Um Nyobé conduit la lutte en Sanaga-Maritime.

Son aile • extérieure •· avec Moumlé, fait sa propagande sur les ondes de Radio- Le Caire.

L'UPC dénonce les accords franco-camerounais; Le 13 dé­ cembre 1958, Um Nyobé eat tué par une patrouille.

Sa mort marque le commencement du déclin de I'UPC.

Après l'Indépendance, I'UPC de l'Intérieur sera de nouveau auto­ risée, mais ne remportera que peu de succès.

Ses mem­ bres sont dénoncés comme des trattres par l'alle " exté­ rieure ..

de Conakry qui avait déclen'Ché une nouvelle rébellion sanglante en juin 1959.

La rébellion de I'UPC se poursuit sporadiquement Jusqu'en 1970.

Le docteur Moumié est empoisonné à Genève en 1960 et Ernest Ouandié, arrêté en aoQt 1970, sera fusillé en janvier 1971 •. »