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L'Union marocaine du travail (UMT)

Publié le 02/01/2012

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La condamnation, en juillet 1967, de Mahjoub Ben Seddik, secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT) et l'arrestation, en mars 1968, de quelques dizaines de cadres syndicaux ont souligné l'importance du rôle politique que joue, dans le Maroc indépendant, la plus grande centrale ouvrière du Maghreb, voire d'Afrique. Comme ses homologues maghrébines {l'Union générale des travail"leurs tunisiens (UGTT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), I'UMT est créée pendant la lutte de libération nationale en liaison étroite avec le parti de l'Istiqlal. Dès 1934, les nationalistes marocains revendiquent une organisation syndicale autonome. En 1936, la CGT française crée l'Union générale des syndicats confédérés du Maroc, mais les travailleurs autochtones, ralliés au mouvement national, exigent de plus en plus leur autonomie syndicale et forment en 1954

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« UMT (Maroc) 1 Par l'importance de ses effectifs (700 000 membres) et le rôle qu'elle joue dans la vie politique du Maroc , l'Union marocaine du Travail (UMT) est la centrale ouvrière la plus puissante d'Afrique du Nord.

Dirigée depuis sa création, en 1955, par son secrétaire général Mahjoub Ben Seddlk, I'UMT a rassemblé progressivement les fractions les plus avancées de la classe ouvrière marocaine et s'est employée à défendre leurs intérêts économiques dans un pays qui compte plusieurs centaines de milliers de chômeurs.

2 Dès 1934, les nationalistes marocains commencent à revendiquer une organisation syndicale autonome, toujours refusée par les autorités françaises .

En 1936 , la CGT fran­ çaise crée l'Union générale des Syndicats confédérés du Maroc, mais ne peut satisfaire le désir des travailleurs marocains de créer leur propre syndicat national.

Aussi les cadres ralliés au mouvement national, alors dirigé par le parti de l'Istiqlal, décident-ils de former en 1954 un Comité d'études pour un syndicalisme libre au Maroc et de constituer des commissions ouvrières au sein même de la CGT.

L'année suivante, une quarantaine de délégués, réunis à Casablanca, créent i'Union marocaine du Travail et élisent Mahjoub Ben Seddik comme secrétaire général.

La nouvelle organisation regroupe alors quelque 40 000 adhérents et entretient des relations étroites avec la Confédération internationale des Syndicats libres, CISL.

3 L'année 1956, année de l'Indépendance marocaine, voit I'UMT sortir d'une difficile clandestinité.

En quelques mois, elle décuple ses effectifs et devient la principale force organisée du pays.

Mais des tendances réformistes s 'affirment au sein du jeune syndicat, dont plusieurs cadres dirigeants sont issus des milieux petits-bourgeois urbains.

Lors de l' éclatement du parti de l'Istiqlal et de la création de I'UNFP (Union nationale des Forces popu­ laires), I'UMT prend fait et cause pour celle-cl.

Le gou-. »

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