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USA et NOUVEL ORDRE MONDIAL

Publié le 17/05/2013

Extrait du document

Après l'effondrement de l'Empire soviétique, les États-Unis exercent un leadership mon,dial sans partage. Face à un monde fragmenté, livré à une multitude de conflits régionaux, les Etats-Unis ont choisi un engagement sélectif en fonction de leurs intérêts vitaux : « un leadership à temps partiel «. (Pierre Hélandri).

« 1 LA « PAX AMERICANA » 1 ® Les accords de Dayton ou l'impuissance européenne f.opinion américaine, sous le coup du syndrome vietnamien et malgré le succès de la guerre du Golfe, considère que l'Amérique ne doit pas s'engager militairement en Europe et encore moins dans le conflit bosniaque.

Dans un premier temps, Clinton entend main­ tenir son pays à l'écart du conflit, les« intérêts vitaux» des États-Unis n'étant pas menacés.

Il n'y a pas d'enjeux pétroliers comme dans le Golfe, ni le danger d'une puissance nucléaire comme avec l'Irak.

Mais face à l'impuissance de l'Union européenne à résoudre cette crise et à un risque d'extension de la guerre, Clinton impose des négociations aux belligérants (Serbes, Croates et Bosniaques) aboutissant aux accords de paix de Dayton (21 novembre 1995) qui mettent fin à la guerre en ex-Yougoslavie.

® Garantir le processus de paix au Moyen-Orient Tout en soutenant lsraë~ les États-Unis poussent à la réconciliation et à la paix avec les Palestiniens.

La poignée de main historique entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat à Wtshington le 13 septembre 1993 a lieu sous l'égide du président Clinton.

Elle consacre la reconnaissance réciproque d'Israël et de l'OLP, la déclaration de principe sur l'autonomie des territoires occupés ainsi que la création d'une autorité nationale palestinienne.

Mais l'élection du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou (1997) met un coup d'arrêt au proces­ sus de paix initié par les États-Unis.

Il nie le principe de reconnaissance mutuelle et réactive la colonisation juive.

Bill Clinton relance le processus de paix au sommet israélo-palestinien de Wye Plantation (en octobre-novembre 1998) et obtient difficilement un accord de paix.

1 UNE NOUVELLE MENACE : LE TERRORISME INTERNATIONAL 1 ® Une nébuleuse islamiste Autour du milliardaire saoudien Oussama ben Laden (ennemi public numéro un des États-Unis), gravitent des mouvances terroristes islamistes (hezbollahs libanais et iraniens, djihad égyptien, hamas palestinien ...

) financés et protégés par le Soudan, le Pakistan, l'Afghanistan ou l'Iran.

Proche des auteurs de l'attentat contre le World Trade Center de New York (le 26 février 1996), ben Laden est soupçonné d'être le commanditaire des atten­ tats contre la base américaine de Dahran en Arabie Saoudite (25 juin 1996, 19 morts) et de ceux des ambassades américaines du Kenya et de Tanzanie (août 1998).

® Des sanctions contre les États « terroristes » Afin de lutter contre cette nouvelle menace, les États-Unis sanctionnent par un embargo commercial les États « parias » (Rngue States) en raison de leur soutien au terro­ risme international.

Ainsi la loi d'Amato-Kennedy d'août 1996 condamne toutes les entre­ prises américaines ou étrangères investissant dans le domaine énergétique en Iran et en Lybie.

Les États-Unis soupçonnent les deux pays d'avoir commandité l'explosion d'un avion de la 1WA entre New York et Paris (en juillet 1996).. »

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