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Est-il vain de reprocher à un homme sa mauvaise conduite ?

Publié le 24/03/2004

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Il n'a pas compris que l'opinion dépend de nous. « Parmi les choses, les unes dépendent de nous, les autres n'en dépendent pas. Celles qui dépendent de nous, ce sont l'opinion, la tendance, le désir, l'aversion : en un mot tout ce qui est notre oeuvre. Celles qui ne dépendent pas de nous, ce sont le corps, les biens, la réputation, les dignités : en un mot tout ce qui n'est pas notre oeuvre. Et les choses qui dépendent de nous sont par nature libres ; nul ne peut les empêcher, rien ne peut les entraver ; mais celles qui ne dépendent pas de nous sont impuissantes, esclaves, sujettes à empêchements, étrangères à nous. » (Épictète, Manuel, Delagrave) Il importe donc peu qu'autrui ne me soit pas reconnaissant de ma « bonté ». De mon point de vue, l'excellence de mes actes me suffit. Toutefois, autrui aussi est élément du feu divin et je puis lui reprocher de ne pas adapter au cosmos son jugement. Autrui, en n'acquérant pas une conduite conforme à la nature, oublie son étincelle divine. L'homme se rattache à l'univers, car Dieu est en tout.

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