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La valeur du travail

Publié le 27/02/2004

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travail
Le travail garde donc dans cette pratique du don une valeur économique mais aussi morale et culturelle. Conçus pour acquérir davantage de pouvoir et de prestige, ces échanges reposent sur la triple obligation de donner / recevoir / rendre. Le non respect de ces obligations peut engendrer la guerre.Le travail, valeur socialeD'après H. Marcuse, notre société a substitué au plaisir du travail un principe de productivité. Le travail productif devient le seul critère de la valeur de chaque individu et celui qui ne produit pas se sent culpabilisé. Le drame du chômeur est non seulement de se sentir hors du circuit mais aussi fautif. Deux autres catégories posent problème à cette société : l'adolescent et le vieillard, eux aussi non productifs. Avoir un travail permet d'avoir un statut social, donc d'exister. CITATIONS:1- "La réalité du monde où nous vivons n'est ainsi que l'ensemble des équivalents objectifs, idéaux et irréels, que les hommes ont depuis toujours substitués à leur vie pour autant qu'ils doivent être capables de l'évaluer, d'en tenir une comptabilité.
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« Le travail est il une valeur? La question se pose aujourd'hui avec les suicides récents chez Orange et Renault avec la souffrance au travail aussi chez les cadres et nonplus seulement chez les ouvriers, du fait de la pression éco, rentabilité… de densifier son activité au travail et donc pression de plus enplus forte.

Cette thématique de la souffrance ou pénibilité au travail bien en ce moment percuter ce qui a été pendant longtemps laquestion de l’emploi cad de savoir qui a un emploi et qui n’en a pas.

Une question qui s’est posé depuis toujours sauf que pendant trèslongtemps, jusqu’au 18ème et à la révolution industrielle ensuite le travail était considéré comme une activité nécessaire, désagréable etobligatoire pour satisfaire un certain nombre de besoins et la quête social dans les sociétés ct de s’émanciper de tout travail, ne pastravailler était le luxe suprême (esclaves, travail paysan long et répétitif).

Ca commence à changer notamment au sein du christianisme,on passe d’un système d’ordre où si on est tout en bas on a vie de dure labeur sans possibilité d’en sortir et si on est en haut on profitede la vie même si parfois faut prendre épée pour aller sauver sa société.

On arrive finalement à société de droit entre les hommes, avecau 18ème l’idée que travail n’est plus une aliénation mais devient la possibilité d’une émancipation (théorie libérale).

I) Le travail commeémancipation * Philosophie libérale John Locke: le travail permet de gagner de l’argent, de s’émanciper, de devenir libre et propriétaire etplus simplement reproduction d’un ordre qui renvoi à situation dominé ou dominant.

Donc un moyen de s’émanciper de sa conditionsnaturelle.

Il devient une instance d’émancipation individuelle.

* Deuxième conséquence: la réflexion sur la division du travail, etl’émancipation continue ici aussi.

* Nouvelle étape avec la révolution industrielle: le travail change aussi de nature.

On passe d’un travail adomination agricole à un travail qui devient bcp plus distant de la nature et de cette image d’une vision naturaliste du monde.

Le travaildevient davantage un travail de transformation d’un certain nombre d’éléments qu’on va désigner par le capital donc rapport nouveaus’installe dans le travail qui va à nouveau poser la question de l’aliénation pq les formes nouvelles de l’industrie conduise à radicalisationde la DT dans les types de fonctions, qui conduit à nouveau à se poser la question de l’aliénation dans le capital et tout ce que celaimplique.

Un rapport de domination de capital sur le travail dans lequel le capital a besoin du travail pour se développer et donc exploitele travail et les travailleurs.

Comment les exploite t-il? En leur prenant leurs travails et ne restituant pas la totalité de ce que leursrapporte le travail (celle qui leur permet juste de survivre et revenir le lendemain travailler non pas de s’émanciper et vivre mieux).Aliénation qu’il voit comme contraire à la nature humaine pq la nature c’est de pouvoir s’émanciper par le travail selon lui.

Il faut selon luirenverser la société capitaliste, industrielle par le changement du régime de propriété.

* A partir de là 20ème jusqu’à ojd unediversification du travail: Quand commence-t-on à se poser la question dans la 2ème partie du 20ème siècle avec évolution du travail etfacilité de son accès avec 30 glorieuse, d’une valeur reconnu par tous à une valeur problématique? C’est avec la crise éco de 1970.

*Valeur devient problématique vers milieu 20ème: pq il y a ceux qui ont du travail et ceux qui en ont pas.

Entre les deux il y a plus oumoins de travail donc question de précarisation (intérim, stage, CDI…) on va commencer à parler de réduction volontaire du temps detravail, fin de l’obligation de travail, fin de l’aliénation au travail et sortie de la société de consommation.

Non pas qu’on puisse se passerde travailler mais de le réduire pour envisager une société plus vivable.

La réduction du temps de travail tendance historique importanteentre le début du 20ème et début 21ème le travail humain dans les majorités des sociétés voit le temps de travail annualisé divisé pardeux (au début 3500he par an et ojd 1500h/2000h par an) donc réduction historique tendancielle du travail qui vient de l’amélioration desconditions de production et donc de la productivité formidable, mais aussi de la réduction du temps travaillé, du temps occupé à travailler:allongement des études, création de l’adolescence alors qu’avant on sortait enfance on travaillait, vieillesse et retraite… Mais aussiréduction du travail hebdomadaire, plus de congés payés et de vacances… Cette évolution historique a été poussée comme une idée pôimportante pour sortir de la société aliénante, mais aussi revendication du mouvement ouvrier syndical et pô.

France 1990 gouvernementJospin 35H « travailler moins pour travailler tous » mais aussi pour vivre mieux et profiter davantage de la période où l’on ne travaille pas.Mais selon Sarkozy moins de travail donc réduit pouvoir d’achat et capacité à bénéficier pleinement des périodes où l’on ne travaille pas,comme si on ne pouvait aller que consommer pour être heureux quand on ne travaille pas.

/-> C’est une question très lourde dans lasociété contemporaine.

Peut-on envisager finalement avec ce mouvement une diminution du temps de travail jusqu’à aller vers travailcomme activité annexe de la vie humaine? Deuxième dimension: si le travail ne structure plus notre vie sociale, devient valeur secondairepar choix collectif ou par obligation, on met quoi à la place? II) Fin du travail, vraiment ? En terme social il y aura moins d’argent a distribuer s’il y a moins de travail pq moins de capital.

Deuxmouvement: le capital garde plus de valeur ajoutée, et la part qui doit être distribué doit être repensé pq elle sera plus faible donc plusredistribué a tout le monde comme avant.

C’est dans ce cadre là que commence a se poser la question du travail.

A l’intérieur du travailpart un mécanisme de question vis-à-vis de la productivité.

D’abord pq il faut réduire le cout du travail pq c’est une variable d’ajustementface à la conjoncture de la crise: - Réduire la masse (passer du travail au chômage) ou - Réduire la distribution par unité (réduire lessalaires en annulant les augmentations potentielles).

- Par l’organisation du travail elle-même, pq l’organisation du travail est uneprérogative de l’entreprise encore plus limitée par l’accès à des contrôle extérieurs que les deux autres.

L’ajustement par le chômage on ades contrôles (licenciement, rupture contrat travail, plan sociaux…), dans la pô salariale on a également des contrôle (salaire minimum,syndicats) alors que dans le 3ème élément moins de contrôle pq c’est une prérogative centrale de l’entreprise.

Contrôle faibles stylemédecine du travail, syndicats joue un rôle… mais ces contrôles sont bcp plus faibles en terme de capacité d’intervention et de densité etprésence dans l’entreprise.

Les difficultés mesurées principalement par médecine du travail notamment arrêt maladie ont depuis 5 ansexplosé: pour cause physiologique maux de dos + côté psychologique style stress, dépression… Psychologie et maux de dos sont les plusdifficile à contre diagnostiquer en cas de contre expertise médicale demandé par l’employeur.

Mais aussi mesurées par la rentabilitégénérale et par poste qui pourrait être améliorée ne serait ce que si on donnait 10 jours de vacances en plus.

Donc il y a une mesure écoaussi de cette difficulté et pas seulement médicale.

Il y a une société au travail qui souffre dans proportions jamais connu, souffrancetémoigne des transformations rapides, profondes et défavorables au travail depuis maintenant une quinzaine d’année.

Traditionnellementct une questions qui se posait dans l’industrie notamment catégorie sociale les plus basses (ouvriers non qualifiés avant ouvrier qualifiésavant le contremaitre, chef d’atelier, ingénieur…) - Du coup on va casser le travail a la chaine, même si ca existe encore un peu ojd maisgrosso modo l’industrie lourde on la casse pour produire plus généralement un ensemble industriel, un système, un moteur d’un bout àl’autre de son processus de production.

L’ensemble de l’équipe est centralisé sur un produit et non plus une tache.

Avec ces nouvellesmodalités de travail viennent des conceptions comme le flux tendu ou zéro défaut = cad on produit à la demande dans le flux tendu pouréviter les stocks.

Le zéro défaut c’est supprimer un contrôle intermédiaire des usines pour faire de l’ouvrier fabriquant ou l’équipe levérificateur même de son objet (coute moins cher mais stresse davantage l’ouvrier).

Tout le système économique a été impacté par cetteévolution favorable et ojd on arrive à une telle diffusion parmi les cadres de cette évolution que la souffrance touche une immensemajorité de la population y compris même les fonctionnaires (gendarmerie, police, alcoolisme, médicaments, drogue…) tous cesindicateurs témoigne de la souffrance généralisée au travail.. »

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