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La vérité, La démonstration

Publié le 05/05/2012

Extrait du document

 La question de la vérité repose d'abord sur le fait de savoir si elle peut être atteinte ou non. L’ancienne allégorie de la vérité était représentée par une femme nue au fond d'un puits tenant un miroir. La nudité représentant les valeurs (vérité = objet du désir) le miroir symbolisant la conscience de soi. Le fait qu'elle se trouve en profondeur montre qu'il faut la chercher en creusant. Mais peut-on réellement accéder à la vérité? Et par quels moyens? L'ambiguïté du réel s'associe au problème de la vérité, si pour St Thomas D'Aquin la vérité doit "être l'accord entre mon jugement et le réel«, Platon pense que le monde réel n'est qu'une illusion. Dans "La république" il représente l'homme dans la vérité, la libération. Dans cette caverne, l'homme est attaché et il peut voir des ombres défiler, elles sont projetées par le feu. La lumière est symbole de connaissances et de savoir. Les liens symbolisent l'attachement .Nous sommes ici dans une vision platonicienne, on quitte le monde des essences pour entrer dans un corps.

« dix-neuvième siècle, une méthode scientifique se développe.

Lavoisier met sur pied la première classification des éléments chimiques.

On accède à une physique plus complexe et Newton inspire beaucoup de philosophes.

Le Dix-neuvième inaugure la science avec la méthode expérimentale. L'hypothèse est testée et le lien causalité et expérimentation et mis en avant.

Claude Bernard montre que cette méthode s'applique aussi au vivant.

La science se construit en franchissant des obstacles épistémologiques.

La vérité se fait petit à petit.

Il n'existe pas de vérité absolue.

La perception est un obstacle à la connaissance.

L'opinion pense mal on ne peut rien fonder sur elle, il faut la détruire.

La vérité n'est pas absolue, il faut des preuves.

Aristote (fondateur de la logique) trouve ce moyen pour expliquer un bon raisonnement.

Cette logique connait un essor au Dix-septième siècle avec Arnod et Nicol.

Au 19 ème, on a une logique formelle qui évite les pièges.

Elle se construit autour de deux propositions liées (et, si, ou, alors).

On peut tout tirer du faux avec cette logique.

C'est une logique bivalente.

Dans la vie courante l'utilisation de raisonnements se fait par déduction (syllogismes) induction (preuve par des propriétés), analogie (comparaison) ce sont des raisonnements non rigoureux mais créatifs.

Un autre raisonnement se met en place, le raisonnement par l'absurde (on part de l'hypothèse contraire).

La science se construit sur l'expérimentation.

Bachelard est le fondateur de l'épistémologie (analyse des processus de la connaissance).

La science se construit en opposition à des obstacles (opinion, perception).

Le document qu'on nous présente comme une preuve n'en a rien puisqu'il peut -être faux ou truqué ainsi il ne permet aucun accès à la vérité. Devons-nous préférer l'illusion à la vérité? L'illusion n'est pas forcément une erreur, elle dérive de nos désirs.

L'illusion compense une réalité insuffisante.

Elle peut nous rassurer, nous réconforter. Mais elle pose un problème éthique: Grandir n'est-ce pas renoncer aux illusions de l'enfance? Il faut accepter de laisser nos illusions quand nous passons des caps dans notre vie.

Quant à la vérité politique, Machiavel affirme qu'il faut savoir mentir quand cela est nécessaire.

Il ne décrit pas un idéal politique du mensonge mais prétend nous dire ce qui est.

La réalité politique oblige à la promiscuité entre bien et mal.

Celui qui a le pouvoir doit parfois aller à l'encontre de valeurs morales. l y a une différence entre démocratie formelle et démocratie réelle qui souffre de défauts.

Il existe par exemple des secrets d'état.

Cependant la liberté de la presse rend difficile le mensonge ou la dissimulation de la vérité.

Peut-on mentir par humanité? Dans notre société nous sentons que la vérité peut parfois être dangereuse.

Jankélévitch déclare que "toute vérité n'est pas bonne à dire [...] il y a des vérités qu'il faut manier avec des précautions infinies".

Françoise Dolto s'oppose à ce point de vie, elle a toujours affirmé qu'il fallait lever les secrets de famille, le mensonge est une erreur.

La vérité peut mettre en cause la vie de l'individu.

Parfois le mensonge est plus moral que la vérité.

D'où un débat entre Kant et Benjamin Constant, pour Kant il ne faut pas mentir.

La position de Kant est absolue, c'est un impératif une exigence de la conscience qui se pose tout le temps.

Pour Constant, dire la vérité est un devoir.

Se la pose le problème de la véracité.

En conclusion, il existe en effet un devoir de vérité dans le monde social et envers soi-même.

Les choses sont faites pour bouger, et les sciences nous permettent d'atteindre d'autres vérités qui plus tard seront réfutées.

Mais si elle est libératrice, il ne faut pas tomber dans la vérité absolue, elle est terroriste et empêche toute forme de progrés.. »

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