Devoir de Philosophie

La vérité peut-elle nous laisser sans réaction ?

Publié le 21/09/2011

Extrait du document

Après avoir vérifié l’appartenance de la vérité à l’homme et ses apports, nous réfuterons cette idée que la vérité emmène dans tous les cas vers l’utopique, car il est bien connu que celle-ci est souvent cachée et ignorée pour de bonnes raisons. Cette partie présentera les avantages du non dit de la vérité  Toute vérité n’est pas toujours bonne à dire , si cette phrase existe, c’est qu’il y a bien des raison : c’est ce que nous verrons dans cette nouvelle partie qui expliquera pourquoi trop dire la vérité n’est pas toujours bon. L’homme peut parfois se retrouver en situation de refus face à la vérité.

« Le bonheur Cartésien représente l'amas de connaissances intellectuelles.

Ce bonheur s'acquiert en utilisant uneméthode qu'il définit comme un chemin vers un but, efficace et universelle.

Cette méthode est une succession derègles ou de vérités telles que la règle de l'évidence, de l'analyse, d'ordre et d'énumération.

Utiliser ces quatre règlesdans l'ordre tout au long de notre vie pour analyser des situations permet d'après Descartes, d'arriver à ses fins etévite les erreurs et les mauvaises opinions.

La démonstration de Descartes promet à ceux qui la suivent assuranceet satisfaction.

Ainsi les vérités permettent l'accomplissement de soi dans nos vies.

« Il n'y a de réussite qu'à partirde la vérité », sont des mots prononcés par Charles de Gaulle, chef de la France libre, qui a permis à cette Francede se révolter et de gagner face aux Nazis.

En outre, Platon affirme que seul l'homme qui suit la vérité et donc saraison, peut réussir.

Celui qui suit ses passions ne fait que s'enfoncer dans l'abîme.

Il représente dans son oeuvre unhomme partagé entre deux états: l'un qui représente la passion, l'autre la raison, s'il arrive à dompter ses désirs,alors il tiendra les rennes de sa vie.

Par exemple, un jeune qui veut trop fêter, et laisser de côté l'éducation scolaire,se verra dans une piètre situation lorsqu'un autre qui a toujours fait de l'école sa priorité et réussit sa vieprofessionnelle, pourra utiliser ses gains pour s'amuser et être indépendant.

Le partage de vérités permet à desindividus de se regrouper et de créer des liens.

Les vérités permettent d'atteindre une certaine dignité et d'avoir sesidéaux en tant qu'homme, et ainsi de ne jamais cesser de s'améliorer.

Voilà d'où proviennent les nations, tribus,sociétés, les peuples : ils partagent leurs vérités, leurs savoirs.

Ainsi nous grandissons avec des convictions en tête, des mœurs et chacun est accepté à sa façon.

Nous pouvons dire que notre nation (la France) est basée sur « laliberté, l'égalité, la fraternité » et ces trois mots représentent des valeurs morales dont nous héritons de nosanciens penseurs et de nos expériences.

Des gens du monde entier se battent encore pour ces valeurs, qu'ilsreconnaissent universelles.

La diffusion de vérités entraîne alors la liberté de ceux qui l'acceptent.Après avoir vérifié l'appartenance de la vérité à l'homme et ses apports, nous réfuterons cette idée que la véritéemmène dans tous les cas vers l'utopique, car il est bien connu que celle-ci est souvent cachée et ignorée pour debonnes raisons.

Cette partie présentera les avantages du non dit de la véritéToute vérité n'est pas toujours bonne à dire , si cette phrase existe, c'est qu'il y a bien des raison : c'est ce quenous verrons dans cette nouvelle partie qui expliquera pourquoi trop dire la vérité n'est pas toujours bon.

L'hommepeut parfois se retrouver en situation de refus face à la vérité.

Se complaire dans un état de cécité peut parfoisêtre un mécanisme de défense face à la vérité qui fait souvent très peur, ou bien très mal.

Freud explique biencette notion qu'il a d'ailleurs mis en place pour désigner la non considération d'une partie de la réalité.

L'acte de dénirefuse de prendre en charge certaines perceptions : un fragment, éventuellement important, de la réalité, se voittotalement ignoré ; la personne qui dénie se comporte comme si cette réalité n'existait simplement pas, alors qu'ellela perçoit.

Ainsi certains hommes cherchent à se protéger d'une vérité difficile à accepter.

On peut dire que cetacte entraîne chez la personne qui l'emploie la faculté de continuer à vivre, ce qu'il n'aurait pu faire s'il acceptaitcertaines vérités.

Nous pouvons prendre l'exemple d'un homme atteint d'un cancer du poumon (entre autre un deceux qui est pratiquement inguérissable) , il sait qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre mais il refuse d'accepterson triste sort, en se mentant, il continue à vivre comme si de rien n'était.

Contrairement au déni, un homme qui vitdans l'ignorance de la vérité ne la connaît pas : « Bien heureux les simples d'esprit » : explique bien la situation deces personnes qui vivent bien sans avoir appris ce qu'était la vérité, chose que l'on enseigne dans certainessociétés, dans certaines cultures.

Un individu ne s'ouvrant pas au monde, resté là où il est né sans jamais s'êtreposé de questions, dans une région où il n'a appris qu'à traire des vaches et s'occuper de troupeaux ne se rend pascompte qu'il échappe à l'éducation, ou aux philosophies acquises dans les sociétés ayant accès à la l'information, laformation de l'esprit et l'habitude à se questionner.

Sa connaissance lui suffit bien, et il en est peut être trèsheureux.

D'autre part, nous pouvons dans cette problématique évoquer le relativisme.

En effet pour certainsphilosophes, il n'existe pas de vérité absolue.

Chacun « sa » vérité.

On entend souvent dire que « tout est relatif » .Bien sûr cette citation nous provient du grand scientifique Albert Einstein mais surtout cela veut dire que toutes lesopinions se valent.

En effet, peut on juger une opinion meilleure qu'une autre ? Parce qu'on appartient à tel monde,qu'on vient de tel endroit, et qu'on a telles valeurs, nous croyons souvent que oui.

Mais les vérités dépendent desépoques, des peuples, de l'âge, et de l'éducation.

Nous sommes tous différents et nous devons accepter toutes lesvérités qui existent.

Que ça soit dans les préférences personnelles, les jugements de valeur, dans les interprétationsde faits nous pouvons employer le relativisme et l'accepter.

Par exemple, dans le livre Mœurs et sexualité enOcéanie, Margaret Mead montre que tout peut exister : dans certaines sociétés primitives en Océanie c'est le pèrequi doit initier sa fille à la sexualité, or un tel comportement dans nos sociétés occidentales le mettrait au banc de lasociété : leur bien est notre mal.

En dépit de notre tolérance cette conduite reste de l'inceste et continue de nouschoquer. Après une telle analyse, nous nous sommes rendus compte que malgré que la vérité fasse partie de notre profondintérieur, elle peut nous apporter du bien comme du mal, de la réussite, du bonheur, de la liberté, en la connaissant,mais aussi le fait de ne pas la connaître nous permet de pouvoir vivre en paix : défense face à certaines situationsassez fréquentes mais aussi nous pouvons aimer vivre sans se préoccuper des mœurs que met en place la vérité, nidu questionnement qu'elle engendre.

Enfin, nous nous sommes rendus compte que la vérité en tant que telle n'existepas car elle ne peut pas être définie comme absolue.

La vérité a beau guidé nos vies, elle reste souvent une idéeabstraite ayant ses inconvénients comme ses avantages, il reste juste à chaque individu de savoir trouver le justemilieu d'une vérité bien menée.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles