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Victor Hugo : le poète doit marcher devant les peuples comme une lumière et leur montrer le chemin

Publié le 04/06/2012

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Dans la préface des Nouvelles Odes, publiées en 1824, V. Hugo, parlant du rôle du poète, écrivait : Il doit marcher devant les peuples comme une lumière et leur montrer le chemin. Peut-en lui appliquer ces paroles et en trouver la confirmation dans son oeuvre ?...

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« ,,.r DISSERTATION LITTRRAIRE d'actes de foi, où la profondeur du sentiment le dispute à la rési­ gnation chrétienne.

Apres avoir sangloté éperdûment sur la tombe de sa fille, peu à peu il laisse l'apaisement se faire dans son cœur endolori et les vers de Viliequier respirent l'adoration et la confiànce en Dieu.

!) La nature Pour ce qui est de la nature, V.

Hugo excelle à en saisir les mille beautés fugitives et les dévoile 11 la foule.

Dans le Vallon de Chérizy, il nous montre les mystérieuses affinités qui existent entre la nature et nous ; il nous enseigne à chercher le repos dans son sein.

Tour à tour il nous peint la forêt pleine de mys­ tère, le roc qui se dresse au sehr des nuées, comme un géant « sourcilleux », l'Océan qui emplit la Nuit de sa grande voix coprroucée, et la source cristalline qui murmure doucement un rêve de paisible bonheur.

II.

Œuvre politique et sociale.

t) La patrie Enfin, il y a dans son œuvre, toute une partie politique et socialè qui n'est ni la moindre, ni la moins intéressante.

V.

Hugo hait l'oppression et porte trè,s haut le culte de la liberté et de la patrie.

A cette dernière inspiration se rattachent les vers de « l'Année Terrible », inspirés par nos défaites militaires et le spectacle de Paris assiégé .

.

!) La satire Sa haine de l'oppression lui dicte ses plus beaux vers.

D'abord , sociale ami et « chantre » de la monarchie des Bourbons, V.

Hugo · évolue peu à peu vers l'idée républicaine et, dès 185t, le Coup d'Etat et les crimes qui l'accompagnent, en font un ennemi irré­ ductible de l'Empire et de Napoléon III.

C'est durant son exil & Guernesey qu'il publie ses Châtiments.

3},;mou~ é S'il déteste les oppresseurs, il aime les faibles et les hum- de 1 -~~amt bles.

De là, son amour pour l'enfant qu'il chante si souvent, de a) Le .,..,-esseur 1~ • • • • If Il 1 · 1 d · de torts kl, sa pitie pour tout ce qm sou re.

p amt e crapau , ce pafla; il ceint d'une auréole le front du vieux Mendiant et, dans les trous de sa bure} il voit « autant de constellations Il.

Aux riches il demande l'aumône pour leurs frères malheureux.

l< Donnez riches, l'aumône est sœur de la prière ».. »

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