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La ville, détresse humaine

Publié le 15/02/2012

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Avec son oeil d'aigle. l'avion regarde la ville. Il regarde Londres, Paris, Berlin, New York, Alger, Buenos Aires. Sao Paulo. Quel sinistre bilan ! L'avion découvre que des hommes ont bâti des villes non pas pour satisfaire les hommes, les rendre heureux, mals, pour gagner de l'argent à leurs dépens. Ainsi ce qu'il y a de plus cher au coeur, ce qui est l'atmosphère même des actes quotidiens, de l'amour, de la fraternité et de la douleur, le logis et la rue sur laquelle ouvre la fenêtre du logis, tout cela n'est qu'une ambiance morne, étriquée, brutale, sans esprit et sans grâce. Il n'y a pas eu, dans leur construction, la moindre effusion de sentiments nobles ; Il n'y a eu qu'une passion vorace : le gain. Vous vous lassez de vous promener à pied dans cette coriace attitude des rues de quartiers innombrables : vous êtes accablé, vidé : vous rentrez chez vous, vous refermez votre porte sur ce souvenir oppressant. Mals des millions d'hommes et de femmes et d'enfants et de vieillards y additionnent lentement les jours sans joie de leur vie.

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