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La violence paraît-elle toujours condamnable ?

Publié le 19/10/2005

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La violence définit le crime, lorsqu'elle s'exerce contre la personne humaine. » Alain, Les Arts et les Dieux. Ici, la violence ne semble pas trouver de justification ni d'application, elle transparaît comme un acte sans foi ni loi, visant uniquement à terrifier et étant l'unique base du crime. Mais pourtant y a-t-il crime sans motif ? Troisième partie : Une violence qui fait sens La violence n'a été examinée que dans un rapport d'individu à individu, seulement il serait intéressant de développer ce rapport à grande échelle : par exemple Etat/Peuple. « Il faut concevoir l'Etat contemporain comme une communauté humaine qui dans les limites d'un territoire déterminé (...) , revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime » Max Weber, Le Savant et le politique. L'État moderne est le garant de la vie politique. Il se reconnaît comme le seul détenteur légitime de la force et à ce titre préserve la défense de l'intégrité du territoire où son autorité s'exerce. En outre, aucune société n'est à l'abri de désordres qui pourraient entraver son bon fonctionnement.

La question posée semble appeler une réponse négative, mais avant de se demander en quoi la violence pourrait ne pas être condamnable, voyons d'abord dans quel cas elle peut être ressentie comme légitime. Si la violence n'encourt pas toujours punition cela implique qu'elle est dans certains cas considérée comme légitime. Mais puisque le terme même de violence semble avoir une connotation péjorative et renvoie à un acte faisant appel à la force, comment peut-on concevoir une violence qui serait inscrite en droit ?

« résistance par la terreur.

La violence définit le crime, lorsqu'elle s'exerce contre la personne humaine.

» Alain, Les Arts et les Dieux . Ici, la violence ne semble pas trouver de justification ni d'application, elle transparaît comme un acte sans foi ni loi,visant uniquement à terrifier et étant l'unique base du crime.

Mais pourtant y a-t-il crime sans motif ? Troisième partie : Une violence qui fait sens La violence n'a été examinée que dans un rapport d'individu à individu, seulement il serait intéressant de développerce rapport à grande échelle : par exemple Etat/Peuple. « Il faut concevoir l'Etat contemporain comme une communauté humaine qui dans les limites d'un territoire déterminé(...) , revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime » Max Weber,Le Savant et le politique . L'État moderne est le garant de la vie politique.

Il se reconnaît comme le seul détenteur légitime de la force et à cetitre préserve la défense de l'intégrité du territoire où son autorité s'exerce.

En outre, aucune société n'est à l'abride désordres qui pourraient entraver son bon fonctionnement.

Il revient donc à l'État d'organiser sur un planjuridique les rapports humains afin d'assurer l'exercice du droit.

Sans cela, le risque que chacun puisse à sa guiseuser de la violence ne pourrait être sérieusement écarté. L'État moderne est le garant de la vie politique.

Il se reconnaît comme le seul détenteur légitime de la force et à cetitre préserve la défense de l'intégrité du territoire où son autorité s'exerce.

En outre, aucune société n'est à l'abride désordres qui pourraient entraver son bon fonctionnement.

Il revient donc à l'État d'organiser sur un planjuridique les rapports humains afin d'assurer l'exercice du droit.

Sans cela, le risque que chacun puisse à sa guiseuser de la violence ne pourrait être sérieusement écarté.

L'Etat est, selon Weber, protégé par une force physiquequi s'exerce sur une autre force qui serait le peuple ; l'utilisation de la puissance serait alors toujours pensée commelégitime.

Il est clair que Weber fait allusion à la force armée qu'est la police d'un Etat et qui vise à assurerquotidiennement la protection de ce dernier, même en ayant recours à des procédés qui appelleraient une violencemanifeste.

Cependant cette violence serait toujours légitime.

Pourquoi ? « La violence joue encore dans l'histoire un autre rôle, un rôle révolutionnaire ; que selon les paroles de Marx, ellesoit l'accoucheuse de toute vieille société qui en porte une nouvelle dans ses flans ; qu'elle soit l'instrument grâceauquel le mouvement social l'emporte et met en pièces des formes politiques figées et mortes.

» Engels, Anti- Dühring C'est dans cette mesure-là que la violence arbore une forme révolutionnaire car elle devient l'unique moyen d'accèsà une fin ; car la violence ne pose pas de question, elle impose une réponse, elle est finalement le sens même duterme révolution, elle bascule l'ordre des choses. Synthèse : Toute société est fondée sur la répression des pulsions, des instincts qui vont dans le sens de l'affrontement et de la mort, toute société se préserve en bridant ces forces et ne parvient à un résultat qu'enrecourant elle-même à une violence physique ou symbolique incontournables.

Le paradoxe de la violence tient en cequ'elle nous détruit et nous sauve à la fois. DEUXIEME CORRIGE DE CE DEVOIR [La violence est immorale.

La violence engendre toujours la violence.

Elle ne permet jamais de résoudre les conflits.] La paix est un impératif absolu. »

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