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Volonté et liberté ?

Publié le 13/01/2004

Extrait du document

Nous pouvons bien alors parler de l'influence naturelle ou sociale, par opposition à la détermination volontaire.La volonté se distingue, pour la même raison, du désir. Parce que le désir peut aussi être considéré comme une force capable de m'entraîner à l'action, il peut ressembler au pouvoir de la volonté. Désirer une chose, n'est-ce pas ce qui peut conduire à la vouloir ? Mais, en fait, le désir nous laisse bien souvent dans l'ignorance des raisons profondes de nos actions. Résulte-t-il d'un choix ? La volonté, si elle est véritablement décision, s'accompagne toujours de ce qu'Aristote appelle une « délibération », une réflexion intérieure. Vouloir, c'est aussi envisager la possibilité de ne pas vouloir. Volonté, savoir et action.L'idée de volonté implique celle de savoir.

« La liberté c’est faire tout ce qu’on veut, voilà ce que répondrait bon nombre de personne si la question leur étaitposée.Le terme de liberté est issu du latin liber.

Cela pourrait s’expliquer par le fait de ne pas être soumis à des contraintesémanant d’une tierce personne ce qui nous renvoi donc au terme d’autonomie.

En effet, l’autonomie, du latin autonomos qui signifie sa propre loi symbolise l’état de liberté.

Ainsi, la liberté pourrait simplement signifier, n’être soumisqu’aux lois que nous nous sommes données.Mais de la notion de liberté découle également l’état de bonheur, état de satisfaction parfaite, contentement ducorps, du cœur et de l’esprit.

De ce fait, qui n’est pas libre, n’est pas heureux.La liberté et le bonheur sont des concepts protégés par un certain nombre d’institutions.

Ainsi, après la révolution,la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 proclame les droits et libertés fondamentales attachésaux individus à savoir, la liberté d’expression, l’égalité en fait et en droit, la propriété, la sûreté, la résistance àl’oppression.

Ces libertés, ainsi garanties dans les textes, ont permis aux individus de se sentir plus libre et donc plusheureux.L’Etat de droit est une autre de ces institutions car il garantit la protection des individus contre le despotisme.Or, si certaines institutions garantissent la liberté et le bonheur qui découle de cette liberté, il est intéressant denous pencher plus en avant sur ce qui ne nous rend pas libre ou plutôt, sur ce qui entrave notre liberté et notrebonheur.Ainsi, qu’est ce qui nous empêche ici et maintenant d’être libre et heureux ? Quelles sont les entraves à la liberté etau bonheur ?On peut distinguer trois types d’entraves à la liberté et au bonheur.Tout d’abord, les entraves d’ordre politique, principalement liées à la forme du gouvernement en place dans l’Etat,mais aussi au rapport que l’individu a avec la loi, ce qui nous renvoi au principe d’autonomie.On peut également compter dans ces entraves, les contraintes d’ordre politique telles que la famille, le travail oul’école mais également la religion.Enfin, nous admettons que des entraves intérieures nous empêchent ici et maintenant d’être libre et heureux,entraves telles que les désirs. I.La liberté, qui entraine le bonheur peut être entravée par la politique.En effet, la politique, consiste à organiser les pouvoirs d’un Etat, de créer un gouvernement.

Or, si ce gouvernementest despotique, la liberté ne peut être assurée pour les individus régis par ce gouvernement.De plus, la politique entraine la création de lois qui assurent mais restreignent également la liberté. A.Le mode de gouvernement peut être un vecteur de liberté.

Dans les régimes démocratiques, la liberté des individusest garantie par leur participation à la création des lois.

Cette liberté est assurée par des textes tels que laDéclaration des droits de l’homme et du citoyen ou encore la constitution.Cependant, dans les régimes non démocratiques, la liberté ne repose sur aucun texte et il y a donc un risqued’absence de liberté.En effet, dans les régimes despotiques de type totalitaire, un seul individu concentre tous les pouvoirs entre sesmains.

Il peut donc en user à sa guise et en abuser, soumettant les individus qu’il gouverne.

Les libertésfondamentales qui sont les droits primordiaux attachés aux individus dans un Etat de droit ne sont donc pasgaranties et les personnes se retrouvent dépourvues de liberté et sont donc dans l’incapacité de trouver le bonheur.Ainsi, sous le régime totalitaire stalinien, la liberté des individus était entravée par le mode de gouvernement,l’idéologie du communisme empêchant toute propriété privée.

De plus, des organes de contrôle étaient en place, etcontrôlaient la liberté d’expression.

« La ferme des animaux » de Georges Orwell interprète parfaitement cettesoumission de l’individu au chef durant le totalitarisme stalinien.Le mode de gouvernement peut donc empêcher la liberté et le bonheur.Mais ces contraintes politiques sont également reconnaissables dans le rapport que l’homme entretient avec la loi. B.La soumission de l’homme a la loi à deux conséquences paradoxales.En effet, la loi garantie la liberté de tous, tout en limitant la liberté individuelle selon le principe de « la liberté desuns s’arrête là où commence celle des autres ».

Donc la loi garantie la liberté dans la mesure où elle empêche ledespotisme et l’arbitraire.

Les individus savent ce qu’ils peuvent faire et ne pas faire.

Montesquieu insiste sur ceprincipe en disant que la liberté est « le droit de faire tout ce que les lois permettent ».

De ce fait, nous pouvonsconsidérer l’anarchie ou l’absence de loi comme une liberté dans la forme mais pas dans le fond puisque nousreviendrions à la loi du plus fort ou personne ne serait libre puisque oppressé par la menace constante.Cependant, tout le problème du rapport entre l’individu et la loi réside dans le fait que les individus ont l’interdictionde faire certaines choses ce qui remet en doute la notion d’autonomie.En effet, l’autonomie représentant la liberté, consiste pour l’individu à se soumettre à des lois qu’il a choisi.Or, les lois de l’Etat n’ont pas été choisies effectivement par l’individu et celui-ci se retrouve donc soumis à des loisqu’il n’a pas décidé.Nous pouvons donc affirmer que la loi garantie la liberté tout en la limitant. La liberté supporte donc une première entrave, à savoir la liberté politique.

Or, cette politique institue une sociétéd’individus vivant les uns à côté des autres et ayant des interactions certaines.

Cette société, nous allons le voirempêche également le bonheur dans la mesure où elle limite la liberté.. »

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