Devoir de Philosophie

Une de vos amies s'étant étonnée de votre amour de la lecture, vous lui expliquez, dans une lettre, le profit que vous comptez tirer de cette habitude pour vous-même et pour vos élèves.

Publié le 17/05/2012

Extrait du document

amour

Ce que tu comprends moins, sans doute, c'est que je relise nos livres de sciences de l'école normale, que je m'attache it la lecture d'une grande Histoire de France, et surtout que je revoie les classiques, qui ne peuvent , penses-tu, rien m'apprendre de bien nouveau. Quand cela serait vrai, ma chère Lucie , une lecture nouvelle aurait au moins l'avantage de m'empêcher d'oublier ce que j'ai eu tant de peine it apprendre...

amour

« l \ Obligation pour la mai- 3.

Lectures sim- .

.

tresse de lire les li- plement récréa- E:~:~v~ms .m?d"ernes.

vres de la bibliothè- tives ........

Ln I e, de' o~ a"' es, etc.

que scolaire.

Agréable distraction.

Développement.

Tu t'étonnais l'autre jour, ma ch/ore Lucie, de ce que tu appelles mon amour exagéré ·de la lectme.

Crois-tu donc qu'une institutrice, pourvu qu'elle ne néglige ni sa classe, ni ses affaires pet·sonnelles , puisse trop aimer la lecture? Cc n'est pas du tout mon avis: je tire de mes lectures profit pour mes élèves ct pom moi ; et, de plus , -car sans cela je lit·ais peut-être moins assidù­ ment- les livres mc semblent la source de plaisirs tou­ jours renouvel(~s it peu de frais.

Tu vas le comprendrr it l'instant.

Je pourrais classer dans trois catégories les lectures que je fais habituellement et entre lesquelles je partage à peu près également mes heures de loisir; celles que j'appellerais volontiers lectures professionnelles; celles que je crois propres à dt'~veloppcr mon instruction person­ nelle, et enfin les lectures simplement amusantes et r(~­ créativcs.

Par les prcmii·rcs, j'entends la lcctme et l'examen des nouveaux livres classiques, des journaux d'éducation aux­ quels je suis abonnée, de la revue que reçoit la bibliothi•­ que de l'école, ct enfin des autres publications pédago­ giques que je trouve it la bibliothèque cantonale.

De ces lectures je ne dirai presque rien, car je sais que, par devoir, sinon par goût, tu les fais comme moi : il est (~vident que, sans elles, nous ne pourrions nous tenir au niveau des instituteurs dans l'étude ct l'application des nouveaux procédés ct des nouvelles méthodes, ni fait·e un bon. »

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