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Warner Bros - réalisateur.

Publié le 19/05/2013

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Warner Bros - réalisateur. 1 PRÉSENTATION Warner Bros, société de production et de distribution cinématographique américaine. Fondé en 1923 par les frères Warner, ce studio est l'un des plus importants de Hollywood et se distingue surtout par ses films policiers, ses mélodrames et ses films sociaux. 2 LE TEMPS DU MUET Soucieux de constituer une solide équipe de réalisateurs, le studio engage rapidement l'Allemand Ernst Lubitsch et le cinéaste hongrois Michael Curtiz, qui reste sous contrat avec la Warner pendant vingt-sept ans et tourne pour elle une centaine de films. La Warner produit aussi des adaptations de Sinclair Lewis comme Babitt (1924), ou de Sacha Guitry comme Camille (1924) de Harry Beaumont, et mise beaucoup sur l'acteur John Barrymore, vedette du Don Juan d'Alan Crosland (1926). Mais la première vedette de la Warner est le chien Rintintin qui fait dix-neuf films pour la firme, à commencer par Where the North Begins (1923) de Chester Franklin. 3 LE CINÉMA PARLANT En 1927, la Warner produit le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) d'Alan Crosland, le premier film parlant de l'histoire du cinéma, et déclenche une véritable révolution à Hollywood. Son interprète principal, Al Jolson, devient la grande vedette des studios Warner, qui resteront très attachés aux films musicaux, souvent sublimés par le génial Busby Berkeley. 3....

« 7 MODERNITÉ Au milieu des années 1950, le studio découvre l’acteur James Dean, qui deviendra une véritable idole et sera la vedette de À l'est d'Eden (East of Eden, 1955) d’Elia Kazan, de la Fureur de vivre (Rebel Without A Cause, 1955) de Nicholas Ray et de Géant (Giant, 1956) de George Stevens.

Parallèlement, la firme brave la censure avec la Poupée de chair (Baby Doll, 1956) d’Elia Kazan et prouve que les auteurs les plus classiques sont parfois les vrais modernes, notamment à travers la Prisonnière du désert (The Searchers, 1956) de John Ford et Rio Bravo (1959) de Howard Hawks. Le studio surmonte la crise du cinéma des années 1960, due à la redoutable concurrence de la télévision, avec des films provocateurs comme Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (Whatever Happened To Baby Jane?, 1962) de Robert Aldrich, des œuvres graves comme America America (1963) d’Elia Kazan, des films antiracistes comme les Cheyennes (Cheyenne Autumn, 1964) de John Ford, de somptueuses comédies musicales comme My Fair Lady (1964) de George Cukor, et des épopées violentes comme Bonnie and Clyde (1967) d’Arthur Penn et la Horde sauvage (The Wild Bunch, 1969) de Sam Peckinpah. 8 PERSISTANCE Dans les années 1970, la compagnie remporte de nombreux succès avec des films aussi divers que Woodstock (1970) de Michael Waldleigh, Klute (1971) et les Hommes du président (All's the President Men, 1976) d’Alan Pakula, Orange mécanique (A Clockwork Orange, 1971) et Barry Lyndon (1975) de Stanley Kubrick, l'Exorciste (The Exorcist, 1973) de William Friedkin, la Tour infernale (The Towering Inferno, 1974) de John Guillermin, Superman (1978) de Richard Donner, Blade Runner (1982) de Ridley Scott, et Zelig (1983) de Woody Allen, sans oublier les films interprétés par Clint Eastwood comme l'Inspecteur Harry (Dirty Harry, 1971) de Donald Siegel ou ceux qu'il réalise lui-même comme Impitoyable (Unforgiven, 1993). Avec Mars Attack (1996) de Tim Burton, le Témoin du mal (Fallen, 1998) de Gregory Hoblit et Matrix (1999) des frères Wachowski, Warner Bros demeure de nos jours l’une des plus puissantes firmes de Hollywood. Signalons enfin la créativité de la Warner en matière de dessins animés, en rappelant qu’on lui doit l’invention du chat Sylvestre, de Daffy Duck et de l'immortel Bugs Bunny. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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