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William Wilberforce

Publié le 18/03/2012

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.... Lorsque Wilberforce se retira de la politique en 1825, il n'avait obtenu aucun succès. Mais il ne cessa d'intervenir, étant toujours vice-président de l'Association pour l'abolition de l'esclavage, organisation créée en 1823. Sir Thomas Foxwell·Barton, ancien collaborateur de Wilberforce, continua le combat au parlement. En 1833, la loi d'abolition, qui devait mettre fin à la traite des esclaves dans tout l'empire britannique, fut enfin adoptée. Mais Wilberforce était mort un mois auparavant....

« Wilberforce et les abolitionnistes convain­ quirent beaucoup de monde; mais, pendant des années, ils ne réussirent pas à donner un contenu légal à leurs aspirations.

Les tories (conservateurs) possédaient la puissance au parlement, et les planteurs et les négriers des Antilles étaient leurs principaux partisans.

Beaucoup d'autres parlementaires estimaient que l'abolition de l'esclavage nuirait à l'éco­ nomie britannique.

C'est seulement en 1806, après la mort de Pitt, qu'une coalition libéra­ le déclara illégale la traite des esclaves .

Cette décision fut obtenue après un combat politi­ que qui dura près de vingt ans.

Wilberforce y gagna beaucoup de respect et d'admiration, mais le sort de l'esclavage subsista.

La loi ac­ ceptée en 1806 avait mis fin à l'action anglai­ se dans le commerce des esclaves, mais rien ne fut fait pour améliorer le sort présent des esclaves.

Wilberforce et ses partisans en vin­ rent à la conclusion que l'émancipation corn- Ci-dessus, à droite: L'esclavage aux Etats-Unis.

Des esclaves sont contraints de courir entre deux rangées de cadets armés de fouets, à l'Académie militaire de West­ Point au début du XTXe siècle.

A droite: Tract en faveur de Wi/­ berforce: " Dans la joie totale de la liberté, je ne suis ni un homme, ni •m frère" .

Même ces Illustra ­ tions dépeignaient les noirs com­ me des éoouvantails.

Ci-dessus: Des gardiens armés de fouets surveillent des esclaves dans une plantation de sucre des Antilles anglaises .

Les propriéta 7- res d'esclaves différaient dans leur attitude vis-à-vis d'eux.

La plupart étaient cruels et beaucoup d'escla ves mouraient au tra vail et sous les mau vais traitements.

Wil­ berforce combattit pour faire ces­ ser de telles pratiques en Grande­ Bretagne et dans l'e mpire britan­ nique.

piète était la seule solution.

C'est pourquoi ils insistèrent à partir de 1821 en faveur d'une loi anti-esclavagiste.

Les progrès furent lents et pénibles .

Lorsque Wilberforce se retira de la politique en 1825, il n'avait obtenu aucun succès.

Mais il ne cessa d'intervenir, étant toujours vice-président de l'Association pour l'abolition de l'esclavage, organisation créée en 1823.

Sir Thomas Foxwell·Barton, ancien collaborateur de Wilberforce, continua le combat au parlement.

En 1833, la loi d'abo­ lition, qui devait mettre fin à la traite des es­ claves dans tout l'empire britannique, fut en­ fin adoptée.

Mais Wilberforce était mort un mois auparavant.

Certes, ce n'est pas Wil- 8LAYK·TilAPE 2 - ,/11 Juil • .,j~yment .j_ I.JBil&T:! Am 1 no,..a MM- .urf/. .

~ a Ndiei' liam Wilberforce qui commença le mouve ­ ment pour l'abolition légale de l'esclavage.

Il n'était pas présent non plus lorsque le parle­ ment approuva la loi d'émancipation.

Mais, plus que personne, il combattit pendant qua­ rante ans contre l'oppression des esclaves.

Il éveilla ainsi la conscience du peuple britanni­ que et obtint l'adhésion nécessaire pour met­ tre fin à l'esclavage en Grande-Bretagne et dans l'empire britannique.

L'Assemblée lé­ gislative, par admiration pour son action, lui décerna le titre de citoyen français ·, en 1792.. »

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