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Zazie dans le métro, analyse

Publié le 03/11/2012

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Littérature Etude du roman : Zazie dans le métro I/ Introduction à l’étude du roman Eléments autobiographiques : Raymond Queneau (1903 – 1976) Né en 1903 au Havre, Queneau adhère au surréalisme en 1924 mais rompt avec le mouvement en 1929. Il effectue des recherches sur les « fous littéraires «, et son intérêt pour les mathématiques s’approfondit. Quand Queneau publie le Chiendent, son premier roman en 1933 c’est déjà dans l’optique d’écrire « comme on parle «, et par des jeux de langage qu’il le réalise. Les romans suivants s’enracinent dans son expérience personnelle, comme une suite donnée à une psychanalyse commencée en 1932. Son œuvre, d’abord pessimiste, se teinte peu à peu d’un humour savant. Il entre en 1950 à l’académie Goncourt et au Collège de pataphysique, où il aura le titre de Transcendant Satrape. Il dirige la rédaction de l’Encyclopédie de la Pléiade, et Zazie dans le métro, publié en 1959 lui apporte la notoriété. En 1960 il fonde L’OULIPO.     Contexte littéraire : - Le surréalisme : crise morale qui découle de la 2ndGM, traumatisme de l’horreur du massacre. Volonté d’une rupture dans la société et dans l’art. André Breton, Paul Eluard, Louis Aragon vont expérimentés l’écriture écriture automatique qui libère l’imaginaire, importance du rêve. En 1924, Manifeste du surréalisme. - La crise du roman du XXe siècle : Gustave Flaubert a beaucoup inspiré Queneau (personnage de Laverdure tiré de Un cœur si simple). Queneau admire également Marcel Proust, la recherche du temps perdu où il montre que l’œuvre est construite et maîtrisée, c’est un monde construit par l’écriture. Ainsi que Céline (pour son langage parlée), Franz Kafka (perte de repère, absence de communication), James Joyce (jeu de monologue et de langage intérieur), William Faulkner (travail sur les voix narratives, polyphonie, bouleversement de la temporalité) ont beaucoup apporté à Queneau. - Le Nouveau Roman, années 1950 : mise en cause du roman traditionnel et du personnage « on ne croit plus à la psychologie «, société où les êtres sont anonymes. Récit éclaté, sans chronologie, importance des objets et thème de l’errance. - L’OULIPO : Ouvreur de Littérature Potentielle. Constitué d’écrivains, de ...

« temporalité) ont beaucoup apporté à Queneau. - Le Nouveau Roman, années 1950 : mise en cause du roman traditionnel et du personnage « on ne croit plus à la psychologie », société où les êtres sont anonymes.

Récit éclaté, sans chronologie, importance des objets et thème de l'errance. - L'OULIPO : Ouvreur de Littérature Potentielle.

Constitué d'écrivains, de mathématiciens et de poètes, c'est un groupe d'expérimentation de littérature nouvelle.

Créer à partir de combinaisons mathématiques qui permet de jouer sur les possibilités d'un texte, refusent le hasard et revendique la fantaisie, veulent stimulés la créativité du lecteur.

Membres connus : Georges Perec et Jacques Roubaud.   II/ Première approche du roman, premières réflexion sur la structure   La temporalité : Nous avons quelques notions temporelles au fil du récit : p14 ; p27 « elle ne reste que deux trois jours », confirmation p239.

Référence du quotidien (dîner, repas) qui nous indique une heure approximative.

Au moment de la fugue de Zazie, nous n'avons aucune précision temporelle.

La vie quotidienne permet de nous situer dans le temps : Visite de Paris, début d'après-midi, heure de fermeture de la Sainte Chapelle « 16h15 dit la bourgeoise » ; chapitre 10 « que quatre heure sonnait » incohérence temporel.

A partir de là, le temps se détraque, nous n'avons plus d'indications de temps ce qui créer une déstabilisation du lecteur, but recherché par l'auteur.   Ordre de la narration : Elle est linéaire, à part un retour en arrière notable (récit de Zazie sur la mort de son père), et au chapitre 4 qui permet de suivre deux personnages en même temps (Zazie et Turandot).

Ellipses dans la narration, décrochement à l'intérieur.   Organisation de la structure : C'est un travail très précis d'organisation de Queneau (cahiers préparatoires) - Construction circulaire : Départ de la gare, arrivée à la gare, Zazie retourne au point de départ.

Gabriel n'est pas celui qui raccompagne Zazie, c'est Marcel, Marceline (?).

Interrogation sur la dernière phrase de Zazie « J'ai. »

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